Crozon Morgat Camaret Roscanvel Landévennec Telgruc Argol Lanvéoc

Obus allemands de 20 mm Flak 30 - 38

Treibladung = charge propulsive, subsistante.
Hauptlzdung = charge principale, subsistante.

Bris d'étuis d'obus de 2 cm pour canons Flak 30 ou 38 fortement utilisés durant la seconde guerre mondiale dans les batteries anti-aériennes légères ou en complément d'une batterie antiaérienne de canons de 8.8cm, 10.5 cm... Dans le cas présent, ces deux douilles ont été retrouvées proches de deux positions de canons de 2cm Flak 38 installés en protection d'un radar. Canons légers antiaériens pour tirs rapprochés sur avions en piqués.

Les étuis peuvent être en cuivre, en acier-cuivre, en acier. Les munitions même petites, abîmées, sont dangereuses.

Munitions historiques de Kersiguenou

Obus et balles en cuivre.

La plage de Kersiguenou en presqu'île de Crozon est l'exemple des plages souillées par la seconde guerre mondiale bien que des séances de déminage aient eu lieu après guerre, il subsiste des indices de l'occupation allemande. Des tétraèdres en béton oubliés, des munitions historiques abandonnées dans une grotte. Vraisemblablement réunies pour tenter de les faire exploser dans une inconséquence absolue puis abandonnées dans des sources ferrugineuses, ces munitions antichars et de mitrailleuses sont serties dans un conglomérat de graviers et d'oxyde de fer. Il y avait en haut de la falaise un poste de défense allemand ainsi qu'un peu plus loin un tobruk à tourelle de char pouvant éventuellement utiliser ce type de munitions.

Les munitions rouillées restent dangereuses et provoquent des mutilations dans le meilleur des cas. Prévenez la gendarmerie.

Obus de la seconde guerre mondiale sur les plages

Un obus de la Seconde Guerre Mondiale. L:32cm Ø:150mm ou 155mm.

La rade de Brest*, la Presqu'île de Crozon ont gardé les stigmates de la seconde guerre mondiale. Parmi les mauvais souvenirs qui refont surface régulièrement ce sont les obus non explosés. Un promeneur peut se retrouver nez à nez avec des objets suspects qu'il ne faut surtout pas manipuler. Ils peuvent être parfaitement inoffensifs (inerte) ou particulièrement dangereux. L'idéal est de faire des photos des lieux des trouvailles avec son smartphone par exemple puis, dans les meilleurs délais prévenir la gendarmerie. Une équipe de démineurs viendra analyser la situation et dans le doute pétardera (dynamiter) l'obus.

Plongeurs démineurs de la Marine Nationale

La fâcheuse tendance des obus oubliés par les guerres est de se nicher entre les rochers dans des lieux fréquentés par les touristes et les promeneurs locaux. Le signalement à la gendarmerie est un service que vous rendez à la communauté.

Recherche visuelle et découverte d'un obus non tiré par des plongeurs démineurs de la Marine Nationale. Les parages sont aussi visités. En cas de doute, le repérage se fait aussi au détecteur de métaux.

Dégager les alentours de la munition pour apprécier la situation et évaluer la dangerosité immédiate.

Les marins démineurs sont venus par la mer et repartent par la mer.

Au large, le navire école "Panthère".

Les plongeurs démineurs de la Marine Nationale en Rade de Brest et alentours font un travail minutieux qui peut parfois s'apparenter à du bricolage astucieux pour déjouer les pièges des munitions retrouvées.

Brest, port avant tout militaire durant des siècles, a été sous surveillance intense de la part des batteries côtières françaises et malheureusement allemandes lors de la seconde guerre mondiale. Les fonds marins recèlent des obus de tous calibres, des mines, des torpilles... Sous les eaux, à des profondeurs variables (recherche jusqu'à -80 m) mais aussi en bordure de mer, parmi les rochers, dans des lieux de promenade.

Ce jour là, au programme un obus non tiré est retrouvé dans les rochers au pied de la batterie de Kerbonn en Camaret-sur-Mer en presqu'île de Crozon. C'est un obus de 164,7 mm au service de canons français.

La batterie de Kerbonn sous 4 casemates SK allemandes était équipée de 4 canons de la marine française de 164,7 mm Mdl. 1893-1896 et d'un important stock de munitions dédiées.

L'obus pourrait avoir été jeté du haut de la falaise sans avoir explosé.

