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Salle polyvalente de Landévennec

Le projet initial était de conserver certains murs mais l'architecte des Bâtiments de France a considéré après la démolition envisagée que les fondations subsistantes n'étaient pas assez fiables et qu'une reconstruction totale devait être envisagée. Le renforcement des fondations aurait coûté 36 134 € HT, la reconstruction à neuf de ces éléments est alors estimée à 45 000 €. La maison Plantec disparaît donc définitivement en juin 2019.

Une façade fut coupée dans l'espoir de lui adjoindre un mur neuf. Cela permet de voir les matériaux employés lors de la construction du 19ème siècle. Des matériaux locaux.

Pierres de chaînage réemployées.

Faux chaînage en parement de mortier.

La salle polyvalente de Landévennec est construite en lieu et place de l'ancien restaurant "Plaisance" puis ancien bar "Lucky One". La mairie acheta le bien en août 2016. Le projet de salle polyvalente est confié à l'architecte Paul Ruelland de Quimper et le coût des travaux est estimé à 643400€ HT subventionné par l'Etat à hauteur de 20%, tout autant par la région, et 15% par le département.

L'Hôtel Beauséjour de Landévennec

D'abord hôtel "Beaurivage" entre 1932 et 1940 soit jusqu'à l'occupation allemande qui empêche toute activité commerciale. Après guerre, en 1947, Louis Taridec reprend l'affaire avec en cuisine, un chef réputé localement, Louis (Gaston pour certaines sources) Carrayou. Changement de nom pour l'occasion.

L'hôtel Beauséjour de Landévennec accueillait les mariages de la région, on y dansait, chantait, jouait au flipper et au baby foot... et les voyageurs de passage rêvassaient en toute quiétude avec l'Aulne maritime en vue imprenable.

Un hôtel plein de gloires d'antan... Il se chuchote encore que le président de la république René Coty y séjourna. Louison Bobet, Georges Brassens, Guy Lux, Jacques Martin gouttèrent aux charmes de Landévennec.

Les derniers propriétaires furent Mr Louis et Mme Anna Taridec jusqu'à ce que l'hôtel de tourisme ne fasse plus partie des attentes des vacanciers. Fin de l'activité en 2004. Vente du mobilier aux enchères en février mars 2005 par le fils Taridec.

Une balnéothérapie est envisagée en 2006. Le bétonnage apparent de 2007 rappelle le projet de 26 chambres, 200 couverts, ergothérapie, aquagym, hammam, baignoires à "bulles", le tout à l'eau douce... Ensuite un projet de restauration a avorté avec un autre repreneur...

Rachat en 2018, par Patrick Malrieu, président de l’Institut culturel de Bretagne, Serge Capitaine, ancien directeur général délégué du groupe logistique Stef, de Crozon, Jean-Jacques Goasdoué professeur en école de management avec un projet de valorisation à vocation culturelle.

Le centre d’interprétation Breizh Odyssée est officiellement ouvert le 30 juin 2023 pour promouvoir l'histoire de la Bretagne. Personnalités de l'inauguration : Maël De Calan président du Département, Mélanie Thomin députée, Claire Maynadier sous-préfète, les maires de la communauté de communes Presqu’île de Crozon-Aulne Maritime.

Hôtel pension « Repos de la côte » en Landévennec

Petit hôtel – pension de famille – repas – sert à boire et à manger selon l'expression consacrée de l'époque, soit 1868 si la date du linteau de la porte d'aujourd'hui correspond à la date de construction de ce bâti qui existe encore.

A l'entrée du hameau de Gorreker, surnommé le « Repos de la côte », cet ancien hôtel est construit sur la fameuse côte de crève-cœur. Vue magnifique sur l'Aulne Maritime à partir du pignon nord. Ce fut aussi un bureau de poste...

Des voyageurs de commerce, des touristes Brestois, des membres des familles des marins de l'escadre de réserve, des visiteurs de l'Abbaye, y séjournaient.

