La villa Bellevue - Peugeot derrière les cabines de bain.
Avant que des hôtels touristiques ne soient construits,
chaque été voit une dizaine de cabines de bain posée sur l'herbe du rivage
à deux doigts de la mer, juste au contact du sable. Elles ne peuvent être
maintenues l'hiver parce que la moindre forte marée sous la tempête les
aurait emportées. Il y a encore peu de villas à l'arrière, ce sont les
années 1880.
Plusieurs hôtels mettent à disposition des cabines de bain saisonnières
tels que le Grand Hôtel de la Mer et l'Hôtel de la Plage dès leurs constructions.
Ces cabines de bois peint sont la signature attendue d'une station balnéaire
digne de ce nom. La société immobilière commanditée par la famille Peugeot
et quelques associés (Société Richard et Compagnie) prennent possession
d'une bande de terre en bord de mer qu'ils aménagent en terrasse surélevée
et barrée d'un mur maçonné et sur laquelle ils élèvent des cabines permanentes
à partir de 1890. Les cabines sont protégées de la mer.
Certaines villas sont des locations liées aux hôtels, il était inconcevable
que des clients des hôtels bénéficiassent de cet avantage sans qu'une
prestation supérieure n'en disposât point.
Ce sont ajoutées une soixantaine d'autres cabines de propriétaires de
villas qui ont pris l'habitude d'occuper le domaine maritime... Il semblerait
que le terrain des cabines de bain de Morgat n'ait pas de propriétaire
comme certaines sources semblent l'affirmer...
Des artistes réputés ont représenté cette tranche d'un passé aux apparences
heureuses comme l'a fait le peintre Henri Lebasque avec ses couleurs bonheur.
Dans la nuit du 11 et 12 juin 1906, quatre cabines de bain sont dégradées par des actes de malveillance perpétrés par des inconnus. Alfred Alesté, boulanger à Crozon, est propriétaire de deux des cabines et déplore un préjudice de 100 francs. Mr Armand Peugeot déplore un dégât de 50 francs sur la sienne et Mr Alfred Fallot (ancien gérant de l'entreprise Peugeot fils – résident Suisse est propriétaire d'une villa proche de celle des Peugeot) déplore enfin une dégradation de 150 francs en ce qui le concerne. Les actes de vandalisme sont récurrents et les coupables rarement identifiés.
Un club de plage d'aujourd'hui.
Un second.
Par le passé - Le club des Bélugas - Mickey (sponsor) de
la plage de Morgat existait depuis 1961 et restait en activité à chaque
saison estivale pour accueillir les enfants et leur faire faire des activités
ludiques chaque jour (sauf dimanche). L'esthétique du club de plage conserva
ses couleurs initiales durant son exploitation, le rouge et le blanc.
Les activités évoluèrent selon les nouvelles attractions au goût du jour.
Il fut un temps où un club de plage bien géré était une saine entreprise.
Le public adhérait aisément à l'esprit ludique qui y régnait, celui-ci
était en vogue. Mais il y avait aussi, les gestionnaires qui avaient un
talent plus ou moins développé pour faire fructifier les affaires. Les
Morgatois se souviennent encore d'un certain Monsieur Boucher qui avait
organisé des séances de ski nautique à une époque où ce sport enthousiasmait
les vacanciers. L'animateur poussait le moteur de sa vedette juste comme
il faut, quand il le fallait, pour que le skieur tombât à l'eau sans danger
aucun. La facturation se faisant au temps écoulé, de petits bénéfices
supplémentaires arrondissaient le chiffre d'affaire au delà des espérances.
Un club de plage placé à l'Est de la plage de Morgat à proximité des cabines
de bain.
En 2017, le club est déplacé au cœur de Morgat et de sa plage. Le gestionnaire
est devenu la municipalité. Puis disparaît ensuite.
Le Béluga ou baleine blanche est un mammifère vivant dans les eaux froides arctiques, animal au comportement sociable, il subit les effets néfastes de l'activité humaine dont la pollution. Son état de santé se dégrade et sa reproduction semble perturbée.
Création d'un nouveau club de vacances en 1997. Le club des Kadors proposait des jeux, des déguisements et l'incontournable trampoline. Des concours de châteaux de sable étaient récompensés par des cadeaux offerts par des sponsors locaux. Club d'été désormais fermé.