Les plongeurs qui travaillent en binôme ont estimés que l'obus n'était plus hautement dangereux. Dangereux, il eut été pétardé sur place (dynamité). La poudre noire contenue dans l'obus dans des conditions d'immersion prolongée n'est plus active (depuis 1944). L'obus s'est soudé par la rouille à son support, un caillou ? Un autre obus ?... Les plongeurs démineurs vont devoir s'affairer avec prudence pour emporter l'indésirable.

Rien qui ne soit spectaculaire et pour autant un danger sournois bien réel. Un métier difficile fait de petits exploits personnels quotidiens. Des militaires qui font encore la guerre aux dangers en temps de paix.

Munitions historiques - pétardage

La préparation d'un pétardage s'accompagne de déterminations des zones à risque des munitions dans leurs localisations puis dans leurs déplacements. Une zone de 700 m excluant toute présence humaine. Une zone de 700 à 2000 m dans laquelle seule la navigation de surface est tolérée.

Brest a subi 165 bombardements (960 morts et 740 blessés graves) en 4 années de la seconde guerre mondiale. Durant la phase de la libération, entre le 7 août et le 18 septembre 1944, 30 000 bombes et 100 000 obus ont atteint la ville et les alentours, soit la presqu'île de Crozon pour part.

En 2014, le GPD Atlantique a traité plus de 430 munitions historiques en rade de Brest. Les années passent et la collecte se poursuit...

Obus, bombes, mines et torpilles jonchent les fonds marins de la Rade de Brest et des alentours, un vrai dépotoir. Tous les projectiles, qu'ils proviennent de l'aviation, de la marine, ou de l'armée de terre, que ce soit de l'armée française ou allemande, que ce soit du 19ème siècle ou du 20ème, n'explosent pas lors des impacts. Les mécanismes de mise à feu (parfois double) s'enrayent et transforment l'engin en objet inerte avec le temps. La rouille et des concrétions naturelles recouvrent les projectiles. Le risque d'explosion subsiste, surtout les munitions historiques de la seconde guerre mondiale. La destruction par les démineurs de la Marine est le meilleur remède de sécurité.

Projectiles défaillants, ou jetés négligemment, voire oubliés...

L'armée française, de ses positions côtières, faisaient des essais de tir de la presqu’île vers des îlots déserts proches. Tous les obus n'explosaient pas et se retrouvaient en milieu naturel ballottés par la mer. Les tempêtes modifiant les fonds marins, ensablent et désensablent des munitions.

Il y a aussi la venue allemande en presqu'île de Crozon durant laquelle l'armée française a jeté du haut des falaises des stocks de munitions de ses batteries côtières opérationnelles. Lors de la déroute de 1944, les Allemands en feront autant.

La défense des plages par des mines et obus fixés sur des tétraèdres pour cause de mur de l'atlantique...

Enfin les pluies de torpilles, mines et bombes tombées du ciel par l'entremise de la RAF et de l'US Air Force, tout n'explosa pas.

Après guerre, bien qu'il y eut des missions de déminage par des soldats Allemands prisonniers (entre autres), des recoins de la presqu'île ayant été oubliés, des munitions sont laissées sur place tel qu'à Fort Robert dont le stock de 1500 munitions de 40mm allemandes de la batterie antiaérienne Cr334, a été détruit en 2007.

