La petite belette d'Europe

La petite belette d'Europe

La petite belette d'Europe se faufile partout en s'étirant de tout son long à la rapidité de l'éclair. Ce petit mammifère aux apparences sympathiques peut être d'une férocité inquiétante. La belette est carnivore, elle adore la plupart des petits animaux tels que les souris, les mulots... Elle est insatiable et passe ses journées à chasser, il lui faut manger toutes les trois heures. Sa durée de vie est de 3 ans. En pleine lumière, elle est rousse !

Ne tentez pas de l'attraper, elle vous mordrait sévèrement et de toutes les manières, elle ne supporte pas la captivité comme le furet.

Blaireau européen

Dommage qu'il faille constater la mort d'un blaireau européen écrasé par une voiture pour attester de sa présence sur la Presqu'île de Crozon.

Chauve-souris

Chauve-souris en compagnie d'une araignée. Cette dernière ne risque rien. Les chauves-souris ne se nourissent pas de ces insectes. Le hanneton est plus succulent paraît-il.

Fort heureusement, il y a des chauves-souris en Presqu'île de Crozon ! Elles dorment le jour la tête en bas et chassent la nuit des insectes. "Elles parlent par le nez" et sont équipées d'une boussole pour les migrations. Elles se déplacent au radar dans une pénombre totale ! La lumière et les hommes les dérangent. Elles hivernent dans des espaces fermés chargés d'humidité. Ce sont des animaux protégés.

Cheval breton

Cheval breton

La race des chevaux bretons se divise en deux catégories. Le cheval de trait fort, grand, lourd, lent, disposé à tracter la charrue ou tout autre matériel agricole. Le cheval postier plus léger, robuste, courant attelé ou seul pour la distribution du courrier royal puis les courriers privés ainsi que les colis par diligence. Des robes alezanes (rousses) et une crinière rousse, blonde à blanche grise selon l'âge du cheval breton. La race est issue de croisements de petits chevaux bretons durant des siècles.

Chevreuil – Capreolus capreolus

Chevreuils.

Pour une raison inconnue, un chevreuil nage dans la mer dans l'anse de Roscanvel sur une longueur d'environ 200 mètres en plein mois de décembre. Une fois sur la grève, il hésite et entend des voitures passer sur la route côtière au-dessus de la grève. 4 goélands ont survolé sa traversée au cas où...

Le Chevreuil – Capreolus capreolus – est nommé différemment selon son âge. De sa naissance à 6 mois c'est un faon. De 6 mois à 1 an c'est un Chevrillard. Un mâle adulte est un Brocard. Une femelle adulte est une Chevrette. L'animal est grisonnant en hiver et roux en été. A la fin de l'année, les brocards perdent leurs bois qui repoussent immédiatement mais sous un aspect duveteux. Une peau appelée velours recouvre les bois jusqu'au printemps, voire juin. Le velours irrigue en sang les os qui constituent les bois. Ceux-ci, une fois de la taille idéale, les chevreuils se frottent les bois contre les arbres pour  se débarasser des velours devenus inutiles. L'été est le temps des amours, la gestation de la femelle dure 10 mois.

En 2017-2018, sur 18 mois, une soixantaine de cadavres de chevreuil trouvée en presqu'île de Crozon. Causes de mortalité inconnues.

Les symboles de la chouette vivante ou morte

Trouver une chouette morte, pour les adorateurs du spiritisme, signifierait que la mort a renoncé et que l'individu épargné peut envisager une autre vie, une autre destinée en attendant le nouveau passage de la dame à la faux. Prosaïquement, les chouettes meurent de vieillesse, de maladie, de déconvenue par la présence ou l'activité humaine...

Dans la mythologie celte, la chouette est l'animal du chemin à suivre, il en va de même pour certaines populations amérindiennes. Il semblerait que l'animal nocturne ayant le pouvoir de survivre dans la nuit qui représentait le danger, la perdition, savait se préserver des peurs pour mieux assumer sa vie de « noctambule »... La chouette était l'espoir de la vie meilleure chez les druides. Dans la mythologie égyptienne, la chouette représentait l'intelligence et la sagesse auprès de la déesse Athéna. La déesse romaine Minerve reprenait les judicieuses prérogatives... Cependant les romains pratiquaient la sorcellerie avec des chouettes maltraitées et sacrifiées pour des desseins plus ou moins déraisonnables.

L'occupation romaine de la Gaule est-elle la cause d'une influence des magies noires relatives aux chouettes ? Au Moyen-Age, les chouettes étaient des oiseaux de malheur par excellence, aucune espèce de chouette ne trouvait grâce dans les populations en proie à la pression religieuse dictée par l'église de Rome qui cherchait à éteindre le paganisme par la répression, l'inquisition... Si les peuples se soumettaient à la religion chrétienne, ils n'oublaient pas leurs attirances pour l'occultisme car depuis la prégnance de ce nouveau Dieu de bonté tant encensé par les religieux qui parcouraient les campagnes, pourquoi les famines, les épidémies, les injustices féodales puis de classes survivaient-elles ; il fallait bien que le Diable nichât quelque part et pourquoi pas dans le corps des chouettes.

