Le calvaire de l'église Saint Rémi de Camaret (1538) appartenait au cimetière de l'ancienne église Saint Rémi déconstruite parce qu'en ruines et remplacée par l'actuelle. Ce calvaire à degrés porte à la fois les armoiries de la famille de Rohan, prince du Léon exerçant son autorité sur l'Ouest de la presqu'île de Crozon et de l'autre versant "d’or à la face de sable accompagnée de trois trèfles de même". Sur les quatre pans de la base du fût on y lit LE GOARANT PRIEUR DE PLOEDYRI L M V CTS XXXVIII G PALUT. La croix arbore un crucifix et deux boules godronnées. Les culots feuillagés portaient à l'origine la Vierge et Saint Jean.
La croix monolithe des Quatre-Vents, Croaz-Very ou Croix du Loup date du moyen-âge et délimite l'ancien prieuré de Camaret qui dépendait de l'Abbaye de Daoulas. En plein carrefour, sur l'ancien hameau de Kerhos, proche d'une ferme ancienne devenue restaurant, une simple croix témoigne de la complexité des possessions religieuses au temps où l'Eglise possédait tout ou presque.
La croix de la chapelle de Saint Julien en Camaret eut une double vie par le passé. Il s'agirait d'une pierre antique sacrée retravaillée en croix qui durant cinquante ans servit de passerelle sur le ruisseau proche et qui en 1968, sous l'impulsion du vicaire de Crozon, fut replacée en tant que calvaire.
Le calvaire du cimetière de Camaret-sur-Mer fut taillé en 1912 par les frères Donnart tailleurs de pierres et tombiers de Landerneau très connus à l'époque. Le fût et la croix portent des écots.
Yann Lahrantec sculpteur autodidacte illéttré de grand
talent, a pour élève Jean-Guillaune Donnart (1867-1923) qui se décide
à devenir marbrier funéraire à Landerneau, boulevard de la gare en 1899.
C'est le début d'une saga familiale qui s'acheva en 1995. Il s'entoure
de ses frères (Alain et Mathieu) et achète une carrière de kersanton à
Lopheret.
Après la première guerre mondiale, les monuments funéraires communaux,
les calvaires des dernières missions se réalisent à la chaîne en kersanton.
Tombes et monuments en tous genres, bas-reliefs, dorures... Les dessins
sont de plus en plus travaillés, l'entreprise prospère jusqu'à employer
100 compagnons.
La réputation des ateliers Donnart se répand en presqu'île ce qui permet
aujourd'hui de voir la célèbre signature un peu partout dans les cimetières,
les lieux de culte. Le nom des Donnart est aussi connu en Bretagne.
Jean-Guillaume Donnart meurt, son fils Joseph reprend l'affaire jusqu'en
1951, le fils de ce dernier, Georges, poursuit ensuite...
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