Quelques exemples de munitions historiques :
• 22 janvier 2002 : pétardage d'une vingtaine d'obus de gros calibres issus du fort des Capucins.
• Janvier 2007 : 56 mines antipersonnel découvertes et neutralisées plage de l'Aber.
• Mars 2007 : 3 mines plage de l'Aber.
• Mars 2008 : 6 mines plage de l'Aber.
• Janvier 2009 : 2 mines plage de l'Aber.
• 2009 : Crozon – deux obus de mortier trouvés par un engin agricole.
• Du 11 au 20 mai 2009 : destruction par trois démineurs de 37 mines bondissantes allemandes susceptibles de projeter des billes d'acier hautement dangereuses sur la plage de l'Aber. Le pétardage a envoyé les billes dans le décor !
• Avril 2010 : un obus de mortier et un obus classique pétardé sur place, sur la plage de la Palue, par des plongeurs démineurs.
• 20 mai 2011 : un obus de 240mm intransportable est pétardé. Périmètre de sécurité maritime d'1,5km et périmètre de sécurité terrestre d'1 km qui entraine le confinement de 20 habitants de la zone.
• Mai 2012 : Obus sur la plage de Morgat. Déplacé au large à 300m, il est pétardé sans mesure de sécurité particulière avec 1kg de plastic.
• Octobre 2012 : un obus de 45 cm de la première guerre mondiale est trouvé sur une zone de travaux paysagers à Lanvéoc lors d'un creusement d'une tranchée par une pelleteuse.
• 12 janvier 2014 : pétardage de 7 mines bondissantes allemandes à Pen Hat.
• 31 mars 2015 : Des plongeurs militaires du chasseur de mines Eridan en exercice trouvent près de l’Anse de l’Auberlac’h une mine de fond anglaise de type MK 9 courant février. 30 mars, la mine est déplacée par des ballons à air au milieu de la rade. Les démineurs du Styx, le 31, ont posé une petite charge sur la mine déposée sur un banc de sable à 20 mètres de profondeur. Déclenchement à partir d'une embarquation pneumatique à 200 m de distance grâce à un cordon de mise à feu. L'approche s'est faite avec une CRABE (Complete Range Apparatus Breathing Equipment). Un équipement que chacun des deux démineurs portaient pour limiter les effets acoustique et magnétique déclencheurs.
• 21 septembre 2015 : pétardage au large d'une bombe de 600kg provenant de l'anse de Camaret au petit Gouin.
• 21 juin 2016 : pétardage d'un obus français de 80mm de la seconde guerre mondiale sur la plage de Kersiguenou.
• Février-mars 2017 : des obus ont été découverts dans le Goulet de Brest à proximité du rocher du Mengant et de la côte de Roscanvel à 30 mètres de profondeur. Le déplacement s'est fait dans des sacs de chantier soulevés par des réserves d'air (vaches à air) puis déplacés jusque dans une zone de contre-minage de la rade de Brest. Les projectiles furent redisposés en deux tas au fond de la mer et explosés par une charge explosive chacun. Opération menée par les marins du chasseur de mines « L'Aigle ». Cette zone du Goulet, depuis toujours, a été ultra-militarisée par des batteries côtières, des dispositifs sous-marins plus ou moins sophistiqués. Cette fois ce fut 33 obus essentiellement de 150mm, 1de 180mm, 2 de 320mm. Certains obus anciens (français) ne contenaient pas de charges explosives tout simplement parce que le procédé n'existait pas à l'époque de leur fabrication (fin 19ème siècle) par contre les plus récents (allemands) en disposaient.
• 7 juillet 2017 : le chasseur de mines tripartite "Sagittaire" procéde à la destruction d’une mine Mark 9 (MK 9 - MK IX). La mine de la seconde guerre mondiale gisait par 32 mètres de fond au milieu de la baie de Douarnenez.
• 16 juillet 2018 : découverte par un club de plongée d'une mine de fond anglaise de type MK à 6m de profondeur au large de la plage du Corréjou en Camaret-sur-Mer. Les plongeurs du CMT Céphée, chasseur de mines, basé à Brest en ont fait les repérages.
• 29 mars 2019 : pétardage d'une bombe américaine de 500 livres trouvée sur une grève en bas de la Croix de Lorraine commémorative de Pen-Hir début janvier 2019. 600 m de périmètre de sécurité requis. « Tous ceux qui se situent à l’intérieur de ce périmètre devront l’avoir évacué avant 8 h le 29 mars . Les animaux domestiques sont également concernés. Un accueil sera organisé par la mairie, salle Saint Ives, rue du Loc’h pour la journée. Les autorités demandent aux personnes concernées par l’évacuation de se signaler auprès de la mairie de Camaret-sur-Mer si elles souhaitent bénéficier d’un moyen de transport pour se rendre dans le lieu d’accueil, de se munir de tout ce qui est indispensable pour la journée (médicaments, papiers, etc.), de couper le gaz et l’eau, de fermer les volets, si possible, de leurs domiciles et bâtiments.» Par un procédé de découpe hydro-abrasive de l’ogive, cette partie qui correspondait à 20% de la capacité de destruction a été pétardée dans un grand vacarme sur place. Le reste de la bombe américaine a été transporté au large par hélicoptère et miné par des plongeurs.