Ces oiseaux plutôt nocturnes pour la plupart des espèces, ont un goût immodéré pour le chant par des nuits sombres ou sous un clair de lune propice au badinage. A l'oreille des humains, quand une chouette hulule, le sentiment de désolation, de complainte surgit au cœur comme un râle, la mort en somme. Il faut bien admettre que les sons émis ne ressemblent pas à un gazouillis de printemps. La chouette ne s'en sent pas triste pour autant. Elle mange des petits rongeurs et des batraciens et n'interfère pas dans la vie des hommes en aucune manière.

Que les mulots considèrent les chouettes comme des oiseaux de malheur, la chose est compréhensible : être avalé tout cru n'est guère réjouissant mais puisqu'aucune chouette, même de mauvaise humeur, n'a mangé d'humain pourquoi tant de hargne ? Pour se nourrir la chouette avale/gobe ; elle n'est pas un oiseau charognard, elle ne mange que des produits frais, donc pas de cadavre humain dépecé à lui reprocher. Le seul cas d'agressivité connu des chouettes femelles se constate quand elles craignent pour leurs petits au nid. Elles gonflent les plumes pour être menaçantes et poussent des cris de colère, d'orfraie en quelque sorte...

Plus la religion officielle se diffusa, plus des esprits opportunistes ou révoltés proposèrent des alternatives afin de tirer profits et pouvoirs. Les sorciers et sorcières, mages ou chamans perpétuèrent le culte des maléfices pour se désigner seuls compétents pour anéantir le malin.

Alors, quel est le symbole de la chouette ? Pourquoi accorder une signification à l'existence d'un animal dont l'existence appartient à la nature et pas davantage ?

Qu'est ce qu'annonce une chouette ? Le chant d'une chouette est un moyen de communication que ce soit une nuit de pleine lune ou une nuit des plus noires. Pièges à glu, à pinces et autres ustensiles de tortures et de tueries furent inventés pour que les chouettes mourussent... Les dépouilles étaient cloutées aux portes des étables et des maisons pour anéantir le sortilège, repousser la maladie, la mort... Rien de concluant pour éviter l'inévitable mais il fallait se donner l'illusion de combattre le mal plutôt que de se résigner et qu'importe si l'ignorance faisait vivre les gens dans l'insalubrité et la malnutrition causes de biens grands maux que les inégalités sociales perpétuaient.

Quelle chouette annonce la mort ? Selon les anciennes croyances, toutes les espèces sont funestes : Chouette Effraie – Tyto Alba, Chouette Hulotte – Strix Aluco, Chouette Chevêche – Athene noctua, Chouette Chevêchette – Glaucidium Passerinum... Toutes nommées chats-huants (plus fréquemment la Hulotte) de manière générique et donc indistincte dans le langage populaire.

Le plaisir de se plonger dans les méconnaissances et les hantises qui nous dépassent, nous attire vers des croyances purement imaginatives que notre cruauté entretient à merveille, avec délectation et cynisme parfois. Faire croire que l'on a accès à un monde invisible donne l'illusion d'une supériorité qui plaît à notre orgueil sans pour autant répondre à nos angoisses mortifères.

Couleuvre à Collier – Natrix natrix

La Couleuvre à Collier – Natrix natrix – n'est pas dangereuse pour l'homme, elle se contente d'avaler sans tuer des batraciens pour l'essentiel et des rongeurs. Elle ne dispose pas de venin car elle avale tout cru en déformant sa gueule à l'extrême. Sa couleur dorsale est presque uniforme du beige ou gris verdâtre selon les spécimens. Quelques encapsulages plus sombres se distinguent à peine.

Elle s'approche des maisons et vit très bien dans un jardin dont les sols sont recouverts de végétaux. C'est aussi une bonne nageuse d'ailleurs son biotope préféré reste le milieu humide.

Quant à faire la différence avec une Vipère Péliade présente en presqu'île de Crozon, il ne faut pas se fier à la fameuse forme en V des têtes de vipère car la Couleuvre à Collier élargit ses joues pour être impressionnante. Quant au collier noir et blanc/jaune, il est très variable et parfois plutôt discret. L'indice majeur est cette uniformité de couleur dorsale (ventrale plutôt noire surtout vers la queue) beige à grise tandis que la péliade a des motifs en zig-zag continus sur le dos et ses écailles sont bien moins nettes.

Ce serpent hiverne et ses œufs sont blancs collés. Natrix natrix figure à l'annexe III de la convention de Berne de 1982, c'est une couleuvre commune protégée.

