Les prunelliers en fleur à Dinan.
Après le fauchage, les déchets plastiques volants apparaissent.
Quand les prunelliers seront adultes, ils nuiront à l'oyat qui est dans son biotope, ce qui n'est pas le cas de l'épine noire.
Prunelliers adultes.
L'oyat du premier plan est sauf !
Broyat de prunellier.
Fauchage ciblé à Porzh Koubou, la plage de fer.
2 embases de pylones au Toulinguet.
Alimentation électrique souterraine de la Pointe du Toulinguet.
Peut-être un ancien poste de douane contrôlant la circulation des marchandises dans l'anse de Pen Hat – Pen had.
Le prime usage des prunelliers, des haies pour garder le bétail avant le temps des clôtures électriques.
Le Prunelier ou Prunellier – Epine noire – Prunus spinosa
– est une plante de haie indigène qui fut largement employée comme haie
sur les parcelles agricoles dédiées à l'élevage, tout particulièrement
celui des ovins. La laine des moutons se prenant dans les épines, les
animaux ainsi "accrochés" n'avaient guère envie de s'en approcher. Après
l'abandon des terres agricoles, le prunelier s'est multiplié par semis
naturels grâce aux vents et aux oiseaux, ainsi que par ses rejets racinaires
traçants. Les prunelliers constituent des taillis de plus en plus invasifs
jusqu'à empêcher le renouvellement de la lande sur le littoral. Une lande
qui fait l'objet d'une protection au niveau européen. Des campagnes de
fauchage sont donc nécessaires pour réduire la propagation de l'Epine
noire afin qu'elle ne devienne pas majoritaire et ne diminue la biodiversité
des lieux qu'elle envahit. Retour à l'état naturel donc avec un coût de
13 280€ HT pour le Toulinguet et 3 080€ HT en mars 2022. 20% à charge
de la communauté de communes 80% de subventions de l'Etat et de l'Europe.
Un contrat Natura 2000 avec les autorisations des communes, du Conservatoire
du Littoral selon les directives de la Réserve naturelle et du Conservatoire
national botanique.
Un retour à l'état naturel qui ne se fait pas sans un constat plus insidieux
encore : et si l'homme était plus invasif qu'un prunelier ?
Sur le site du Toulinguet, le fauchage a redécouvert des plastiques sur
le sol dégarni et des vestiges d'installations électriques du temps où
les lignes électriques qui alimentaient le fort
du Toulinguet, son phare,
son sémaphore,
étaient aériennes et certains éclairages aussi. On retrouve désormais
une plaque EDF de mise en garde d'une ligne électrique enfouillie de 20
000volts qui remplace l'installation aérienne qui défigurait le site dans
les années 1970 et qui était exposée aux tempêtes. Il en allait de même
pour la Pointe de Pen-Hir lors de son électrification... On y revoit aussi
ce qui semble être les vestiges d'un poste
de douane du 19ème siècle (à confirmer).
Sur le site de la pointe de Dinan, la "résurrection" de bris de polystyrène
et de plastiques légers que la mer a échoué et que le vent a projeté dans
les taillis de pruneliers, ramène la démarche écologique de préservation
de la biodiversité à bien davantage d'humilité. Les polystyrènes s'émiettent
mais ne disparaissent pas...
Quelle pollution par déchets faut-il entrevoir dans les paysages du littoral...
Les microplastiques
des plages ne sont que la partie visible, la flore littorale des falaises
est aussi affectée mais cela ne se voit pas sous la végétation couvre-sol.
L'environnement dans tous ses états
Les carrières de sable de Kersiguenou
Les oiseaux font les poubelles : plasticose
Fauchage des prunelliers et polystyrène
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