Très bel ensemble d'une fontaine couverte au service d'un lavoir à 2 bassins disjoints, le tout est maçonné. Il faut mentionner le muret qui reçevait le linge. L'ensemble se situe à l'Est de Keraudren dans une zone humide non construite. Le ruisseau qui en découle est celui qui alimentait le chateau d'eau secondaire de la Cam 59 en 1918.
48° 16' 23.1" N
4° 34' 47.8" O
La fontaine lavoir du Piriou en Camaret-sur-Mer, proche
de la plage de Lam Saoz, n'a pas de date d'origine connue si ce n'est
qu'elle apparaît sur les cadastres anciens. Le point d'eau est refait
à neuf en 1900 afin que la source délivre une eau propre qui puisse être
puisée avec un seau. Quant au lavoir, les travaux sont plus tardifs tout
ceci pour un emploi qui a dû se poursuivre au 20ème siècle jusqu'à l'installation
de l'eau courante dans les maisons. Il n'y a pas d'habitation dans les
premiers abords cela sous-entend que les lavandières devaient parcourir
un long chemin avec leur linge. Sans-doute venait-on de Kermeur...
Le linge lavé était pré-séché dans l'herbe afin d'en diminuer le poids
même si celui-ci pouvait être transporté dans un baquet sur une brouette.
Souvent, les femmes transportaient le linge à dos... Les lombalgies et
autres douleurs étaient récurrentes.
Le lavoir abreuvoir du hameau de Pen-Hir en Camaret-sur-Mer
porte une date en relief de 1949. Il s'agit d'un moulage en ciment inséré
sur un mur en crépi. Cette date correspond à une rénovation des bassins
en mortier comme pour la plupart des lavoirs de la presqu'île de Crozon.
Un bassin de lavage, un autre de rinçage... L'eau reprend son cours en
pente jusqu'à la plage du Veryac'h.
Un peu plus à l'écart, un abreuvoir de taille modeste est lui aussi en
ciment de la fin du 19ème siècle. Dans le voisinage, des prés laissent
supposer qu'un minimum d'élevage constituait une activité agricole locale.
Ce lavoir est sans doute bien plus ancien et ne disposait pas d'un aménagement
aussi spacieux et solide. Il s'agissait souvent de pierres non hourdies
parmi des herbes formant un bassin approximatif au pied d'une fontaine
de pierres empilées.
Les corvées de lessive assumées par les femmes se sont plus souvent répétées
au 19 et 20ème siècle car petit à petit l'hygiène et l'abondance de linge
réclamaient plusieurs lessives. Auparavant, une lessive des draps une
fois par an était la périodicité courante. Une lessive qui durait une
semaine tant la tâche était fastidieuse entre le prélavage, détachage...
jusqu'au séchage, repassage...
La fontaine de Lambézen a connu une rénovation salutaire. Elle est aussi équipée d'une pompe à bras (PB40) du 20ème siècle ce qui prouve l'utilisation tardive de ce point d'eau essentiel qui dispose encontrebas d'un long abreuvoir. Lambézen avait sa chapelle...
48° 16' 47.1" N
4° 34' 5.7" O
Une fontaine-lavoir bétonnée lors d'une rénovation et qui semble aujourd'hui au milieu de nulle part, est pourtant proche de l'ancienne voie de chemin de fer qui reliait Camaret-sur-Mer à Châteaulin. Elle se trouve à proximité du hameau de Penfrat, absorbé désormais par Camaret.
48° 16' 13.3" N
4° 34' 36.4" O
Lavoir du Yeun 1925.
Le lavoir du Yeun est un lavoir de ville (Styvel) qui eut un usage professionnel auprès des lavandières de Camaret qui travaillaient pour la maison de la buée (ancien nom donné à la lessive) entre autres. Rénové en 1951 puis aménagé de bois plus tard au 21ème siècle. Sant Yeun – Saint Yves – est célébré en Bretagne.
48° 16' 47" N
4° 36' 0.3" O
La fontaine est à proximité de la chapelle
St Julien au bord d'une zone humide et d'un ruisseau, tout ceci probablement
sur une voie romaine qui liait la garnison du Kerloc'h à Camaret. La représentation
de J.E.S
ne respecte ni la perspective, ni l'orientation de la fontaine par rapport
à la chapelle et à la croix
monolithe mais donne assurément l'atmosphère d'un lieu apaisant.
Un point d'eau, une circulation humaine, un édifice cultuel : une combinaison
caractéristique des lieux de vie d'antan. Il est accordé une présence
Celte et un culte des morts en cet endroit particulier, la fontaine y
étant sacrée. Il est ensuite supposé qu'un ermite aurait posé une
croix sur la fontaine puis y fit un oratoire en attendant une chapelle
qui vint bien plus tardivement. La fontaine est au hameau de Lannilien
– Lan = ermitage.
Quelques doutes de la part de certains historiens qui considèrent que
la fontaine originelle serait dans le terrain marécageux plus à l'Ouest,
enlisée sans doute. Proche de cette fontaine, un terrain disposerait de
dalles funéraires prouvant l'origine spirituelle de l'endroit.
48° 15' 46.5" N
4° 34' 55.6" O
Fontaine entièrement remaniée et maçonnée avec une pompe à bras bien pratique pour se servir en eau potable. Installation typique de la fin du 19ème siècle et début du 20ème au cœur des hameaux avant l'arrivée de l'eau courante très souvent après guerre.
48° 15' 39.6" N
4° 34' 50.5" O
Fontaine niche en pierres hourdies au mortier de ciment
en contrebas de la route à Kerguélen et surnommée la fontaine des jumeaux
depuis les années 1950. Le hameau, à l'époque, était composé de 8 familles
dont 7 eurent des jumeaux. L'eau de la fontaine consommée par celles-ci
fut soupçonnée d'être à l'origine de l'étrangeté.
L'eau qui s'en échappe alimente une zone humide plus basse dans laquelle
se situe un lavoir bétonné à deux bassins.
48° 15' 33.6" N
4° 34' 33.4" O
48° 15' 36.2" N
4° 34' 34.9" O
Ancienne fontaine en niche derrière un mur maçonné qui servait
à étendre le linge propre en attendant ou après le rinçage et un double
bassin bétonné (rinçage amont et lavage aval) avant que le trop-plein
ne suive un ru jusqu'à un point d'eau peut-être utile au bétail. L'eau
poursuit vers Park Ven – Champ vain / mauvaise terre. L'étonnant
est de trouver une telle installation sur le versant d'une lande à plusieurs
centaines de mètres de la moindre habitation. Le hameau de Lannilien semble
le plus proche.
Le cadastre de 1830 porte la mention de Feuten Ven – Fontaine vaine.
Une zone humide y est dessinée.
Un mât à
pavillon existait sur les hauteurs.
48° 15' 27.9" N
4° 35' 04.3" O
Une fontaine et son lavoir double-bassin de belle taille complètement restructuré au 19ème siècle par des pierres nobles (granite de l'Aber-Idult) existait bien avant cela sous la forme d'une grande mare et ceci en marge d'une zone humide au cœur de Camaret. La petite maison est souvent nommée "maison de la buée" (lessive) par les anciens. Kanndy en breton = Maison à blanchir.
48° 16' 27.6" N
4° 35' 50.1" O
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