Crapaud épineux - Bufo Spinosus

Crapaud épineux Bufo spinosus.

Le crapaud commun ne vit pas en presqu'ile de Crozon, son "cousin", le Crapaud Epineux à cause de ses vérues / pustules (plus fréquentes sur l'épineux que sur le commun) sur le corps est quant à lui présent. Il est considéré comme une race à part entière depuis 2013 (distinction depuis 2004) ; précédemment, il était assimilé au crapaud commun. Quoiqu'il en soit le crapaud est un animal qui jouit d'une réputation épouvantable. Outre son supposé pouvoir maléfique, il serait un animal dangereux à cause de son poison contenu dans les pustules de sa peau. Le poison existe bel et bien mais n'est toxique que pour certains animaux qui mangent des crapauds. Donc si vous ne faites pas de repas de crapauds crus, vous ne risquez rien. Ce poison est aussi sa trousse à pharmacie car il se soigne avec.

Sa pupille horizontale cerclée d'iris orange à presque rouge, inquiète au premier abord, pourtant il est sympathique et utile car il mange des insectes que les jardiniers redoutent et aussi des limaces... Avoir un crapaud dans son jardin témoigne d'un jardin bio. Cet animal qui hiverne est protégé en France, sa population décroît dangereusement.

Les ongles de l'écureuil roux - Sciurus vulgaris

L'écureuil roux est un sportif incontestable et son grand talent lui vient pour part de l'usage de ses griffes au bout des doigts. L'usage des doigts permet d'enserrer une branche de petite taille, la tête en bas si nécessaire. Une patte au travail suffit, les trois autres assistent à la position simplement. Dès que la branche est d'un diamètre plus élevé, ce sont les griffes qui travaillent en se plantant dans l'écorce. L'un des doigts de chaque patte est partiellement retourné vers le haut de l'arbre quand l'animal descend. Quatre doigts aux pattes antérieures, cinq aux postérieures. Sa magnifique queue est un contrepoids en balancier.

Escargot Cornets étroits  - Cochlicella acuta

Deux Cochlicella acuta sur un Theba pisana.

L'escargot Cornet Etroit - Cochlicella acuta - aime le soleil et les lieux secs, escargot "côtier" il n'est pas rare dans les dunes de la presqu'île de Crozon. Il estive (vie au ralenti estivale, contraire d'hiverner) sur des supports bien exposés.

Escargot des bois Cepaea nemoralis

Se percher sur un ajonc, voilà une idée qui a du piquant.

L'escargot des bois est un Cepaea nemoralis. Il fait partie de la famille des Cepaea qui se ressemblent et se confondent. Celui-ci, en bord de coquille, dispose d'un liseré marron dont il faut se souvenir !

Escargot des jardins Cepaea hortensis

Le passage d'une fleur à une feuille = un étiiiiiiiirement !

L'escargot des jardins surnommé parfois demoiselle, est un Cepaea Hortensis. Il est connu des jardiniers et se reconnaît grâce à une coquille jaune sans liseré en bordure de coquille comme peut l'avoir l'escargot des bois qui lui ressemble sinon beaucoup.

Escargot de Quimper
Elona quimperiana

L'escargot de Quimper – Elona quimperiana – est un escargot protégé depuis 1979 qui ne mange pas de salade verte mais plutôt des produits avariés ou morts autant parmi la flore que parmi la faune en ce qui concerne les très petits animaux en voie de décomposition. Pas de produit frais donc. Le jardinier ne craint rien, au contraire. Plutôt discret, il est peu actif et s'agace des temps secs et froids. Il est heureux quand il bruine et que la lumière est faible. Dès que ses conditions de vie sont atteintes, il vit au ralenti des semaines durant. Sa répartition géographique se limite à l'Ouest de la Bretagne et à la côte Nord de l'Espagne. Comment a-t-il fait pour coloniser deux régions distinctes... On pensa à des liaisons maritimes qui auraient facilité des transferts involontaires mais les scientifiques se chamaillent là dessus et les escargots de Quimper ont toujours évité soigneusement de commenter les suppositions humaines.
Une coquille translucide qui permet de voir à l'intérieur. Les tâches sombres sont les tâches du manteau et non de la coquille.
Pourquoi ce nom ? Un naturaliste  – Le Borgne de Kermorvan (capitaine d'artillerie à la retraite vivant à Quimper) – le découvrit officiellement en 1817. La population locale connaissait l'animal mais ne s'en préoccupait guère.
L'escargot a failli se faire appeler Elona Corisopitensis par la science de l'époque mais en hommage à son découvreur, un militaire mutilé, on reconvertit in-extrémis son nom latin en Quimperiana. Il aurait pu se faire appeler aussi Helix Kermorvani Nob mais la personnalisation parut excessive.

A sauvegarder !