Villa de la famille Crouan puis Farge en Landévennec

Au coeur de la photo, l'ancien garage automobile.

Détail d'un portail.

La famille Crouan d'origine brestoise est propriétaire des terrains encore vierges de Port Maria en Landévennec. La seule construction visible est un poste de douane sur la rive. Alexis Crouan fait exécuter le plan d'une villa par l'architecte Abel Chabal (père de Gaston Chabal connut pour ses maisons bourgeoises à Morgat). Ce serait le premier projet architectural de l'éminent cabinet brestois Chabal en presqu'île de Crozon. L'élévation commence en 1876.

Ensuite, les biens sont vendus à un entrepreneur de conserverie de Logonna en 1915. Ce monsieur Madec revend en 1922 à la famille Farge. C'est sous ce nom de Villa Farge, que le bâti est connu durant longtemps parmi les habitants.

L'installation de Monsieur Crouan n'est pas tout à fait une circonstance "touristique" comme cela va être la cas des prochaines constructions Chabal qui vont enorgueillir des industriels qui rêvent d'une cité balnéaire en presqu'île pour en jouir et spéculer si nécessaire. Alexis Crouan vient de se marier à la petite fille (Joséphine Imhoff) du Docteur Bavay propriétaire des ruines de l'abbaye de Landévennec. Précédemment, le Docteur Bavay et les anciens possédants monnayaient les pierres de l'édifice religieux qui était voué à la disparition pure est simple. Il n'est donc pas impossible d'envisager que quelques pierres de la villa aient une origine "religieuse" comme dans plusieurs constructions locales de l'époque.

La famille Crouan serait d'origine Irlandaise. L'installation en France se fait au 18ème siècle en région parisienne sous le patronyme de Crowan. Puis les affaires amènent les négociants à Brest pour devenir armateurs au 19ème siècle.

Les familles riches de Brest investissent en presqu'île pour diversifier leurs actifs. Les résultats financiers sont souvent modestes en l'absence de développement économique significatif.

Maison de l'architecte Albert Cortellari

Maison de l'architecte.

Albert Cortellari, fils de maçon imigré Italien, rêve, enfant, de devenir artiste peintre. Son père l'inscrit dans la section architecture aux Beaux-arts de Rennes. Le jeune architecte (diplôme en 1945) revient à Brest, ville détruite par la seconde guerre mondiale. L'administration qui gère la reconstruction de la ville recrute des architectes pour éditer des plans à la chaîne et reconstruire vite car les habitants vivent dans des baraques à l'écart du champ de ruines. Les dernières baraques appelées les bidonvilles disparaissent enfin en 1972.

Sa première mission est de rénover le quartier moins atteint de Kergonan. Lui-même installé dans une baraque, cette dernière est atteinte par une poutrelle d'acier lors de l'explosion du cargo norvégien Ocean-Liberty du 28 juillet 1947. L'architecte est ensanglanté.

La tâche se poursuit par des dessins d'immeubles plus ou moins identiques. Les matériaux manquent, l'argent aussi, rien n'est prévu pour la création artistique dont tout architecte rêve, Cortellari le déplore.

Les entrepreneurs déposent quelques échafaudages sur des terrains pour obtenir des subvensions  et dès que les contrôleurs passent leurs chemins, l'échaffaudage est démonté pour être remonté sur une autre parcelle...

Les dommages de guerre versés aux victimes des destructions font l'objet de transactions et de reventes plus ou moins légales...

La cabinet d'artichecte grandit, la ville aussi, l'aisance est acquise. Au résultat, ce sont des milliers de logements construits sur des plans Cortellari.

L'architecte s'intéresse au manoir de Kéroual qu'il rénove et sauve de l'abandon depuis l'incendie planifié par l'armée allemande qui l'avait occupé durant la guerre. Manoir où vécut Louise de Kéroual, envoyée par Louis XIV à la cour d'Angleterre au titre d'espionne. Elle fut la maîtresse du roi Charles II, eut un fils, en fut gratifiée par des titres de noblesse mais se perdit dans de mauvaises fortunes.

