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Cap de la Chèvre

Le mémorial de l'aéronautique navale rend hommage aux aviateurs morts en service. Finistère Sud à l'horizon.

Un couple de cormorans.

Navigation dangereuse.

GR34

Poste d'observation français.

Randonnée du chemin côtier.

Le Cap de la Chèvre avec une plate-forme en béton support d'un projecteur militaire aujourd'hui supprimé. Les strates horizontales de la falaise ont contribué à la création de certaines grottes marines dont l'une fut surnommée longtemps par les Crozonnais, le "Temple grec". On y accédait au 19ème siècle par un chemin à flanc de falaise disparu désormais par l'érosion. Pas de surf à prévoir au Cap de la Chèvre, le spot le plus proche est la plage de la Palue (Palud).

La meunerie était une activité importante par le passé, la cap ne manque pas de vent. Un moulin sans ailes.

Le Cap de la Chèvre - Beg ar Chaor - est un site naturel classé depuis 1983 qui tire son nom de sa forme "vue du ciel". En effet certaines chèvres portent une barbichette sous le menton alors avec un peu d'imagination, cette pointe orientée vers le Sud y fait y songer. Les Bretons aimaient imager les lieux qu'ils fréquentaient.

Le site du Cap de la Chèvre desservi par un parking est traversé par le GR34 et constitue une étape de randonnée incontournable qui permet de visualiser plusieurs pointes rocheuses avancées du Finistère ainsi que des îles - Pointe du Van (Pointe du Raz) - Ile de Sein - Pointe de Pen-Hir - Pointe de St Mathieu - Ile de Ouessant, tout ceci par temps clair. C'est aussi un lieu extraordinaire pour contempler la formation des brumes de mer.

Le sémaphore et la batterie côtière rappellent la militarisation de ces lieux depuis la création de la batterie de Rouvalour. Une trace plus ancienne de la présence humaine subsiste au travers du dolmen de Rostudel. Plus en retrait de la côte, d'anciens villages ruraux traditionnels furent l'habitat d'une population locale dont la vie était partagée entre l'agriculture et la pêche selon les saisons et les oportunités du moment.

Dès le début du 20ème siècle, cette façon de vivre devient intenable, la pauvreté à longueur d'année est insupportable. Après la seconde guerre mondiale, les familles revendent leurs biens à des personnes venues de loin pour vivre dans des endroits rustiques qui les évadent de la ville à la belle saison. L'agriculture et surtout la pêche deviennent plus professionnelles ainsi les paysans-pêcheurs déplacés se font construire à la périphérie de Morgat des maisons tous conforts. Fini les étables, les cours fermées des pentys à l'abri des vents et des tempêtes. Aujourd'hui la lande est majoritaire et accueille une faune et une flore à découvrir avec minutie.