Escargot Oxychilus Cellarius

Escargots Oxychilus Cellarius

L'escargot Oxychilus Cellarius est peu fréquent, il est d'une dimension de 9 à 12 mm. La coquille est "plate", ocre translucide sans tâche et brillante. Le corps de l'escargot est bleu à gris-bleu. Ce n'est pas la seule espèce d'escargot à disposer d'un corps bleu. Son surnom : luisant des caves.

Escargot Theba Pisana - Caragouille rosée

Escargots Theba Pisana

L'escargot - Caragouille rosée - Theba Pisana - pourrait être surnommé l'escargot des dunes car c'est son lieu d'habitat exclusif. Il y vit en colonie sur les plantes qu'il dévore et épuise jusqu'à les faire mourir.

Hérisson commun – Erinaceus europaeus

Mise en boule de survie.

Le Hérisson commun – Erinaceus europaeus – est un mammifère européen omnivore qui hiberne d'un sommeil profond à la fin de l'automne dans un nid de feuilles à l'abri des regards indiscret. Considéré comme un animal nocturne, il vaut mieux dire qu'il privilégie les périodes de chasse dans une forte pénombre qui le font parcourir de grandes distances si nécessaire. Escargots, limaces, lombrics, insectes, batraciens... mais aussi fruits au sol... Il nettoie le jardin grâce à son odorat et son ouïe car question vision, il serait plutôt "myope comme une taupe".

Son fameux système de défense : sa mise en boule de piquants dissuasifs grâce à un muscle peaucier qui lui évite d'être dévoré par un renard par exemple mais il a ses ennemis tel que le rat qui attaque les membres jusqu'à l'amputer. Les deux espèces ont un biotope relativement proche dans les campagnes habitées, les rencontres peuvent être sanglantes. Le hérisson aime bien les milieux urbanisés et ceci de plus en plus... comme le rat. Enfin, un suivi scientifique des comportements des hérissons laisse à penser qu'ils sont partiellement nomades. Ils se déplacent sans revenir nécessairement à un point d'origine.

En cas de difficulté, un hérisson est susceptible d'accepter une présence humaine pour être nourri avec des aliments pour chien ou chat et de l'eau pour boisson, rien que de l'eau ! Attention aux morsures, il ne lâche rien !

L'affaire du lapin à queue blanche ou lapin de Floride

Les lapins à queue blanche sont si nombreux qu'il faut faire attention à ne pas marcher dessus !

Voici des lapins de jardin ! Un parent en fond, deux ados en premier plan.

Le trèfle de pelouse, quel festin !

Le lapin de Floride est gris nuancé, queue blanche et poils roux sur la nuque.

Un lapin surpris se dresse sur ses pattes postérieures. La fatigue vient vite, il pose au sol ses pattes antérieures. La détente est nécessaire, le dos s'arrondit mais le regard veille toujours avant la fuite. Orientation des oreilles indépendante entre elles.

La lapin de garenne européen étant décimé par la myxomatose, dès 1953 les autorités compétentes introduisent quelques lapins de Floride (Sylvilagus Floridanus) en France , Italie et Espagne pour compenser les pertes. Ce lapin à queue blanche semble s'être acclimaté tout en étant insensible à la maladie.

En 1975, une nouvelle campagne de repeuplement à grande échelle est organisée. Cette fois le lapin de Floride est partout y compris en presqu'île de Crozon.

Ce lapin américain ne creuse pas de terrier et vit caché le jour. Il sort le soir sur les pelouses des résidences secondaires pour y trouver sa nourriture. Ce choix de la proximité avec l'homme est stratégique. Les lapins sont des proies faciles pour les rapaces, les renards et les chasseurs. Dans une propriété privée occupée quelques semaines de l'année, point de chasseur, rares sont les renards et encore plus rares sont les rapaces. La belle vie en famille avec trois ou quatre portées par an.

Le lapin de Floride n'est plus le bienvenu depuis que la commission européenne au travers de la recommandation N°R(85) 14 du comité des ministres aux états membres du 23 septembre 1985 a estimé que cet animal est susceptible de transmettre la fièvre pourpre des Montagnes Rocheuses, la pseudo-tuberculose aux lièvres et la peste ! Le lapin de Floride serait aussi un porteur sain de la myxomatose transmissible aux lapins de garenne. La recommandation administrative suspend l'importation et demande de procéder à l'éradication active et passive de l'indésirable qui se porte comme un charme aujourd'hui. L'affaire du lapin à queue blanche en dit long sur la gestion humaine des phénomènes naturels...

Lézard des murailles – Podarcis muralis

Lézard des murailles.

La température du lézard est de 34°, comme la nôtre est de 37°. Nous avons la capacité plus ou moins éprouvante de maintenir notre température en une bonne stabilité. Le lézard pas du tout. Il lui faut s'exposer au soleil pour retrouver ses 34° sinon il s'engourdit jusqu'à en mourir. L'hiver est une période de repos. Se chauffer contribue à sa thermorégulation.