Petite revanche du destin, le fils d'Albert Cortellari, Jacques, devient artiste peintre...

La villa de Gorréker en Landévennec est à l'origine la maison privée de l'architecte construite en 1953. Le dessin est très représentatif de l'architecture de l'époque avec son toit plat incliné. L'hôtel Moreau de Roger le Flanchec est élevé dans un esprit similaire.

Magasins rue Saint Guénolé

L'épicerie communale ouvre pour les produits de première nécessité dans une commune sans commerce désormais.

Devanture remaniée après la fermeture du magasin, une fenêtre de remplacement monopolise l'ancienne entrée.

Lâge d'or des commerces de Landévennec gravé sur un linteau de porte.

Au-dessus de la porte l'emplacement de l'enseigne du commerce.

Après Trafalgar (1805), la Marine française est défaite. Brest est désertée. Tout est à refaire mais Napoléon 1er n'en a ni le temps, ni les moyens... Il faut attendre Napoléon III pour que la flotte française reprenne des couleurs et ceci jusqu'à la première guerre mondiale. Une abondance de navires toujours plus imposants qui encombrent le port de guerre de Brest. Le ministère de la Marine décide de créer une nouvelle zone de mouillage dans un méandre de l'Aulne au fond de la Rade de Brest, à proximité de Landévennec. L'escadre de réserve est constituée de 200 marins qui s'ennuient à bord, dans une immobilité totale en attendant une guerre. La population de Landévennec va croître régulièrement jusqu'en 1896 (1184 habitants) pour décroître ensuite.

La démographie suit parfaitement l'évolution de la présence des marins dans l'anse de Penforn. Progressivement, des navires à peine achevés, voire inachevés, sont amarrés en attendant des financements et des missions. Vite dépassés techniquement, ils sont surveillés un temps avant l'abandon par une poignée de militaires qui ne peuvent entretenir l'économie de Landévennec en naufrage. Le cimetière de bateaux va devenir un revenu récurrent pour la commune néanmoins insuffisant pour maintenir les magasins ouverts.

Cette vague d'expansion de la fin du 19ème siècle se traduit par de nouvelles constructions, des maisons au bord d'une nouvelle rue principale, la rue Saint Guénolé, entre l'abbaye et l'église. Des maisons à un étage dans lesquelles un magasin est installé au rez-de-chaussée alors que les commerçants investisseurs logent au premier. Certaines maisons anciennes sont élevées d'un niveau pour transformé le bâti en immeuble de rapport.

Des commerces qui sont avant tout des débits de boisson doublés d'une épicerie ou autre activité commerciale parallèle. Certains débits sont plus cabaret que boulanger... Et d'autres miches y sont pétries et enfournées... Landévennec, "terre sacrée", est devenue un lieu de débauche... Les bagarres y sont nombreuses, les disputes se règlent à coup de surin... Les tonneaux d'alcool et bouteilles en casiers arrivent par gabares ou vapeurs à Port Maria.

De cette période "décadente" ne subsiste que d'anciennes entrées – vitrines de propriétés privées.

Maison Reine Meunier

La maison Meunier rue de l'église.

Un immeuble propriété Salaun depuis le 18ème siècle ouvre au 19ème siècle une auberge destinée aux voyageurs de passage avec quelques chambres aux étages. Une fille Salaun et son mari Pierre Meunier, ancien marin de la frégate « La Sirène » font tourner la boutique avec comme aide une autre sœur Salaun : Reine née en 1852. Cette dernière devait avoir un grand sens du commerce et une personnalité prégnante puisque les Landévénéciens appellent la boutique « La maison Reine Salaun ».

Pierre Meunier ajoute une activité de boucherie et tue quelques veaux en arrière cour pour une clientèle locale vers 1881. Les abats sont jetés dans les vasières du sillon.

