En fond, les extensions du cimetière datant de 1972.
Le monument aux Morts dans sa seconde perspective.
Le monument aux morts d'Argol rappelant les noms des soldats
victimes des deux guerres mondiales eut une installation difficile et
connut des atermoiements nombreux. Le projet de la mairie se concrétisa
à l'issue du conseil municipal du 20 septembre 1920 qui fit savoir qu'il
en coûterait 2058 francs et que la municipalité disposait de 445 francs.
Les familles argoliennes en souffrance, ayant perdu parfois des frères,
et les habitants de la commune ne tardèrent pas à réunir la somme par
des dons. Un premier projet envisageait un statuaire de soldat de 0,66cm
au sommet de l'édifice... Projet abandonné, une croix fut préférée.
Lors du conseil municipal du 6 février 1921, le plan du projet (conservé
aux archives départementales), présenté sous la forme d'un croquis à main
levée, indiquait que le monument se trouverait à 3,41m de l'arc triomphal
de l'enclos paroissial et ceci dans le cimetière. La municipalité n'étant
pas libre de ses constructions dans une zone classée monument historique
(église et arc triomphal depuis 1914), elle se devait d'obtenir l'approbation
de la commission départementale des sites classés chapeautée par le Ministère
de l'instruction publique et des Beaux Arts. Cette commission s'opposa
à ce projet (26 juin 1922) par le fait de sa trop grande proximité de
l'arche protégée. Le monument « moderne » avec des plaques de marbre blanc
recevant les noms des défunts heurterait la vue d'ensemble. Les noms devront
être gravés dans le kersanton directement et le monument installé en retrait.
La mairie obtempéra et obtint le permis de construire le 12 août 1922.
Le monument fut réalisé par un marbrier de Châteaulin nommé Scaon et édifié
en "léger" retrait mais avec les marbres blancs en 1923.
En 1952, 30000 francs furent débloqués par la mairie pour restaurer le
monument aux morts qui penchait et qui avait perdu une plaque mémorielle...
Depuis 1922, régulièrement, la mairie d'Argol recevait des avis de la
commission des monuments historiques pour que le monument fut déplacé.
Cela se concrétisa en 1973 pour se retrouver en sa place actuelle, reconstruit
sur deux anciennes tombes. L'une d'entre-elle est celle du notaire Noël
Noury bien connu en des temps révolutionnaires, mort en 1809 et dont la
table de la sépulture est adossée contre l'ossuaire. L'autre tombe serait,
selon certaines sources, celle du curé Le Jollec de 1794.
48° 14' 47.4" N
4° 19' 2.1" O
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