Il a existé un autre club de vacances aux couleurs bleues, celui des Cormorans.
la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) autorise en 2020 la destruction d'une cale en béton armé brisée par la mer. Certaines marées sont violentes, les galets circulent et forment un "tapis roulant". Le béton bien féraillé ne résiste pas à la torsion, le passage à l'inclinaison incertaine devenu dangereux se devait d'être enlevé avec l'obligation d'en retirer les gravats... Il fut un temps où cette considération ne fut pas envisagée... Pour mémoire, le décision est venue en fin de confinement de l'épidémie Covid 19 qui a permis la nidification de couples de Grands Gravelots sur la plage facilitant l'évacuation des déblais... Il fallut prévoir un détour. Double leçon de la nature qui, écoutée, dicte sa loi bien plus lucide que la logique de construire une cale sur des galets libres ! Le tout sur une coulée de glaise... La zone, dans un lointain passé, était boisée puis devint une tourbière avant d'être une plage...
La cale est enlevée suite à un accident. Une femme s'est brisée la jambe en l'empruntant. L'administration départementale a délivré une injonction de destruction. Aucun projet de reconstruction n'est alors envisagé dans une zone où la mer tente de passer sous la chaussée dans une zone basse de submersion.
Cribleuse tractée à transmission hydraulique d’une largeur
de travail de 2,1 m, pour un godet de récupération de 2,4 m3 dont la hauteur
de déversement est de 2,53 m ceci vers une remorque externe avant enlèvement
définitif. Le pick-up et le tapis sont entraînés chacun par un moteur
hydraulique dont la puissance s'adapte à la prise de force, indépendamment
de la vitesse d’avancement. La cribleuse est équipée de pneumatiques basse
pression de largeur 550. niveau sonore :70 dB Profondeur de travail maximale
25 cm qui permet d'oxygéner le sable et surtout de prélever les galets
indésirables, les déchets plastiques, verres, métaux, les déchets organiques
telles que les algues, les laisses de mer plus généralement... Tamisage
par secoueurs en caoutchouc. Sables secs ou humides peuvent être criblés.
Une zone échappe au tamisage, l'extros dédié aux grands gravelots qui
depuis le premier confinement humain suite à l'épidémie du Covid 19, considèrent
que la plage de Morgat est un lieu de reproduction idéal !
La cohabitation humaine et animale semble possible mais fragile ! L'expérience
morgatoise ne reste pas moins très intéressante et a le grand mérite d'exister.
ESSI
L'assemblée générale s'est réunie le dimanche 9 août, à l'école maternelle
de Morgat, sous la présidence du docteur Le Couteur.
Etaient présents: MM. Thiébaut, président de l'Essi du Nord-Finistère
; Bott, Raillard, Le Roux, Donnard père, Piriou, Bouillonnec, Belbéoch,
Daniel, Berneron, Heurtant, Chabal, le docteur Lemoine, Ansel et Bergerot.
En ouvrant la séance, le président remercie les personnes présentes, et
particulièrement M. Thiébaut, qui s'est dérangé pour assister a l'assemblée
générale de la section de Morgat.
L'action de l'Essi de Morgat se manifeste par des progrès lents, mais
continus. Les commerçants de la région commencent à se persuader de l'utilité
de notre groupement ; quelques-uns ont loué des cases pour le panneau-réclame
du bureau de l'Essi. La propagande commence à porter ses fruits. Il est
nécessaire par le temps qui court de grouper toutes les bonnes volontés,
d'insister auprès des pouvoirs publics pour obtenir les améliorations
indispensables et les commodités que les touristes sont en droit d'exiger
d'une plage aussi connue et aussi fréquentée que Morgat. La taxe de séjour,
qui permet déjà à des plages moins importantes de la côte nord de faire
des progrès rapides, ne peut être accordée qu'aux municipalités décidées
à réaliser l'effort nécessaire. L'électricité, l'eau potable et les égouts
constituent les conditions indispensables.
Crozon et Morgat auront très vraisemblablement le courant électrique l'an
prochain. Il convient de féliciter la municipalité d'avoir enfin pris
la décision attendue depuis si longtemps. Pourquoi faut-il que le projet
de l'adduction d'eau ne soit pas aussi avancé. Certes, nous n'avons pas
manqué d'eau cette année, mais l'eau de pluie n'est pas de l'eau potable,
et le Conseil supérieur d'hygiène exige une adduction d'eau chimiquement
et bactériologiquement pure.
La question des égouts est plus complexe, mais il importe qu'elle soit
amorcée au moins aux abords du port de Morgat, qui devient en mortes-eaux
un véritable cloaque. Ce tronçon, aboutissant derrière le môle, recueillerait
les eaux polluées de trois grands hôtels et de tout le village.