Le Lézard des murailles est le plus commun – Podarcis muralis – de France. En presqu'île de Crozon, sa population est considérable. On retrouve celui-ci dans les rochers découverts du bord de mer, parfois il se risque sur les galets.

Le Lézard des murailles a un "vague cousin" ressemblant en presqu'île, le Lézard vivipare qui préfère les zones plus humides, les tourbières. S'il craint aussi le froid, il perd malheureusement son eau corporelle trop facilement ce qui lui impose un biotope plus frais. Il se trouve dans les parages d'Argol et de Telgruc en moins grand nombre que le lézard des murailles dans son milieu rocheux.

Photos lézard vert – Lacerta bilineata

Lézard vert mâle

Le lézard vert – Lacerta bilineata – est absolument inoffensif ! Une morsure est sans effet sur votre santé et quand on parle de morsure on imagine doigt en moins, sang qui coule... Une morsure de lézard est un pincement. Une souris domestique fait bien plus mal ! On n'attrape pas un lézard par la queue mais par le cou sans serrer. La queue se casse, l'animal est mutilé et peut en mourir. Le lézard vert occidental est le plus gros lézard d'Europe. Un adulte dépasse les 20 cm de longueur la plupert du temps. Il vit 15 ans, adore les insectes et vous observe droit dans les yeux en toute fixité, histoire de voir si vous êtes amical. Le mâle est vert petit pois congelé sur le dos et jaune vert cœur de salade sur le cou et l'abdomen... En plein soleil, il devient fluo ! La femelle est moins colorée avec une tonalité légèrement sombre sur le dos. En période amoureuse, le mâle devient bleuté sous la gorge. la femelle ne peut donc pas se tromper sur les "sentiments" de son prétendant. Animal protégé.

Limace rouge – Arion rufus

Le pneumostome est un orifice respiratoire qui se dilate différemment en fonction de l'hydratation de la limace qui craint la sécheresse.

A l'extrémité du tentacule tactile : un œil !

Limace rouge / orange / rouge brique – Arion rufus – Grosse loche – Qu'importe le nom qu'on lui donne, cet animal à la langue râpeuse (radula) adore se nourrir des laitues du jardinier, et si ce n'était que cela ! Un mollusque gastéropode. Si l'Arion ater ater, limace noire ou brune est plutôt nordique ; l'Arion ater rufus, limace rouge, orange est plutôt sudiste. Certaines régions connaissent les deux espèces de loche qui en dehors de leurs coloris distincts, ont des apparences identiques, des mœurs identiques, les deux espèces ne se fréquentent pas.

Martre des pins – Martes Martes

Martre écrasée sur la D887.

La Martre des pins ou Marte des pins – Martes martes – est une cousine timide de la fouine. Elle préfère les bois et ne s'approche pas de la présence humaine sauf quand elle se fait écraser sur la route ! Une cause majeure de mortalité de la Martre.

Elle se nourrit de limaces, rongeurs, insectes et de quelques fruits tombés à terre. Elle fut chassé pour sa fourrure, une fourrure rousse avec une bavette (plastron) orangé triangulaire. Classée un temps parmi les animaux nuisibles dans certains départements français, elle fait l'objet d'un début d'attention car sa population diminue. Dans les pays où elle est protégée, elle est très appréciée pour sa participation à l'équilibre de la pyramide alimentaire. La Marte n'est pas un danger pour l'homme.

Conseil d'État
N° 363266
ECLI:FR:CECHS:2014:363266.20140730 (EXTRAIT) Lecture du mercredi 30 juillet 2014
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Article 1er : Il est donné acte du désistement des conclusions de la requête présentée par l'Association pour la protection des animaux sauvages tendant à l'annulation pour excès de pouvoir de l'arrêté attaqué en tant qu'il inscrit la fouine sur la liste des espèces classées nuisibles dans le département du Val-d'Oise.
Article 2 : Les interventions de la Fédération nationale des chasseurs et de l'Union nationale des piégeurs agréés de France sont admises.
Article 3 : L'arrêté du 2 août 2012 du ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie pris pour l'application de l'article R. 427-6 du code de l'environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces d'animaux classées nuisibles est annulé en tant qu'il inscrit sur cette liste la pie bavarde dans le département de l'Aube, la pie bavarde et la corneille noire dans le département de l'Aude, la belette, la martre et la pie bavarde dans le département du Calvados, la fouine, la pie bavarde et la martre dans le département de la Dordogne, la fouine dans le département de l'Eure-et-Loir, la fouine et la pie bavarde dans le département de l'Isère, l'étourneau sansonnet dans le département des Landes, la martre dans le département de la Lozère, la pie bavarde et la martre dans le département de la Marne, la martre dans le département de la Moselle, la belette dans le département du Pas-de-Calais, la corneille noire dans le département des Pyrénées-Orientales, la pie bavarde et la fouine dans le département du Rhône, la fouine dans le département de la Seine-Maritime, la pie bavarde dans le département de la Seine-et-Marne, le geai des chênes dans le département du Var.
Article 4 : L'Etat versera la somme de 500 euros chacune à l'Association pour la protection des animaux sauvages, à la Ligue pour la protection des oiseaux, à l'association France nature environnement et à l'association Humanité et biodiversité.
Article 5 : Le surplus des conclusions présentées par les associations requérantes est rejeté.
Article 6 : Les conclusions présentées par la Fédération nationale des chasseurs et par l'Union nationale des piégeurs agréés de France au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetées.
Article 7 : La présente décision sera notifiée à l'association pour la protection des animaux sauvages, à la Fédération de la région Auvergne pour la nature et l'environnement, à la société nationale de protection de la nature, aux associations France nature environnement et Humanité et Biodiversité, à la Ligue pour la protection des oiseaux, à la Fédération nationale des chasseurs, à l'Union nationale des piégeurs agréés de France et à la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.