Au décès du couple, l'auberge est appelée « la maison Reine Meunier » alors qu'elle n'en hérite pas et qu'elle ne porte pas le patronyme de Meunier, cependant Reine Salaun en reste la commerçante attitrée sans doute jusqu'à un âge avancé.

Suite à une vente aux enchères, l'immeuble devient la propriété des époux Quinaou de Gorréquer en 1923. Ceux-ci se lancent dans la location de chambres. L'activité va décliner tout doucement, inexorablement. L'après seconde guerre mondiale et son appel à la modernité va clore cette location de chambrettes sans confort à des veuves ou des militaires peu pensionnés.

Mairie de Landévennec : construction

Construction en parpaings de mâchefer, solution économique des bâtiments civils et militaires du début du 20ème siècle.

C'est la loi du 14 décembre 1789, suite à un vote de l'assemblée nationale, contresignée par le roi louis XVI (16) que les paroisses de l'Eglise catholique sont reconverties en communes laïques. Le 20 septembre 1792, l'assemblée impose le transfert des registres de l'état-civil émanant des cures vers les mairies concernées. L'officier d'état civil de la mairie prend le relais administratif.

Les premières mairies rurales sont des biens loués dans le privé, les municipalités ne peuvent pas assumer financièrement la construction d'un bâtiment spécifique en tant que mairie. Le règne de la débrouille municipale va perdurer partout en France.

En ce qui concerne la mairie de Landévennec, il en alla de même. Premier maire « recensé », Jacques Salaün :1827-1829. 12 maires plus tard, voici le mandat de Jacques le Goff : 1929-1935. Durant un siècle, les fameuses archives sont un problème récurrent de par l'encombrement, le maintien en ordre, et la conservation.

Dans le Bulletin du Syndicat d'Initiative de Landévennec n°5 datant de janvier 1984, un feuillet signé de Roger Lars, lui-même maire, décrit une période épique de l'administration municipale. En voici quelques traits repris :
• En janvier 1881, le maire Victor Ely, en fin de mandat, s'exprime par courrier postal à l'endroit du préfet pour l'informer qu'il garde les archives à son domicile. Le préfet lui conseille par retour, de stocker les dossiers à l'école.
• Amédée Planet, directeur de l'école des garçons, dispose des archives dans le secrétariat de mairie qui n'est autre que son logement de fonction ceci de 1897 (prise de ses fonctions de secrétaire de mairie) jusqu'en 1920 où il souhaite se retirer. Les votes (élections diverses) se font à l'école après déménagement des archives et installation des isoloirs. Une manutention atreignante qui durera jusqu'en 1932.
• La commune de Landévennec, guère plus argentée que les autres communes de la presqu'île, loue désormais un rez de chaussée chez l'habitant entre 100 fr (1920) à l'année, jusqu'à 300 fr en 1930.
•  Il faut donc attendre la mandature de Jacques Le Goff pour l'acquisition d'un petit terrain en centre bourg. Un premier terrain privé de 60m² (10 fr le m²) face aux Monument aux Morts est repéré depuis quelques mois et fait l'objet d'une promesse de vente le 2 août 1930.
• L'expert Paul Richard propose au conseil municipal du 1er juin 1930 un projet de construction de 16583,90 fr. La mairie s'emploie à emprunter 17000 fr à la Caisse des Dépôts et Consignations sur 20 ans avec un taux de 5%. La préfecture alloue une subvention de 1000 fr. Tout semble en bonne voie quand un nouveau terrain plus central de 74m²40 (15 fr le m²) est proposé par Jean Borvon. Achat au 1er février 1931.
• Une adjudication (12 décembre 1930) est tentée auprès des entreprises de construction mais le prix de l'expertise est trop juste. L'entrepreneur local Pierre Laurent fait cependant un devis de 19213,90 fr qui sera finalement accepté avec pour conséquence l'obtention d'un nouveau crédit complémentaire de 5000 fr sur 10 ans (taux 5%) auprès de Jean-Marie Borvon.
• Travaux réalisé entre le 1er avril et le 31 octobre 1931, comme convenu, à hauteur de 20102,75 fr.

