Une maison de la place Saint Rémi, au pied de l'église du même nom, dont un linteau de lucarne porte l'inscription A.TEPHANIL.KDRU.LAN1650 fut la propriété d'un armateur Nantais. Bien que reconfigurée depuis son plan d'origine, elle renseigne sur ce que furent les maisons des notables du 17ème siècle en Camaret-sur-Mer. Usage du И.
Maison des plaisanciers anciennement Maison des mareyeurs.
Artiste Belge et Breton.
Une cabane noire de coaltar avec une belle histoire dedans
! La cabane du 17 quai Kléber en Camaret-sur-Mer est construite pour un
usage professionnel de mareyage en faveur de Pierre Mélennec en 1951.
Ce dernier achète les pêches fraîchement arrivées sur le quai pour préparer
la revente en ayant éviscéré, coupé en filet si nécessaire, et emballé
les poissons. Ensuite la baraque devient la « Maison des mareyeurs » jusqu'à
ce que le métier disparaisse. Un artiste franco-belge, Jean-Marie Scoriel
(1930 Tamines - 1999 Camaret) rachète le bien pour y vivre à « mi-temps
». Cet artiste peintre poète bohème est le fils de Jean-Baptiste Scoriel
peintre Belge connu et Gabrielle Diler infirmière de guerre Camarétoise.
Les parents s'étaient rencontrés à l’hôpital de Dieppe, quand Jean-Baptiste,
engagé volontaire de la première guerre mondiale, s'y faisait soigner
(1914).
Jean-Marie Scoriel peintre dessinateur a accumulé les 1er prix et les
médailles d'or artistiques. 1er prix de Wallonie, médaille d'or de l'académie
européenne internationale de Lutèce à Paris, médaille d'or de la Ville
de Paris... Il a fondé l'Ecole des Passants pour que les artistes de Sambreville
(ville de son père) puissent être en contact avec le public.
Son rêve, créer un musée à Camaret-sur-Mer pour exposer ses œuvres et
celles de son père. Vœu irréalisé.
Son plaisir, aller chercher du pain rassi à la boulangerie pour le donner
aux oiseaux marins sur le bord du quai et se faire tirer le portrait par
des touristes qui l'assimilent à un vieux breton photogénique. Le plus
beau compliment qui soit pour cet homme de solitude qui aime être appelé
« Jean-Marie Scoriel de Camaret ». Il y a bien eu, un temps où une institutrice
avait tenté de l'amadouer mais vivre dans le « hangar » dans une caravane
avec un homme dont les jambes étaient douloureuses fut une vie qui n'était
pas à la portée de tous les esprits. Isolé, et respecté des peintres de
Camaret, il quitte sa maisonnette, debout mais mal-en-point. Il est rétif
à prendre l'ambulance... Il ne reviendra jamais.
Son souhait : être enterré au pays de sa mère, souhait exhaussé en 1999
dans le nouveau cimetière.
L'artiste lègue son bien à la commune qui décide de l'affecter à l’APPC
(Association des Pêcheurs Plaisanciers de Camaret) en 2001.
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