• 19 novembre 2019. Pétardage d'un obus de 90 mm dans le sable de la plage de Morgat côté pointe de Rulianec aux abords de l'ancienne tourbière. Lors de la seconde guerre mondiale, le calibre 90 mm est essentiellement utilisé par l'armée américaine sur son char M-26 Pershing ou sur le canon anti-aérien 90 mm Gun M1. L'explosion a créé un cratère de 2m de profondeur dans le sable vaseux vite comblé par les marées qui ont suivi.
• 15 septembre 2020. Préparation d'un contre-minage d'une mine allemande de type Luft Marine Bomb (LMB) de 970 kg dans le port de commerce de Brest. Equivalent TNT : 815 kg. La plus grosse mine allemande jamais retrouvée dans la région est en mauvais état et ne peut être déplacée sur une longue distance. Un plongeur élingue la mine (sanglage) puis elle est soulevée entre deux eaux à dix mètres de profondeur par des bouées parachutes vers le large de Plougastel. 360 m de distance de sécurité. Le pétardage a généré une très haute gerbe d'eau de mer. Avant l'explosion des mesures d'affarouchement des mamifères marins ont été prises.
• 17 septembre 2020. Découverte de deux bombes britanniques au large du fort de la Fraternité dans l'anse de Camaret. Elles ont chacune une charge d'une puissance équivalente à 96 kg de TNT pour un poids unitaire de 900 kg. Déplacées et détruites ensuite sous l'eau le 14 octobre 2020 après le lancé de quelques pétards pour effrayer la faune aquatique. Ces deux bombes de rupture servaient à percer les bunkers allemands de la côte.
• 16 avril 2021. Une bombe de la seconde guerre mondiale est relevée, déplacée à partir de la côte de Roscanvel / Fraternité et pétardée à 1800 m plus à l'Ouest dans une zone dédiée après effarouchement de la faune par signaux sonores.
• Début août 2021. Trois obus français à fragmentation non tirés trouvés dans un terrain communal de Telgruc-sur-Mer.
• 27 janvier 2022. Le Groupe de plongeurs-démineurs (GPD) de l’Atlantique à bord de la vedette d'intervention pour plongeurs-démineurs « Liseron » Y 993 (Construction DCN Lorient 1992), sont intervenus pour déplacer dans un premier temps deux mines anglaises Mark 6 (MK-6 équivalent à 520 kg de TNT) de la seconde guerre mondiale repérées précédemment au 48° 17' 34'' N 4° 37' 79'' O soit dans le secteur du Grand Gouin en Camaret pour les pétarder dans le vestibule du Goulet de Brest. Le tout sous la surveillance de la gendarmerie maritime, d'un hélicoptère de la marine Alouette III n°302.
• Mars 2022. Deux obus trouvés sur la plage de Telgruc-sur-Mer par un promeneur.
• 19 avril 2022. Mine allemande de type Luft Marine Bomb (LMB) de 970kg dont 815kg d'explosif est pétardée au large de la pointe d'Armorique. Elle avait été retrouvée à 10 mètres de profondeurs proche du port de Brest en septembre 2021 par des plongeurs. Le contre-minage a déclenché un phénomène sismique de magnitude 2,7. Au préalable, effarouchement de la faune par signaux sonores. Pas de mesure de sécurité à terre. Ce type de mine est souvent retrouvé dans les estuaires, les entrées de rade.
• 11 juillet 2022. Un obus retrouvé sur la plage de Trez-Bellec en Telgruc-sur-Mer par un enfant. Plage partiellement fermée au public, confinement du camping et fermeture du GR34 entre 17h et 18h30, puis pétardage sur place après dégagement de deux munitions en définitive.
• 12 septembre 2022. Deux mines anglaises Mark 6 (MK6) d'une puissance équivalente à 520 kg de TNT chacune et une torpille d'une puissance équivalente à 300 kg de TNT repérées dans la baie de Roscanvel sont simplement déplacées avant pétardages ultérieurs. Les conditions météorologiques ne permettant pas une destruction immédiate.
• 27 avril 2023. Une bombe anglaise équivalente à 588 kg de TNT a été pétardée dans le goulet de Brest. Explosion de magnitude 2,3.
• 25 octobre 2023. Une bombe américaine de 500 kg pétardée sur place dans les passes du port de commerce de Brest. Une détonnation ayant provoqué une magnétude de 2.5. Ce fait rappelle que ce ne sont pas uniquement les côtes de la presqu'île qui sont contaminées par d'anciennes munitions.
• 23 avril 2024 : pétardage d'un obus de 305mm en rade de Brest. Rivage de Lanvéoc interdit d'accès. Déplacement de la munition historique de la Pointe de Plougastel vers zone de pétardage 48°20.96’N - 4°28.49’O. Navigation interdite de 10h à 13h.

