Batteries mobiles de missiles Crotale

Le 25 novembre 2001, déploiement de batteries mobiles de missiles Crotale en 4 sites de la presqu'île de Crozon. Les missiles de courte portée sont montés sur camions dédiés et positionnés à la Pointe des Espagnols et la base de Lanvéoc-Poulmic en ce qui concerne deux batteries qui furent réellement installées sur zone durant plusieurs mois.

La presse locale avait évoqué à l'époque deux autres positions : Kerguelen (Camaret) et l'île de Trébéron... Le ministère de la Défense s'empressa de ne rien confirmer... Pourtant la moitié du Finistère était interdit de survol par le moindre aéronef depuis le 11septembre.

La base de l'Île Longue était alors protégée par les avions Mirage F1 de la base aérienne de Lann-Bihoué (Lorient) mais pour plus de sûreté, les missiles Crotale ultra réactifs avaient été envoyés en renfort.

L'armée en état d'alerte depuis les attentats aux Etats-Unis, le 11 septembre 2001, envisageait une attaque sur l'Île Longue par avion civil kamikaze. Après des mois de plan Vigipirate, le dispositif de prévention fut assoupli et enfin suspendu.

Mars 2013 – une rumeur persistante révèle qu'une batterie de missiles Crotale est prévue dans l'ancien fort de Lanvéoc au grand dam du maire / conseiller général qui préférerait la savoir sur la pointe de Plougastel. S'enchaîne une suite de tergiversations des autorités françaises : « C'est possible, mais encore sans certitude » intercalée de nouvelles rumeurs « Ce serait une batterie mobile provisoire » ; le temps passant la rumeur s'estompa... Le fort est occupé pour part par le Groupe d'études sous-marines de l'Atlantique (GESMA), expert en lutte sous-marine par petits fonds ainsi qu'en discrétion acoustique et électromagnétique sous-marine.

L'arrêté du 23 juillet 2013 portant création d'une zone interdite identifiée LF-P 112 autour de l'Île Longue déclenche une volonté de protection par missiles.

La première génération des missiles Crotale de la société privée française Thomson-CSF date de 1971 et se trouve être le fruit d'une commande d'état, en l’occurrence l'Afrique du Sud qui à hauteur de 85% finance le projet. L'armée française si intéressera plus tard. Le missile de courte portée deviendra un incontournable de la défense nationale – portée 8 km maximum et efficacité de 50m à 3000m d'altitude.

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Après 1945

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