Le geai aime les glands, les petits fruits, les insectes utiles à son bien-être ; les gaufrettes, le chocolat, les plastiques ne contribuent pas à son équilibre alimentaire. Alors à moins de lui apprendre à lire les emballages, fermons les poubelles...
Des oiseaux font nos poubelles, des poubelles ouvertes à tous
les vents, à tous les volatiles gourmands, un peu omnivores, surtout opportunistes,
cherchant à se nourrir sans effort...
Les oiseaux souffrent de l'ingestion de plastiques indigestes, inflammatoires
et stérilisateurs dans certains cas. Les tubes digestifs subissent de
légères lacérations et les cicatrisations sont rarement propices à la
bonne santé des oiseaux.
Les goélands et les corneilles sont les deux espèces les plus portées
à la fouille des poubelles mais d'autres espèces se laissent tentées par
le côté fast-food de nos déchets alimentaires... La pizza pour geai n'existe
pas encore. Les frites dégraissées spéciales volatiles pas davantage...
Les déséquilibres alimentaires atteignent les espèces de plus en plus
fragiles jusqu'à perturber leur reproduction...
Une nouvelle maladie est recensée par les scientifiques : la plasticose
– inflammation interne jusqu'à la mort des oiseaux qui se persuadent d'avoir
bien mangé après l'absorption d'un morceau d'emballage en plastique enrobé
d'une sauce ou maculé d'un débris de nourriture humaine. Le plastique
ne s'évacue pas par les voies naturelles. L'estomac est plein mais sans
aucune valeur nutritive et affame l'oiseau dont les viscères sont en sang
peu à peu...
Si la plasticose est reconnue essentiellement chez les oiseaux marins
par la prolifération des microplastiques
dans la mer et sur les côtes, les oiseaux terrestres sont de plus en plus
exposés à nos négligences, par des poubelles non fermées – un couvercle
résout l'exposition à une santé détériorée. On grogne ça et là parce que
des oiseaux ont déchiré des sacs poubelles dispersant ainsi les déchets
mais on s'inquiète peu des conséquences sanitaires sur les équilibres
de la nature...
Tous les animaux qui côtoient nos plastiques ont une population qui diminue...
Les goélands des villes qui agacent tant les habitants sont désormais
dans une situation d'incertitude quant à leur avenir, ils sont devenus
vulnérables à cause de nos déchets. En l'absence de déchets à disposition,
ils seraient contraints de revenir en bord de mer pour pêcher !
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