Aujourd'hui, bien que l'espace aérien de la presqu'île de Crozon soit restrictif, on devine dans les parages des avions et leurs vapeurs qui ne font plus peur à personne. On peut tout savoir en temps et en heure. L'avion de la photographie ci-dessus est un Boing 747-8 de la compagnie Cargolux Airlines International soit un avion cargo (fret) luxembourgeois reliant Chicago à Luxembourg pour un vol de 7h45. Au passage sur les côtes Nord du Finistère et non pas à proximité des haubans du pont de Térénez comme la perspective le laisse penser, il a 31 minutes de retard et son couloir aérien a été modifié. Il devait passer au-dessus de la Manche et par dessus la presqu'île du Cotentin, il passe nettement plus au Sud, ce qui permet de l'apercevoir du pont de Térénez. Il n'y a plus de divin mystère, plus d'angoisse mais quelques questionnements à propos de la pollution. Cette navette aérienne, parmi d'autres, que transporte-t-elle entre les USA et le Luxembourg, un dimanche, qui ne peut pas être transporté autrement, ou être fabriqué sur place ?
Les premières traînées de condensation contrails que les
Presqu'îliens ont vu dans le ciel provenaient de l'avion
fusée allemand Me 163B en 1944. La guerre étant là avec ses bruits,
ses victimes, les fumées, les lueurs, tout cet embrasement ne permit pas
d'apprécier la nouveauté technologique des avions sans hélice.
Le premier vol commercial à réaction date du 5 mai 1952 entre Londres
et Johannesburg. L'avion de ligne Comet De Havilland, parcourt alors 11
000 km en 23 heures et 23 minutes. A partir de cette date, le ciel dévoile
les fameuses traînées blanches et ce n'est que peu à peu que l'on s'en
craint moins dans les campagnes bien que depuis qu'il y ait des vols commerciaux
le temps est détraqué. Il ne pleut plus comme avant ! Ce n'est pas une
boutade, des agriculteurs sont convaincus de la nuisance climatique des
vols aériens dont on ne sait pas grand chose. Les anciennes générations
se demandent si c'est le diable, ou dieu, qui promeut des signes. Certains
curés y voient un instant de grâce pour raffermir la foi sans bien sûr
expliquer la nature de la vapeur et son origine thermique d'un air chaud
dans un ciel froid. Le mystique n'aime pas l'explication pragmatique.
Les vapeurs sont le fait d'émissions d'oxydes d'azote (NOx), polluant
éphémère à effet climatique non déterminé. La combustion de kérosène,
carburant qui permet la rotation des réacteurs, pollue l'air par l'émission
de dioxyde de carbone (CO2), polluant tenace. La croissance du trafic
aérien ne cesse de s'amplifier, 7 à 9% (par an) dans les années 2020...
Et si la peur des anciens était justifiée ; incultes, suspicieux, méprisés
par la classe des sachants, ils considéraient que tout ce fatras moderne
n'était pas le vrai progrès, celui qui ne détruit rien. Ils y voyaient
une grande calamité. Le réchauffement climatique est une certitude. En
2050, l'émission des gaz à effet de serre du transport aérien sera de
22% de l'émission mondiale. Assurément, le transport aérien est une calamité
que même le diable n'aurait pas osé inventer dans ses plus mauvais jours
tant le préjudice est évident.
L'environnement dans tous ses états
Les carrières de sable de Kersiguenou
Fauchage des prunelliers et polystyrène
Panneaux polluants pour défendre l'environnement
Les objets de consommation de la mer
Pour ou contre les poubelles de plage
Qualité des eaux de la Rade de Brest
L'usine de Poraon - eau potable
L'assainissement sous surveillance préfectorale
Antenne relais et environnement
Dunes domaniales de Dinan Lestneven
Zones basses littorales - submersions marines - inondations
Législation de l'érosion du trait de côte
La pollution du transport aérien
L'algue rouge - eutrophisation
Mer rouge jaune - Ceratium lineatum
Sécheresse : restrictions d'eau
Sécheresse : conséquence sur la nature
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