Un service funéraire est célébré le 4 décembre 1942 en
l'église de Camaret-sur-Mer. Georges Louis Marie Taniou est Mort pour
la France le 8 novembre 1942 à Casablanca à 20 ans. Ce second maître radiotélégraphiste
à bord de l'aviso dragueur Commandant Delage est tué lors de l'attaque
du port de Casablanca par une partie de la flotte américaine qui protège
le débarquement de l'opération Torch. A cette époque, la marine française
est sous l'autorité du gouvernement de Vichy et se réfugie en outre dans
des ports déclarés neutres. Le Maroc bien que sous protectorat français
est considéré comme pays neutre. Le commandement allié (anglo-américain)
redoute que la flotte française ne passe au service de l'Allemagne. La
détruire est donc un impératif de guerre d'autant qu'elle est regroupée
et sans activité. Suite à cette attaque navale, la seconde escadre légère
de la France subit des pertes humaines et matérielles bien plus importantes
que celles des Américains. D'un point de vue humain, les Américains déplorent
172 morts tandis que la France déplorent 462 morts et 200 blessés. L'aviso
Commandant Delage est touché mais reprendra du service jusqu'en 1960.
Dans la plus grande confusion géopolitique franco-française, certains
bâtiments vont rejoindre les alliés abandonnant ainsi leur neutralité.
A l'après guerre, des procès furent organisés pour faire la part des choses,
quels officiers furent collaborationnistes, lesquels furent gaullistes...
Certains cas démontrèrent l’ambiguïté d'une période trouble...
Quoiqu'il en soit, mourir sous le feu de l'ennemi permet à une famille endeuillée de supporter l'insupportable. Quant à mourir sous le feu ami destiné à l'anéantissement de l'un des siens, l'épreuve dut prendre une ampleur plus dévastatrice...
Selon l'état-major américain la bataille navale de Casablanca est une
victoire sur l'Allemagne. Les sous-marins allemands occupés à combattre
les Etat-Unis au large de Casablanca n'agirent pas sur les navires très
exposés du débarquement de l'Afrique du Nord. L'état-major français considère
la bataille navale de Casablanca comme une défaite utile. Certains officiers
craignaient qu'une passivité à l'égard de l'agresseur fut traduit par
des représailles sur le territoire français par une autorité allemande
toujours à l’affût d'une transgression des conditions de l'armistice.
La marine française avait obligation de préserver la neutralité du Maroc
en empêchant la venue des ennemis de l'Allemagne nazie. Elle se rendit
aux Américains après trois jours de combats navals sanglants, une façon
de préparer la victoire finale de 1945.
Destins de guerre
19 juin 1940 premier jour d'occupation allemande
Qui a construit le Mur de l'Atlantique de la presqu'île de Crozon ?
Sous marins Naïade Q015 et Q124
Monument aux morts de Landévennec
3 frères morts pendant la grande guerre
L'arraisonnement du Nieuw Amsterdam
Croiseur cuirassé Kléber et sous-marin allemand UC-61
Déporté politique et déporté résistant
25/26 août 1944 bombardement de Roscanvel
3 septembre 1944 bombardement de Telgruc
Le 248 RI 208ème compagnie et 5ème Bataillon en 1940
La bataille de l'Ailette le 5 et 6 juin 1940
Bataillon de FTP - Franc-tireur-partisan
La bataille navale de Casablanca
L'Emigrant sous protection allemande
Départ des marins pêcheurs résistants vers l'Angleterre
Georges Robin de l'I A de Camaret
Bateaux de Camaret arraisonnés ou mitraillés par la Royal Navy et la RAF
La Suzanne-Renée - Réseaux d'évasions des pilotes Américains et Anglais de la WW2
Les tombes du Commonwealth de : Camaret - Crozon - Lanvéoc - Roscanvel
Les forces américaines de la libération de Brest et Crozon
Les forces allemandes lors de la libération de Brest et Crozon
Les légions étrangères allemandes présentes en Crozon
Officier mécanicien Capitaine Jean Tassa
Camp de prisonniers de Rostellec
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