Depuis la mairie, sur sa place éponyme, résiste aux évolutions administratives aux transferts de compétences de la communauté de communes...

Il n'est pas rare d'entendre les édiles se plaindre des contraintes venues d'en haut. A la lumière de cette élévation « poussive  » d'un local décent dédié à des fonctions légales imposées, sachant que les difficultés furent du même ordre quand il avait fallu construire les écoles obligatoires et normalisées, on comprend que l'autorité centrale, vive dans la décision, estime mal les répercussions de ses choix, hier comme aujourd'hui.

48° 17' 32.6" N
4° 16' 3.9" O

Château du roi Gradlon

Lieu supposé du châteu du roi Gradlon.

Pointe Sud de la parcelle royale.

Sur le cadastre Napoléon du 1er février 1831, une « vaste parcelle », en l'occurrence la n°1125, en plein cœur du bourg de Landévennec, porte la mention « emplacement du château du roi Gradlon protecteur de l'abbaye ». La correspondance de la localisation d'alors avec le cadastre actuel s'établit au parking, au carrefour de la Route Neuve (inexistante alors – tracé dans les années 1930), de la rue de l'Eglise (anciennement) / rue St Guénolé et de la place de la Mairie. Sur les cartes d'Etat-Major du 19ème siècle, la parcelle est boisée, entourée de terres agricoles, avec peu de maisons aux alentours. Dans les vues satellitaires des années 1960, la parcelle est un terrain vague.

Le roi Gradlon est stipulé dans le second livre de la Vie latine de saint Guénolé vers 884 par l'abbé Wrdisten.

Le cartulaire de Landévennec du 11ème siècle est un manuscrit de 164 pages qui retrace l'origine de l'abbaye et son évolution complète mais il fut aussi rédigé par des moines plusieurs siècles après l'installation de la communauté religieuse et n'avait pas une vocation de rigueur historique mais cultivait l'intention d'embellir la réalité pour la rendre plus précieuse.

Le cartulaire cite trois Gradlon : Gradlon Meur, Gradlon Flam, Gradlon Plonéour, tout en s'attribuant des liens privilégiés avec Gradlon Meur (le Grand) qui aurait fondé la Cornouaille bretonne.

Des historiens tentent d'assimiler les Gradlon Meur, Flam, Plonéour à des seigneurs locaux sous l'autorité d'un roi Gradlon...

La donation des terres de l'abbaye par le roi Gradlon (Meur ou autre) en faveur du moine Guénolé est une assertion non corroborée par le moindre texte connu. Plusieurs lieux connaissent de supposés vestiges ou sites ayant été le château du roi Gradlon. Les plus proches sont Quimper, Quimperlé, Locronan... L'évocation d'un château du roi Gradlon à Landévennec reste nébuleuse. L'existence de fondations souterraines en ces lieux n'est pas encore prouvée... Par contre, il est vrai que certains seigneurs aménageaient de petite place forte en des points stratégiques de leurs fiefs. Il n'est donc pas impossible qu'au 5ème siècle, il y ait eu une fortification pour contrecarrer un débarquement ennemi, ces derniers étant forts nombreux, locaux ou lointains. La rade de Brest et la rivière Aulne ont connu des incursions guerrières menaçantes durant des siècles.

Il est de toute probabilité que le moine Guénolé, venu en ermite ou avec quelques frères, ait négocié son installation avec un notable gallo-romain, propriétaire des terres, conquit par la spiritualité monothéiste de ces étrangers aux apparences humbles et aux savoirs si impressionnants. Certains écrits évoquent des propriétaires, seigneurs à Châteaulin sans certitude.

L'arc triomphal de l'enclos paroissial de l'église d'Argol porte un statuaire du roi Gradlon.

48° 17' 34.3" N
4° 16' 5.2" O

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