Le stationnement des automobiles sur la place publique de Crozon est en
progrès et les bancs ont été réparés. On ne saurait dire autant de bien
de la place de Loc'h, à Morgat. Le service de voirie, l'enlèvement des
ordures ménagères et des tessons de bouteilles sont toujours sensiblement
au même point.
La circulation devient chaque année plus difficile, et il semble vraiment
qu'entre Crozon et Morgat on soit arrivé au point où l'abstention des
pouvoirs publics serait suivie de véritables catastrophes. Déjà, la saison
de 1931 a compté quelques accidents sérieux, mais c'est miracle qu'il
n'y ait pas chaque jour deux ou trois enfants écrasés.
L'unique voie, étroite, sinueuse, trop bombée, sillonnée sans interruption
par des centaines de voitures et par de volumineux auto-cars, constitue
un danger public. Le projet d'une route neuve de Crozon à Morgat par Lesquiffinec
est en suspens après avoir fait l'objet d'études très avancées. En attendant
que les crédits soient votés et le tracé définitif adopté, il est extrêmement
urgent d'élargir la route actuelle entre Crozon et l'entrée de Morgat.
L'élargissement à Morgat de la route en corniche paraît impossible, et
il est infiniment regrettable que l'on n'ait pas encore arrêté le tracé
d'une voie très large dans les terrains de seconde zone, à partir du lavoir
ou à partir de Toulc'har, pour aboutir à la place du Loc'h et rejoindre
la route du cap de La Chèvre. On pourrait alors réaliser un circuit en
huit à sens unique beaucoup plus sûr que la route actuelle. Il semble
également indispensable de classer le tronçon qui emprunte des quais pour
aller au môle. Le tournant de l'hôtel Sainte-Marine est très dangereux.
On l'éviterait en supprimant l'angle aigu qui fait face à l'hôtel et en
constituant là un vaste terre-plein terminé par une cale de béton pour
la descente et la montée des embarcations. Le coin du port est d'ailleurs
complètement ensablé et les immondices s'y accumulent.
Les nombreuses petites routes très fréquentées par les touristes sont
dans un état déplorable. Il faudrait obtenir le classement des plus importantes
en particulier de celle qui mène de l'entrée de Morgat au Portzic. L'entretien
de cette allée ombragée ne ruinerait pas la commune et serait de nature
à donner satisfaction aux riverains, qui paient a eux seuls une part importante
des impôts. Les sentiers d'accès à la plage sont également à peu près
impraticables.
La future chapelle de Morgat est en projet. L'Essi de Morgat ne saurait
se désintéresser de la question, car un grand nombre de touristes refusent
de venir à Morgat, parce que l'église est à trois kilomètres du village.
Malgré l'arrêté préfectoral, les cabines de bain deviennent chaque année
plus nombreuses à Toulc'har, et les piétons arrivant à la plage ne pourront
bientôt plus jouir de la vue de la mer. Nous espérons que M. l'ingénieur
des ponts et chaussées à Châteaulin voudra bien faire respecter les règlements
pour la saison de 1932. Il serait désolant que pour satisfaire quelques
familles on en vint à gâter le paysage dans cette partie de la plage d'où
l'on découvre un panorama admirable.
En terminant, le président regrette que la municipalité de Crozon n'ait
pas cru devoir maintenir la subvention qu'elle versait jadis à l'Essi
de Morgat. Quelles que soient les raisons invoquées, il est navrant que
M. le maire de Crozon se refuse à soutenir un groupement comme le nôtre
qui ne vise que le progrès et la richesse du pays. Les municipalités voisines
reconnaissent les services rendus par les Essis en augmentant chaque année
les subventions. N'est-il pas évident que l'avenir de la commune de Crozon
est étroitement lié à l'essor de Morgat. Espérons que les rapports entre
la municipalité et le Syndicat d'initiatives finiront par devenir meilleurs
pour le plus grand profit de tous.
M. Thiébaut prend ensuite la parole pour féliciter la section de Morgat
de son activité et montrer le progrès réalisé par l'Essi du Nord-Finistère.
Il rend compte de l'avancement de la cale du Fret, qui sera terminée avant
la fin de l'année grâce à la Chambre de commerce de Brest, et qui intéresse
d'une façon toute spéciale l'essor touristique de la presqu'île. Il fait
adopter un vœu tendant à la création d'un matériel nautique capable
de transporter les automobiles et les camions de marchandises de Brest
au Fret. Ce vœu est accepté à l'unanimité.