Liseron.

Déplacement avec ballon entre-deux-eaux.

Selon des estimations, 25% seulement, des munitions et mines historiques ont été contreminées...

Les 31 plongeurs-démineurs brestois (49 marins au Groupement des plongeurs-démineurs Atlantique - GPD ) interviennent du Mont-Saint-Michel à la frontière espagnole. 257 interventions sur alerte comptabilisées en 2019 dont 40 auprès des pêcheurs de la rade de Brest ayant été confrontés à des obus). +30% d'interventions par rapport à 2018.

Dès le lendemain de la Libération, des munitions allemandes ont tué

Pour les presqu'îliens, la seconde guerre mondiale s'achève le 19 septembre 1944 par la reddition des troupes allemandes après une résistance illusoire contre la pression américaine. Une partie des soldats Allemands est conduite à Brest dans un camp de prisonniers quand d'autres sont maintenus en presqu'île pour déminer les points d'appui abandonnés.
44 enfants vont mourir en Bretagne suite à des manipulations d'objets explosifs trouvés dans les deux mois qui suivront la Libération. Des adultes aussi, meurent au delà de la date qui devait être un moment de joie sans retour possible vers la souffrance.
20/09/1944. Un homme inconnu meurt au Loch – Landévennec .
27/09/1944. Ferrec René (20 ans) décède par l'explosion d'une mine à la Pointe du Gouin en Camaret-sur-Mer.
29/09/1944. Derrien Victor (22 ans) décède par l'explosion d'une grenade au Tréyout en Crozon.
02/10/1944. Nédélec Jean-Louis décède suite à l'explosion d'un obus à Penandreff en Crozon.
05/10/1944. Sénéchal Michel (74 ans) meurt par l'explosion d'une mine à Rostudel en Crozon.
21/10/1944. Bothorel Pierre (5 ans) décède par l'explosion d'une grenade au Poullougen en Crozon.
21/10/1944. Le Mao Lucien (7 ans) décède par l'explosion d'une grenade au Poullougen en Crozon.
22/10/1944. Marchadour Henri (11 ans) meurt par l'explosion d'une mine au Kerloc'h en Camaret.
25/10/1944. Nédélec Jean meurt par éclats d'obus à Penhoat Jardin en Telgruc.
25/10/1944. Un cadavre d'un homme non identifié est trouvé sur la plage de Persic en Crozon.
29/10/1944. Keraudren René (13 ans) décède suite à l'explosion d'un obus sur la plage de Morgat en Crozon.
05/11/1944. Canevet Joseph (40 ans) meurt par l'explosion d'une mine dans le bois du Kador en Crozon.
17/12/1944. Lastennet André (11 ans) décède suite à l'explosion d'un obus à Trélannec en Crozon.
25/12/1944 ou 01/01/1945 selon les sources. Martinelli Jean (capitaine de la légion étrangère revenu de la guerre à Morgat) et son épouse Thérèse (Forces) meurent après avoir circulé en voiture à la pointe de Dinan, leur véhicule ayant roulé sur une mine.
17/01/1945. Sénéchal Henri meurt par l'explosion d'une mine à Kersimon en Lanvéoc.
12/02/1945. Le Berre Pierre (16 ans) décède suite à l'explosion d'un obus à Kerivoaler en Crozon.

La région brestoise a souffert de l'existence d'une base sous-marine allemande et d'un port militaire occupé par la marine allemande. Dès le début de la seconde guerre mondiale, l'aviation anglaise bombarde le secteur militaire de Brest ainsi que celui de la presqu'île de Crozon. Le déluge commence modestement par des bombes de 50 à 200 livres puis le poids des bombes augmente considérablement dès que les Allemands bétonnent leurs infrastructures qui s'épaississent elles-aussi. On débute la guerre avec un béton de 50 cm d'épaisseur non prévu contre les bombes pour atteindre les 6 m d'épaisseur pour le toit de la base sous marine que des bombes anglaises de 6 tonnes vont atteindre in-extremis. Les bombes de 500 kg et celles d'1 tonne vont devenir la norme d'usage courant. L'altitude des avions s'élèvent surtout par le biais de l'aviation américaine qui se met ainsi à l'abri de la défense anti-aérienne allemande. 160 missions sur Brest soit entre 50 000 et 100 000 tonnes dont 10% de projectiles non explosés pour cause de défaillance. Imprécisions notables, la technologie est sommaire. Les avions touchés larguent au hasard pour limiter les risques d'explosion... 800 morts estimés sur quatre ans de bombardements : les abris ont été utiles à la population civile. 1000 à 2000 morts à Marseille et Lyon en un seul bombardement lors de la Libération. La libération est une autre phase de pollution par les tirs de l'artillerie américaine et les contreparties allemandes. Tous les obus n'explosent pas. Les munitions bien que détériorées par la rouille restent dangereuses d'autant que certaines d'entre-elles comportent un système de piégeage anti-déminage.



