Une vipère écrasée sur la chaussée.
La Vipère péliade – Vipera berus – est un serpent venimeux
c'est à dire que sa morsure favorisant l'injection d'un venin, déclenche
chez l'humain des malaises si la quantité injectée est faible (c'est souvent
le cas) ou la mort si la quantité de venin est importante ce qui suggère
une morsure plus longue. La règle de base est de s'immobiliser si possible
et d'appeler des secours. Si se déplacer est impératif, il faut le faire
tranquillement, à respiration lente, afin de ne pas pas faire circuler
précipitamment le venin par les voies sanguines. Toute autre pratique
n'est pas conseillée.
La Vipère péliade se reconnaît par un trait épais en zigzag sur son dos
écaillé. Couleur marron foncé à noir. Une ligne de pointillé de chaque
côté, moins visible cependant, est présente. Le reste du corps est marron
clair à gris selon les spécimens. La taille adulte de cette vipère est
de 80 cm en moyenne. Les vipéreaux ont déjà le fameux zigzag sur le dos.
La presqu'île de Crozon en « regorge » (toute la Bretagne tout autant)
y compris sur les circuits touristiques tel que le sentier de grande randonnée
(GR34). Malgré la foultitude estivale, légèrement chaussée jusqu'à la
sandalette, les accidents sont très rares et parmi les dangers touristiques
les plus fréquents et les plus sous-estimés, il faut citer la détestable
« collision » avec les tiques porteuses de la maladie de lime.
Ces vipères sont sourdes et myopes, il est donc inutile de brailler et
de gesticuler pour les effaroucher.
Elles vivent dans les fourrés broussailleux, rarement dans les bois, mais
dans des milieux éventuellement humides malgré tout. Ce sont des endroits
inhospitaliers pour l'humain de base sauf pour les chasseurs de tous poils
et plumes. Par contre, leur terrain de chasse favori est la végétation
basse comme une lande
bretonne afin de capturer tous les petits animaux de la taille d'une souris
et guère plus gros dans la plupart des cas. Une brève morsure d'immobilisation
et la proie est gobée. Il s'ensuit une longue pause digestive au soleil
sur des pierres chaudes ou un lit d'herbes sèches pour que le corps atteigne
les 33° idéaux au métabolisme du reptile. C'est souvent là que les vipères
croisent le chemin des hommes marcheurs scrutant les paysages idylliques.
Une Vipère péliade est un serpent très peureux et hypersensible aux vibrations
du sol. Au moindre doute, la fuite est une garantie de survie. La très
grande majorité des confrontations Vipère péliade / homme se résume à
un évitement furtif de la rapidité de l'éclair. Malheureusement si la
vipère est piétinée ou acculée sans possibilité d'en réchapper, elle mord
en désespoir de cause. Bien souvent la distance où l'on surprend une vipère
étourdie est de l'ordre du mètre. Une distance trop grande pour être attaqué,
il est donc inutile de jeter des cailloux pour tenter de tuer l'animal
d'autant qu'en période nuptiale, il est possible qu'il y ait un-e partenaire
dans les parages. Mieux vaut attendre quelques secondes avant de poursuivre
son chemin en tapant le sol pour envoyer des vibrations qui assureront
la panique chez les vipères. Dernier petit détail, les vipères ont un
fort odorat. Vous sentez l'eau de toilette, le déodorant, les fragrances
les plus coûteuses ; vous devenez sur le terrain des serpents un ennemi
d'une odieuse puanteur qu'il faut absolument fuir !
La Vipère péliade est un animal dont la population diminue à cause de
l'empiétement humain sur son territoire. Certains pays en font un animal
protégé. Elle est la seule espèce de vipère, jusqu'ici, en presqu'île
/ Bretagne / Nord-Ouest de la France. La Vipère aspic préfère le Sud de
la Loire pour une chaleur plus intense et moins d'humidité ambiante.
Faune
Bourdon
roux - Bourdon
des pierres - Bourdon
terrestre - Abeille - Abeille
charpentière - Taon - Les
mouches - Moucheron
des éviers - Araignée
crabe - Araignée
Epeire diadème - Araignée
Epeire concombre - Carabe
violet - Cétoine dorée
- Cardinal rouge - Criocère
du lys - Gendarme
- Chenilles processionnaires
- Nemate du saule (fausse
chenille) - Cicadelle
- Cercope - Hanneton commun
- Doryphore - Crache-sang
- Guêpe commune + reine
- Guêpe Poliste - Frelon
asiatique - Lamie tisserand
- Libellule Demoiselle Agrion
- Libellule déprimée
- Sympétrum strié - Punaise
verte - Punaise arlequin
- Punaise nébuleuse -
Syrphe - Criquet
du brome - Puceron vert
- Tipule Cousin - Otiorhynque
- Coccinelle à 7 points -
Lina du peuplier
- Fourmi genre Formica - Dasyte
émeraude - Oedémère Noble
- Acarien de l'ajonc - Cloporte
- Taupin acajou - Lucane
- Charançon
Méduses - Vélelle
- Ponte de calmars - Bucarde
- Telline - Crabe
coryste - Crabe vert Etrille
- Crabe araignée - Crevette
Bouquet - Dauphin - Dauphin
ambassadeur - Etoile de
mer - Vers Eulalie
- Hermelle - Huître
sauvage - Identification
des coquillages - Nasse
réticulée - Phoque - Pouce-pied
- Anatife - Tomate
de mer - Rorqual
- Baleine - Ligie
océanique - Oursin-cœur
- Serpule triangulaire
- Puce de mer / Talitre
Belette - Blaireau
- Martre des pins -
Chauve-souris - Cheval
breton - Chèvre - Chevreuil
- Ecureuil - Lapin
de Floride - Ragondin -
Musaraigne - Rat
brun
Crapaud - Triton
Lézard - Lézard
vert - Orvet - Salamandre
- Couleuvre à collier - Vipère
péliade - Hérisson
Escargot de mer - Escargot
des bois - Escargot
des jardins - Oxychilus
cellarius - Theba
pisana - Cochlicella
acuta - Escargot
de Quimper - Limace
Toile blanche
sur les plantes - Œufs
jaunes et roses sur les rochers
Malédiction ou bienveillance
de la chouette ?