Musaraigne – Crocidure

Les musaraignes portent aussi le nom de Crocidure. Une vaste famille à l'échelle mondiale mais dont la caractéristique est d'avoir un museau allongé, presque une trompe. La Musaraigne n'est pas une souris, elle n'est donc pas un rongeur. Classée insectivore, les vers de terre, les insectes, les escargots, la mettent en appétit. Parfois, un petit fruit tombé de l'arbre peut faire le dessert mais sans plus. La Musaraigne est monogame. La mère emmène ses filles au large dans de nouveaux territoires pour que l'espèce prospère, d'habitude ce sont les mammifères mâles qui sont poussés au loin. La Crocidure a de nombreux prédateurs tels que les rapaces, les belettes, les serpents...

Question habitat, en été sous les feuilles au sol, de la couleur de son pelage, dans un taillis... En hiver, un abri au sec, un mur en pierres sèches, dans une cavité naturelle mais pas dans une maison, en l'absence de verres de terre dans votre salon, elle y mourrait de faim. Elle communique par des cris qui peuvent impressionner. Longévité : 18 mois.

Musaraigne bicolore - Crocidura leucodon (ventre blanc)
Musaraigne musette - Crocidura russula (la plus commune)
Musaraigne des jardins - Crocidura suaveolens (la plus petite)
Les espèces les plus fréquentes en France. Il n'y a pas de Musaraigne venimeuse en France, ce n'est pas une raison de se faire mordre.

L'orvet commun, fragile, est un ami

Une tête bien en ligne par rapport au corps, ce n'est pas une vipère !

La queue se brise comme du verre et peut partiellement repousser. (Autotomie).

Orvet commun ou Orvet fragile, il panique, il voudrait passer sous les graviers.

L'orvet est un lézard sans patte parfaitement inoffensif  ! L'orvet commun appelé aussi l'orvet fragile est un nettoyeur de jardin sans danger pour l'homme.

Il adore les limaces, les escargots adaptés à sa taille, certains insectes. Il ne mord pas, il n'est pas venimeux. Une trentaine de cm adulte, un peu plus pour les costauds, il est luisant.

Quand il est surpris, il se rigidifie. Vous pouvez vous en saisir délicatement sans crainte sans lui faire de mal.

La vipère a une tête triangulaire plus large que son corps et des écailles qui donnent l'impression de rugosité mate.

L'orvet fragile cherche à s'enfouir dès qu'il est en fuite. Il peut sacrifier une partie de sa queue quand un prédateur l'attaque. Il est donc réellement fragile notre orvet commun.

Sa langue est bifide comme celle des serpents, c'est-à-dire fourchue. Il l'agite fréquemment quand il a moins peur. Pour mémoire, une langue fourchue ne contient aucun venin y compris chez les serpents venimeux. Ce sont les crochets de la mâchoire qui agissent comme des seringues. L'orvet n'a pas ces crochets !!! Donc vous ne risquez rien !

Il cherche un peu de chaleur après une nuit froide et se montre parfois imprudent durant son réchauffement. Il vous fait un clin d’œil avec sa paupière, chose qu'un serpent serait bien incapable de vous faire parce qu'il en est dépourvu. Des couleurs variables selon l'âge et le sexe, il vit 15 à 20 ans dans votre jardin !

