La pointe occupée par la dalle d'un projecteur allemand de la batterie Cr4.
La Pointe du Grand Gouin est un "pays" de lande bretonne bosselée naturellement ou par des trous de bombes de la seconde guerre mondiale.
Le Fort des Capucins garde l'entrée du Goulet de Brest avec une artillerie lourde de rupture durant un temps.
Phare du Minou.
Pointe St Mathieu.
Le Fort de la Fraternité garde l'entrée Est de l'anse de Camaret.
La lettre S représente la batterie de 2 mortiers situés à l'Ouest de la Pointe du Couvent. Ces mortiers atteignirent le point V, une caiche (embarcation à un pont) remplie d'une infanterie hostile. Une phase de la bataille de Trez-Rouz. Le saut de l'anglois = le débarquement de Lam Saoz.
La pointe du Grand Gouin de Camaret-sur-Mer se situe à
hauteur du vestibule du Goulet de Brest haut lieu stratégique militaire
qui devait être aménagé en batterie de côte pour qu'aucun navire ennemi
ne tente une intrusion vers le port de Brest. A ce titre la pointe du
Gouin depuis le 17ème siècle, et qui sait avant encore, mais aussi par
l'armée allemande d'occupation dès 1940 est devenue un point crucial de
la défense de Brest.
La traduction littérale du mot breton gouin est gaine. Une « féminité
» qui surprend pour décrire une pointe rocheuse en grès armoricain. La
pointe du Grand Gouin ne s'est pas toujours appelée ainsi, le lieu magnifiquement
panoramique fut aussi nommé la Pointe du Couvent... Une dénomination que
l'on retrouve rarement dans les archives mais qui apparaît, par exemple,
dans un plan de la bataille de Trez-Rouz. La Pointe du Couvent connaissait
alors deux batteries de côte fort utiles pour éviter le mouillage d'une
flotte ennemie dans l'anse de Camaret, ce que tenta la flotte anglo-hollandaise
de 1694. A cette époque la pointe est hautement militarisée alors pourquoi
cette appellation Pointe du Couvent, une mention française en pays breton
? Certains historiens invoquent la présence d'un couvent de religieuses
au 15ème siècle en un duché de Bretagne (939 à 1547) à moins que ce ne
fut au 16ème siècle avant la militarisation intensive de l'avancée rocheuse.
Camaret était sous autorité de l'abbaye de Daoulas (1173) jusqu'à la Croix
du Loup. Une manière de percevoir la dîme par le biais du prieuré
de Camaret. La présence d'un couvent en une telle posture n'est pas impensable,
certains affirment que l'on peut y voir des pierres vestiges... Entre
les murs de l'artillerie française et les bétons germaniques, il est difficile
d'être affirmatif.
L'une des pages historiques du Gouin se lit à propos de la capture de
la corvette
Chevrette capturée par la Royal Navy en 1801.
La Pointe du Gouin fut le terrain de spectacles sons et lumières très
courus par les Camarétois peu habitués aux distractions gratuites à la
fin du 19ème siècle jusqu'à la seconde guerre mondiale : les manœuvres
navales de l'armée française sous le feu des projecteurs de côte dans
le tintamarre des canons des navires et des batteries. Ça pétaradait à
qui mieux mieux et ça finissait toujours par des gorgeons dans les débits
de boissons ou chez l'habitant. Les « fausses guerres » avaient un charme
irréprochable... Après des siècles de menaces anglaises, après les flux
intenses de navires marchands occidentaux venant à l'abri des tempêtes
derrière la Pointe du Gouin que certains papes bénissaient pour sa qualité
protectrice, le temps de la plaisance est venu.
Le Petit Gouin intéresse la côte qui part de la Pointe
du Grand Gouin, vers le sillon de Camaret là où se situe le corps de garde
1846. La batterie allemande du Petit Gouin est aussi en embuscade.
Attention ne pas confondre avec la Pointe du Grouin de St Malo.
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