Il annonce ensuite l'édition d'un nouveau dépliant, qui nécessitera un
effort financier auquel participera la section de Morgat.
Vœux adoptés par l'assemblée générale.
Vœu pour la réalisation aussi proche que possible de l'électrification
de Morgat. Vœu pour la reprise des études d'adduction d'eau potable
en quantité suffisante pour subvenir aux besoins d'une population qui
peut être doublée pendant la saison d'été. Mise à l'étude d'un réseau
d'égouts en commençant par celui du port de Morgat.
Vœu pour l'amélioration de la route Crozon-Morgat, soit par l'élargissement
de la voie actuelle jusqu'à l'entrée de Morgat, soit par la création d'une
nouvelle route passant par Lesquiffinec. Etablissement immédiat d'une
route en seconde zone entre l'entrée de Morgat et la place du Loc'h, circuit
en huit avec sens unique. Classement du tronçon allant de la place du
Loc'h au môle et suppression de l'angle aigu au voisinage de l'hôtel Sainte-Marine.
Vœu pour la création d'une poste auxiliaire à Morgat et pour la présence
permanente pendant la saison, tout au moins, d'un monteur à Crozon, pour
les réparations urgentes. Le service téléphonique a été incontestablement
amélioré en 1931, et il convient d'en remercier l'administration.
Vœu pour obtenir de la municipalité un service de voirie plus matinal
et plus régulier avec application de sanctions sévères contre les personnes
qui déposent des détritus sur la plage ou sur les voies publiques.
Le président lève la séance.
Morgat, le 15 octobre 1931.
Le président, docteur LE COUTEUR.
Le secrétaire, BERGEROT.
Dans les années 1920, est fondé le Syndicat d'Initiatives
de Crozon-Morgat. L'acronyme ESSI (commun à tous les SI) reprend l'astuce
de la compagnie pétrolière Standard Oil SO qui devient ESSO pour une meilleure
prononciation. Par manque de fonds, les premières années de l'ESSI se
passent dans la villa "Pré Fleuri" de madame Bonain. Puis un
bureau provisoire est construit à l'entrée de Morgat.
A la lecture des doléances datant de 1931, on s'aperçoit que plusieurs
décennies écoulées, les problèmes subsistent, en vrac...
La chapelle
fut en effet construite puis déconstruite.
La route corniche fut élargie mais l'érosion est venue contrarier cette
commodité.
L'ensablement de Morgat est toujours d'actualité.
Les cabines de bain font toujours l'objet de débats variés.
Si le réseau téléphonique est bien présent, l'arrivée de la fibre optique
s'est fait attendre. La fibre arrive mais l'état du port, poumon économique
local, est en rade !
Quant aux eaux usées, aux égouts, à la qualité des eaux de baignade au
sortir des exutoires, discussions inflammables dans les troquets !
Les problèmes de stationnement survivent l'été.
Le transrade... Liaison maritime entre le Fret et Brest... Un projet ranimé
périodiquement surtout en période électorale.
L'électricité sur le môle a bien existé mais fut supprimée... Idem pour
le bureau de poste...
Le Loc'h inonde
les gazettes...
ETC.
Sinon, il n'y a plus d'angle droit au pied de l'ancien Hôtel St Marine
devenu logements et restaurant. Le terre-plein est devenu une place pavée.
Une cale permet la mise à l'eau des embarcations mais comme un port de
plaisance existe, la cale n'a plus d'usage et est devenue un point d'entrée
des vagues submersion.
Le risque de manque d'eau potable en été est levé en 2022 par la construction
d'un réservoir à forte capacité sur les hauteurs de Crozon...
La rue passant par Lesquiffinec est en service.
Plublicité en faïence.
L'exutoire des eaux du Loc'h sur la plage à gauche.
L'office à deux pas de la plage.
Office de tourisme de Crozon – Office de tourisme de Camaret-sur-Mer.