Ragondin – Myocastor coypus

Le Ragondin – Myocastor coypus – est un très gros rongeur de 7 kg en moyenne, importé d'Amérique du Sud au 19ème siècle pour sa fourrure. Une fois la mode du manteau en ragondin passée, les animaux d'élevage furent abandonnés dans une nature qui ne lui connaît pas de prédateur majeur. Il vit sur les berges des étangs et des ruisseaux dans lesquels il creuse des terriers immenses pour accueillir trois portées de 6 à 7 petits par an. Il ne lasse pas des végétaux aquatiques et raffole du blé et du maïs ainsi que des œufs des oiseaux aquatiques. On l'accuse aussi d'être porteur de maladies. Il frôle, à répétition, un classement parmi les animaux nuisibles, son destin est donc lié à la politique humaine d’immigration entre la tendance verte du "faut faire avec" et la tendance réactive du "faut les zigouiller". Quant à lui, il est plutôt conciliant voire indifférent à la présence humaine, il fait avec hors sentiment de panique; de là à affirmer que les ragondins sont de Gauche et qu'ils n'ont aucune rancoeur envers les nuisibles... En attendant son statut de réfugié indésirable, il vit dans les régions douces comme la Bretagne et la presqu'île de Crozon. Sensible au froid, sa longue queue gèle et gangrène le reste du corps. Petite touche de rouge orangé au niveau des dents.

Surmulot ou Rat brun – Rattus norvegicus

Agilité, intelligence, audace, tout pour nourrir sa gourmandise.

Le surmulot ou rat brun – Rattus norvegicus – provient de l'Extrême Orient et serait entré en Europe au 18ème siècle par la navigation commerciale. Ce serait un naturaliste Anglais qui l'aurait identifié pour la première fois. En 1769, John Berkenhout voit s'éparpiller sur les quais des animaux inconnus débarquant d'un navire danois provenant de Norvège d'où le surprenant norvegicus attaché au nom de ce surmolot.

Surmulot est un nom « pudique » que certains technocrates emploient pour éviter le mot rat qui déclenche une répulsion instinctive. En réalité, le terme de surmulot était avant tout un élément comparatif avec un autre rongeur, le mulot qui est de petite taille mais qui a les mêmes proportions anatomiques. Le cousin, le rat noir est plus effilé, plus léger, une queue plus longue et de grandes oreilles.

Le rat brun que l'on trouve partout, autant à la plage, au bord des ruisseaux que dans tous les terrains, toutes les villes, est un gourmand qui adore les déchets que les hommes produisent. Les déchets matériels servent au nid en galeries multiples à la campagne et dans les refuges artificiels en ville. Avec plusieurs portées par an, sa population croît rapidement surtout quand la nourriture est abondante. Il mange jusqu'à 10% de son poids quotidiennement et dès qu'il est en manque, il devient très agressif envers ses congénères ou des animaux vivant sur son territoire. Attaque féroce en groupe ou individuelle avec des blessures mortifères à l'égard d'animaux parfois plus gros que lui.

La capture se fait par nasse. Une gage comportant de la nourriture et dont l'ouverture se ferme dès que le rat se repaît. Une fois prisonnier, il est alors nécessaire de le relâcher dans un territoire naturel nouveau loin des habitations. Rapide comme l'éclair, il mord vite. L'usage de gants de jardin est plus qu'utile.

Salamandre tachetée – Salamandra salamandra

Salamandre tachetée – Salamandra salamandra.

Salamandre juvénile

Animal noir et jaune luisant, vivant dans les milieux humides, la Salamandre tachetée ou commune dispose de glandes qui sécrètent une fine couche de mucus empoisonné par une neurotoxine (alcaloïde). Les sécrétions ne constituent pas un danger pour l'homme si la peau de celui-ci est intact ; sur une blessure il peut y avoir une réaction cutanée. La peau épaisse et brillante de la Salamandre recouverte de cette substance est une protection bactérienne pour lui éviter les infections et devenir aussi indigeste pour certains prédateurs. Par contre, la Salamandre juvénile rose n'a pas cette protection, elle est donc exposée à devenir une proie tout à fait digeste.

La Salamandre est l'amie du jardinier car elle se nourrit d'insectes et de limaces. En hiver, elle hiberne dans un milieu à l'abri du gel et de l'eau. La larve de la Salamandre est nageuse tandis qu'à l'âge adulte, elle perd ce comportement et s'expose à la noyade. Longévité : trente ans est à sa portée.

Photos du Triton

Le triton ressemble à un lézard mais il est aquatique pour l'essentiel.

Madame Triton est gravide (enceinte), elle va "accoucher" de larves dans une flaque d'eau d'une ornière, dans une tourbière.

Le Triton en compagnie de tétards - de jeunes grenouilles, en haut à droite.

Les tritons sont en voie de disparition à cause de l'activité humaine. Ce sont des animaux qui ont peu évolué à travers les âges. Ils sont un des liens entre la vie aquatique et la vie terrestre du temps où la vie était exclusivement marine.

L'un de ses ancêtres a quitté le fond des océans pour venir chasser sur terre pour se nourrir.

