Sémaphore du Toulinguet 1952-2019

Proche d'une ancienne batterie côtière de Vauban datant du 17 ème siècle, le phare du Toulinguet (1848) à gauche et le sémaphore (1952) à droite.

Rocher du Lion à gauche.

Parmi les missions de surveillance, il y avait les bulletins météo et les alertes aux tempêtes.

Pendant longtemps, il y eut un sémaphore à la pointe de Penhir qui était une zone militaire close. A la venue de l'armée d'occupation allemande, le 19 juin 1940, les sémaphoristes Français on fait sauter le bâtiment pour éviter que l'occupant ne s'en serve à l'encontre de la marine française en déroute. A l'issue de la guerre, l'Etat Major français hésite à reconstruire en place ou à profiter de l'occasion pour changer de position. Au final, la décision de construction date de 1949 et le site fut la Pointe du Toulinguet qui semble jeter un œil sur le vestibule du Goulet de la Rade de Brest. Outre la technologie radar en forte croissance technique alors, le maintien d'une visualisation humaine était rassurante pour les marins civils et militaires en transit.

Le nouveau sémaphore fut en service le 1er octobre 1952 et cessa son activité le 1er septembre 2019. Une tour de 12 mètres en béton composé de galets de plage des alentours à 55 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer d'Iroise.

Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) officia dans les lieux de 1979 à 1982.

Trois militaires veillaient en permanence. C'était un sémaphore de 2ème catégorie très apprécié des Camarétois qui partaient au large. Ils étaient en communication radio avec les sémaphoristes qui les voyaient naviguer. Ainsi dès la moindre anomalie, un échange radio se faisait et éclaircissait la situation. Il y avait une convivialité certaine au travers de cette surveillance à vue dont les réductions budgétaires n'ont pas tenu compte. Le sémaphore du Cap de la Chèvre bien mieux équipé et mieux entretenu concentre désormais la surveillance côtière.

Officiellement, l'ordre de fermeture émanant du ministre des Armées, Florence Parly (novembre 2018), entrait dans le cadre du renforcement de la chaîne sémaphorique de l’Atlantique. Un renforcement qui s'apparentait à une réduction des sémaphores secondaires et à une confiance totale envers la technologie radar en des points de veille plus épars.

Le sémaphore du Touliguet reste sur un terrain militaire fermé par les remparts du fort surveillés par la tour Napoléon.

Un ancien sémaphore de 1861 avait été construit un peu en retrait. Des vestiges subsistent.

Différence entre un phare et un sémaphore. Un phare est une lumière dont la diffusion est interprétée par les marins du large. Un sémaphore dispose de moyens de surveillance technique et entre en communication avec les navires du large sans émettre de faisceau lumineux.



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Après 1945

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