La quartier de Morgat est sous administration de Crozon
au grand dam des Morgatois qui avaient espéré une « libération » de la
même manière que Lanvéoc s'était dépêtrée de l'influence crozonnaise (fin
19ème). L'impôt de Morgat étant trop faible, la commune n'aurait pu se
financer ce qui mit un terme à l'indépendance morgatoise. Le projet fortement
encouragé par les notables, extérieurs à la presqu'île de Crozon, fraîchement
débarqués par l'attrait de la station balnéaire naissante, avaient revendiqué
cette liberté de gestion considérant Morgat comme une station d'avenir
et Crozon un bourg du passé. Ils durent reconvertir leurs ambitions dans
une lutte sans merci avec la municipalité pour obtenir un local et des
moyens financiers pour valoriser la station. L'ESSI de Morgat occupa longuement
le théâtre des initiatives pour embellir Morgat et diffuser des envies
touristiques avant la seconde guerre mondiale. Les bagarres entre l'ESSI
et le conseil municipal furent épiques. Puis vint le temps des vacances
incontournables. Les familles venaient en voiture au bout du monde, tournaient
en rond, campaient à la sauvage sur les rivages et ce fut alors le grand
réveil, chaque commune devait avoir son office de tourisme et au plus
haut de la vague, Crozon s'offrit un bâti annexe à la croisée des chemins.
Une construction arrondie pour être dans le vent, un bureau d'accueil
à une époque où la communication était en papier glacé avec de belles
photos en couleurs exagérées... Morgat et ses alentours en dépliant que
l'on égarait dans les fourrés à la moindre rafale maritime...
Signe des temps, le 3 décembre 2007, l'office recevait un pupitre d'accueil
pour une « poste nouvelle génération ». Nouvelle formulation qui indiquait
que la poste du quai de Morgat avait rendu l'âme et qu'un service d'agence
postale réduit allait prendre le relais par le biais d'une convention
entre la commune de Crozon et la Poste. Une employée de l'office du tourisme,
tous les matins de la semaine, se transformait en postière amène. Employée
rémunérée par la Poste. C'était une convention de 9 ans qui se voulait
durable et reconductible. Il y avait la prise pour l'ordinateur mais pas
encore l'ordinateur... Ce qui devait durer, ne dura pas... L'annexe de
l'office du tourisme redevint une agence touristique estivale. A la saison,
on y ajoutait des saisonniers qui renseignaient les touristes hébétés
qui se demandaient ce qu'il était possible de visiter pour éviter l'ennui
en famille... L'ennui, seul, se dissimule à l'ombre de la solitude, mais
en famille, cela se communique et devient un sujet de mécontentement conjugal.
Septembre 2022, coup de tonnerre dans le ciel du tourisme local. La municipalité
envisage de démolir l'office de tourisme de Morgat et ses toilettes publiques
gratuites. Une démolition plus ou moins argumentée par le risque d'inondation,
non pas de l'office, mais de toute la place et son arrière place causé
par la difficulté d'évacuation de la zone humide en période de forte pluie.
Des eaux de ruissellement qui peinent à rejoindre la mer à marée haute.
L'office serait construit sur une buse d'évacuation qui pourrait nécessiter
une amélioration...
Eté 2023. L'office reste ouvert et peuplé de touristes à brochures. Septembre
octobre 2024 : démolition !
Juin 2023.
La stèle avec son allure de menhir, sans en être un, rappelle
le départ de bateaux morgatois pour rejoindre la France Libre. Dès les
premiers jours de la seconde guerre mondiale, des pêcheurs ont embarqué
sans l'ombre d'une hésitation pour l'Angleterre en quittant tout, rien
que pour refuser l'occupation allemande et se battre dès que possible.
La stèle porte la mention : "A ceux pour qui la mer fut la voie de la
liberté". Elle se trouve sur un ancien terrain militaire cédé à la commune
en 1883, plus précisément sur les lieux de l'ancienne batterie côtière
Ty du.
48° 13' 48.8" N
4° 30' 6.8" O
La mairie de Crozon s'est vue dotée, à sa demande, d'une
des hélices de la Jeanne D'Arc de 6.36 tonnes en 2014. L'hélice commémore
les 46 ans de service du navire école. Installation en bord de mer à l'été
2015 sur des pavés déclassés du quai du Kador refait lors de la rénovation.
Elle séjourne désormais sur les anciennes terres militaires de la batterie
Ty du en service jusqu'en 1815.
Tranchante à souhait, il fallut ajouter une balustrade pour éviter les
accidents que l'on avait omis d'anticiper.
La commune de Lanvéoc présente un monument hommage dédiée à la fameuse "Jeanne D'Arc".
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Chapelle Notre Dame de Gwel Mor Fontaines Excursion vers les grottes marines Hôtels d'antan Ile Vierge Immobilier Les magasins d'avitaillement, anciens, de saison... Menhirs : alignements de Ty-ar-C'huré Moulin à vent Port de Morgat Quartier du Portzic Plage et littoral Chemins, venelles, rues Vague submersion Villa Gradlon Villas de Morgat