La pointe de Dinan, château de Dinan à l'horizon. Dans les environs, il y avait eu des gravières.
Prunellier en fleur. Arbuste piquant considéré comme invasif.
Cette zone plane fut une ancienne carrière de sable. Elle est devenue une surface colonisée par des plantes parfois rares telles que la Cynoglossum officinale et la Prêle panachée. Cette dernière petite prêle des marais est une plante alpestre et son seul lieu d'expansion du Massif Armoricain est en presqu'île de Crozon dans des dunes humides.
Vestige d'une construction indéterminée. Les petites édifications du bord de mer sont parfois d'anciens postes des douanes... Il y a eu aussi dans les arrières dunes des activités militaires de l'armée française au 19ème siècle.
Tentes et voitures pour un camping sauvage des années 1970.
Colonies d'abeilles sauvages solitaires créant leur nid dans le sable des dunes au soleil.
Tarier pâtre femelle ayant en son bec matière à nourrir sa nichée. Les espèces d'oiseaux sont très nombreuses.
L'Oyat sur le sable des dunes.
Les dunes et le sable de Kersiguénou sont d'anciennes carrières
de sable. Les prélèvements de sable commence à partir de la fin du 19ème
siècle à l'avènement du mortier de ciment puis celui du béton. Matériaux
très en vogue tellement ils sont novateurs dans la construction civile
et militaire.
Des entreprises, grâce à des concessions, font des prélèvements significatifs
dans plusieurs zones littorales de la presqu'île de Crozon. En ce qui
concerne la plage de Kersiguenou le trait de côte en est affecté. L'incidence
ne dérange aucune autorité à l'époque. La mer pénètre davantage la zone
jusqu'à la limite d'une ancienne falaise ensablée. Les prélèvements sont
très élevés en 1909, puis, progressivement, le niveau baisse jusqu'en
1967 date à laquelle commence le chantier de l'Île Longue et sa base sous-marine.
Afin de préparer 300000 m3 de béton, les dunes de Kersiguenou se sont
vues amoindries de 100000 m3 de sable tout particulièrement sur une surface
de 7000 m2 aplanie pour l'occasion.
Après la fin du chantier, les dunes sont livrées au camping sauvage à
chaque saison estivale jusqu'à ce que la loi littorale entre en vigueur
en 1983...
Certaines sablières sont redevenues des aires floristique et faunistique
très étoffées sous surveillance et avec entretien spécifique afin d'empêcher
l'intrusion de plantes parasites ou limiter par girobroyage l'avancée
des pruneliers.
Le secteur fut donc fortement dégradé par la présence humaine. La nature
a repris ses droits pour, depuis des décennies, poursuivre un engraissement
du littoral. Une nature qui n'est pas identique à celle qui était
l'élue d'antan. De nouvelles plantes ont colonisé le site ainsi l'intervention
humaine n'est jamais sans effet, et son retrait ne restitue pas exactement
les paysages antérieurs. Le fait d'avoir soustrait du sable sur une forte
épaisseur a diminué la végétation des dunes habituée à la sécheresse relative
et augmenté la végétation des zones humides étalées sur un sous-sol argileux
ou rocheux et une fine couche de sable ou de terre sablonneuse..
Lors de la seconde guerre mondiale, l'armée allemande a construit dans les dunes de Kersiguénou une position de défense dont le code était Cr7.
L'environnement dans tous ses états
Les carrières de sable de Kersiguenou
Fauchage des prunelliers et polystyrène
Panneaux polluants pour défendre l'environnement
Les objets de consommation de la mer
Pour ou contre les poubelles de plage
Qualité des eaux de la Rade de Brest
L'usine de Poraon - eau potable
L'assainissement sous surveillance préfectorale
Antenne relais et environnement
Dunes domaniales de Dinan Lestneven
Zones basses littorales - submersions marines - inondations
Législation de l'érosion du trait de côte
La pollution du transport aérien
L'algue rouge - eutrophisation
Mer rouge jaune - Ceratium lineatum
Sécheresse : restrictions d'eau
Sécheresse : conséquence sur la nature
°°°
Une information, une demande, patrimoine, nature, hors tourisme :
© 2012-2023