Crozon

Portzic.

Postolonnec.

La commune de Crozon est très étendue, elle est à ce titre la deuxième commune du département du Finistère. Un bourg, des quartiers plus ou moins denses et 169 hameaux, certains maritimes, beaucoup terriens.

Le centre du bout du monde !
Y être c'est en être.

48° 14' 48.4" N
4° 29' 23.7" O

La place de l'église de Crozon a toujours été le cœur de la ville et l'une des explications réside peut-être dans le fait que trois puits furent creusés sur cette place pour alimenter le bourg et les alentours. Pas de fontaines mais bien des puits dans lesquels il fallait plonger le seau. La nappe d'eau est à environ 6 mètres de profondeur. Puis vint le temps des pompes à bras avant qu'en 1957 seulement, l'eau de la ville commence à entrer dans les maisons. L'eau douce en Presqu'île de Crozon a longtemps été un problème récurrent pour des questions sanitaires.

Ce mur cintré commémore (depuis 2009) le dernier puits en usage. Là où le tambour de ville faisait lecture des avis officiels royaux ou autres pour tenir informée une population qui ne savait pas lire et dont la seule source d'informations fiables était ce crieur ! Cela permettait de râler immédiatement en haut débit !

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Bâtiments publics Cale de St Nicolas Calvaires de Crozon Cap de la Chèvre Les carrières de Poulpatré Chapelles Cimetière de Crozon Colonies Ecoles & collège Eglise Saint Pierre et presbytère Les cloches de l'église L'étang de l'Aber Fontaines Four à Chaux de Rozan Bars hôtels restaurants Ile Perdue Pointe et éperon barré de Lostmarc'h Maisons de nobles Manoirs Menez Gorre Menhirs & dolmens Moulins à vent Personnalités "Petite ville de demain" Plage de Lostmarc'h Plage de la Palue / Palud Plage de Postolonnec Pointe du Guern / Tréboul Pont de Kervéneuré Ramassage industriel des galets Rostellec Histoires de rues Saint Norgard St Fiacre Tal-ar-Groas Ile Vierge L'urbanisme de la démolition Boulodrome

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Défense militaire Géologie

Avant de devenir Crozon, la ville s'appela Crauzon, et bien avant, le toponyme de Crauthon lui fut attribué.

Crozon a connu une présence humaine préhistorique, les mégalithes en attestent. L'occupation romaine n'a laissé que très peu de trace de villaes cependant Crozon semble avoir été un carrefour entre les voies romaines de communication de la presqu'île de Crozon.

Les Mérovingiens donnent le nom de Pou-Caër à cette presqu'île tant à l'Ouest que l'expression bout du monde semble lui aller à ravir.

La féodalité s'installe quand un château fort est construit à Crozon qui s'avère être une possession du Comte de Crozon. La presqu'île est donc un comté qui par alliance se trouve vassale de la famille de Cornouaille puis de Rohan. Durant des siècles les Comtes de Crozon perçoivent les impôts entre autres avantages financiers et ont un droit de justice.

Le comté est directement confronté aux patrimoines et prérogatives de l'église en plein essor économique grâce aux moines de Landévennec et dont l'influence spirituelle permet aussi l'aboutissement d'affaires terrestres.

Avec le temps, la famille de Crozon perd de son influence et les biens passent sous l'égide de la famille de Rohan qui n'hésite pas à s'en débarrasser envers la famille de Poulmic de Lanvéoc. La famille de Poulmic est une baronnie détentrice d'un château de défense sommaire qui est sous l'autorité de la famille de Crozon. Les seigneurs de Poulmic semblent au contraire développer leur rayonnement jusqu'à l'émancipation complète.

Claude de Goulaine Baronne de Poulmic épouse le seigneur Jan du Han conseiller au Parlement de Bretagne en 1634. En 1647, ce seigneur achète les titres et les terres des Crozon et Rohan jusqu'aux terres de Rosmadec et du Porzay. Il porte alors les titres de Comte de Crozon, seigneur de Poulmic. Une famille qui ira de prospérité en prospérité d'autant que l'Eglise s'enlise dans des querelles de gestion et perd de sa splendeur pour devenir dépendante des largesses de la noblesse.

Les de Poulmic disparaissent à la révolution française quand le dernier descendant est guillotiné.

Sous ces deux étendards majeurs de la Presqu'île de Crozon une multitude de familles seigneuriales, mais de rang inférieur, ont verrouillé la société crozonnaise. Après la révolution, des manoirs sont détruits et les matériaux reconvertis en chaumières. Quelques manoirs échappent à la destruction et deviennent des fermes pour des propriétaires terriens.

Progressivement, la noblesse perd à son tour de sa superbe et laisse place aux marchands, aux hommes d'affaires qui se construisent leur maison familiale au bourg. Maisons trapues de pierres avec une petite porte voûtée signe extérieur de richesse. Toute l'administration est là présente, le tribunal, l'hôpital... Au bourg, on parle français parce que l'administration royale ne reconnaît pas l'usage du breton et qu'il est de bon ton pour la classe aisée de se distinguer d'une population bretonnante inculte. La bourgeoisie croît et contrôle la terre et la mer jusqu'aux limites de Camaret à l'Ouest et en intégrant Lanvéoc à l'Est.

Au 19ème et 20ème siècle le développement de la pêche attire une nouvelle génération d'hommes d'affaires extérieurs à la presqu'île de Crozon qui investissent dans des conserveries. Les premiers touristes venant de Brest et de Douarnenez découvrent la presqu'île comme un nouveau monde à l'écart de tout. Les industriels de France qui viennent en villégiature sont amusés par le côté typique des habitants...

Les conserveries ont fait faillite, de nouvelles générations de touristes séjournent au paradis de la nature.

CROZON - KRAOZON : blasonnement - D'or au lion morné de sable; à la bordure de gueules chargée de trois macles d'or, une en chef et deux aux flancs.
Reprise et réinterprétation d'un sceau de 1525 du comté de Crozon et de la famille Rohan-Chabot, branche cadette de la famille de Rohan par C. Yvenat, A. Dizerbo, J.Y Hamon et déposé le 17 décembre 1977.
Devise: « etre daou vor » - entre deux mers.

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