Le triton est amphibien (il a des poumons et vit autant à l'air libre que sous l'eau) mais son terrain de jeu préféré sont les petites mares (eau douce).

Il hiberne et se nourrit d'insecte. Sa peau est susceptible de sécréter un venin qui n'a pour effet qu'un désagrément pour qui tente de l'avaler. Ses prédateurs sont nombreux : entre les couleuvres, les oiseaux aquatiques, les poissons et la liste est longue, il vit dans la crainte... Les tritons ont aussi tendance à se nourrir des larves de leurs congénères.

Il est méfiant mais vous pouvez l'observer longuement en restant immobile. Sa vue ne lui permet pas d'analyser les dangers fixes. Quand, il se montre menaçant, il se met sur ses pattes arrières et défie son adversaire. Une parade bien souvent inutile quand son prédateur est de taille importante.

Les tritons sont une famille, il existe plusieurs espèces avec des tailles et des couleurs différentes.

A noter : c'est un animal très sensible à la température ambiante. Son cycle de vie est très perturbé s'il fait trop froid ou trop chaud...

Vipère péliade – Vipera berus

Une vipère écrasée sur la chaussée.

La Vipère péliade – Vipera berus – est un serpent venimeux c'est à dire que sa morsure favorisant l'injection d'un venin, déclenche chez l'humain des malaises si la quantité injectée est faible (c'est souvent le cas) ou la mort si la quantité de venin est importante ce qui suggère une morsure plus longue. La règle de base est de s'immobiliser si possible et d'appeler des secours. Si se déplacer est impératif, il faut le faire tranquillement, à respiration lente, afin de ne pas pas faire circuler précipitamment le venin par les voies sanguines. Toute autre pratique n'est pas conseillée.

La Vipère péliade se reconnaît par un trait épais en zigzag sur son dos écaillé. Couleur marron foncé à noir. Une ligne de pointillé de chaque côté, moins visible cependant, est présente. Le reste du corps est marron clair à gris selon les spécimens. La taille adulte de cette vipère est de 80 cm en moyenne. Les vipéreaux ont déjà le fameux zigzag sur le dos.

La presqu'île de Crozon en « regorge » (toute la Bretagne tout autant) y compris sur les circuits touristiques tel que le sentier de grande randonnée (GR34). Malgré la foultitude estivale, légèrement chaussée jusqu'à la sandalette, les accidents sont très rares et parmi les dangers touristiques les plus fréquents et les plus sous-estimés, il faut citer la détestable « collision » avec les tiques porteuses de la maladie de lime.

Ces vipères sont sourdes et myopes, il est donc inutile de brailler et de gesticuler pour les effaroucher.

Elles vivent dans les fourrés broussailleux, rarement dans les bois, mais dans des milieux éventuellement humides malgré tout. Ce sont des endroits inhospitaliers pour l'humain de base sauf pour les chasseurs de tous poils et plumes. Par contre, leur terrain de chasse favori est la végétation basse comme une lande bretonne afin de capturer tous les petits animaux de la taille d'une souris et guère plus gros dans la plupart des cas. Une brève morsure d'immobilisation et la proie est gobée. Il s'ensuit une longue pause digestive au soleil sur des pierres chaudes ou un lit d'herbes sèches pour que le corps atteigne les 33° idéaux au métabolisme du reptile. C'est souvent là que les vipères croisent le chemin des hommes marcheurs scrutant les paysages idylliques.

Une Vipère péliade est un serpent très peureux et hypersensible aux vibrations du sol. Au moindre doute, la fuite est une garantie de survie. La très grande majorité des confrontations Vipère péliade / homme se résume à un évitement furtif de la rapidité de l'éclair. Malheureusement si la vipère est piétinée ou acculée sans possibilité d'en réchapper, elle mord en désespoir de cause. Bien souvent la distance où l'on surprend une vipère étourdie est de l'ordre du mètre. Une distance trop grande pour être attaqué, il est donc inutile de jeter des cailloux pour tenter de tuer l'animal d'autant qu'en période nuptiale, il est possible qu'il y ait un-e partenaire dans les parages. Mieux vaut attendre quelques secondes avant de poursuivre son chemin en tapant le sol pour envoyer des vibrations qui assureront la panique chez les vipères. Dernier petit détail, les vipères ont un fort odorat. Vous sentez l'eau de toilette, le déodorant, les fragrances les plus coûteuses ; vous devenez sur le terrain des serpents un ennemi d'une odieuse puanteur qu'il faut absolument fuir !

La Vipère péliade est un animal dont la population diminue à cause de l'empiétement humain sur son territoire. Certains pays en font un animal protégé. Elle est la seule espèce de vipère, jusqu'ici, en presqu'île / Bretagne / Nord-Ouest de la France. La Vipère aspic préfère le Sud de la Loire pour une chaleur plus intense et moins d'humidité ambiante.



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