Oie Cendrée – Anser Anser
Oie de Chine / de Guinée – Anser cygnoides.
L'hybridation des oies est le résultat d'un accouplement
d'oies mâle et femelle d'espèces différentes. A l'état sauvage, le phénomène
est jugé rare. Par contre les oies domestiquées, promiscuité oblige, le
phénomène est alors bien moins rare. L'affaire est possible en cas d'attirance
mutuelle, l'Oie de Guinée avec son excroissance charnue orange à la période
des amours peut donc plaire à une Oie Cendrée enthousiaste d'un tel compliment.
Après des ébats identiques selon les espèces, le sperme du jar (oie mâle)
est déposé dans le cloaque de la femelle. Le cloaque réunit les arrivées
des voies intestinale, urinaire et génitale. Le sperme entre par lui-même
dans l'utérus et se forme enfin les œufs. La suite est courante,
la ponte, la venue des oisons, la juvénilité et l'âge adulte enfin. En
général les oies hybrides partagent en différentes proportions les caractéristiques
des deux espèces originelles... La nature fait barrage cependant, partiellement
seulement. Une proportion des oies mâles hybrides est stérile... On dit
que les deux espèces sont néanmoins interfécondes.
Les espèces des oies domestiques
que l'on retrouve en agriculture sont issues d'hybridations ayant pour
souche l'Oie Cendrée sauvage. L'oie de Chine est elle-même une hybridation
dont la souche était l'Oie Cygnoïde.
Question hybridation spectaculaire, une oie peut s'intéresser à un cygne...
Et inversement... Les grandes solitudes sont ainsi comblées. Dans ce cas
l'oiseau hybride mâle est stérile.