Mur de l'Atlantique

Garde de côte Allemand 1940

Saint Efflez Lanvéoc

Capitulation Roscanvel

Wn Cr6 Abris de Kersiguenou Crozon

Appontement pte des Espagnols Roscanvel

Batterie antiaérienne de Cornouaille Roscanvel

Poste de tir des mines de Cornouaille Roscanvel

Batterie antiaérienne pointe des Espagnols Cr332 Roscanvel

Batterie antiaérienne de Botsand Lanvéoc

Batterie antiaérienne de Kertanguy Lanvéoc

La BAN sous occupation allemande Lanvéoc

Flakartillerie légère et mobile

Batterie du Menez Caon Telgruc

Station radar du Menez Luz Telgruc

Détails de mission du bombardement du 3 septembre 1944

Bombardement du 25-26 août 1944

Missions RAF 1940

Missions RAF 1941

Missions RAF 1942

Missions RAF 1943

Missions RAF USAAF 1944

Administration des bombardements

Cr 42 ex batterie de rupture Roscanvel

Cr43 Pourjoint ex batterie de rupture Roscanvel

Cap de la Chèvre Crozon

Gouin Camaret

Aber Crozon

Bunker Blockhaus Casemate ?

Programmes et normes des bunkers

Bunker 501 et 502

Bunker 515

Bunker 601

Bunker 621

Bunker 627

Bunker 633

Bunker 634

Bunker 636a

Bunker 638

Bunker 667

Bunker 668

Bunker 669

Bunker 671

Bunker VF2a

Bunker tobrouk Vf25

Bunker tobrouk Vf8 58 c & d

Mg-stand multi-créneaux

Bunker wellblech - tôle métro Vf1b

Kabelbrunnen - puits à câbles

Marquages bunkers

Bunker aux croisements

Portes et créneaux de bunker

Tranchées

Blockhauss Crozon Crozon

Goulien Crozon

Wn Cr7 Kersiguénou Sud Crozon

Wn Cr? Pointe de Trébéron Crozon

Wn Cr? Le Marros Argol

Infirmerie Crozon Crozon

Kergalet Lanvéoc

La Palue Crozon

Penaros Roscanvel

Wn Cr5 Kerloch Camaret

Wn Cr323 Batterie antiaérienne Saint Jean Crozon

Wn Cr324 Batterie antiaérienne Île Longue

Wn Cr330 Batterie antiaérienne Pont-Scorff Roscanvel

Wn Cr354 Batterie antiaréienne de Trébéron Crozon

Wn Cr507 Station radio Kervenguy Crozon

Kriegsfischkutter

Morgat Morgat

Pointe du Menhir Crozon

Porte de Crozon Roscanvel

Rulianec Morgat

Bunkers de Telgruc Telgruc

Défense allemande de Telgruc Telgruc

Défense allemande de Morgat Morgat

Les caissons du Fret Crozon

Canon 164.7mm

Canon antichar 47mm belge

Vestige de canon

Cantine allemande Roscanvel

Cartouche 12.7mm

Duc d'albe de Lanvéoc Lanvéoc

Encuvement 2cm flak

Encuvement fl243a

Encuvement fl307

Torpedobatterie Pointe Robert Roscanvel

Torpedobatterie de Cornouaille Roscanvel

Baril

Mkb Kerbonn Camaret

Moulins de Kerret Crozon

Munitions historiques

Piquets

Poutrelles

Stutzpunkt de Roscanvel Roscanvel

Tetraedre

Asperges de Rommel

Obstacles anti-débarquement en bois

Porte belge - porte Cointet

Les citernes

Le Fret quartier sanitaire allemand Crozon

Vedette fluviale - Flugbebriebsboot

Patrouilleur d'avant-poste - Vorpostenboot

Escadrille E6 ou 6e et hydravions Latécoère 521-522-523

Hydravion Do26 : vol transatlantique

Küstenfliegergruppe 406

Spitfire Mk Ia PR P9385

Avion fusée Messerschmitt 163 Komet

Aérodrome leurre Crozon

Stations de radio guidage allemandes

Position d'un projecteur de 60cm Flak-Sw 36

Mines allemandes

Radar et écoute acoustique

Embase béton de canon Flak 2cm

5e Panzerdivision

Une entreprise française participe au Mur de l'Atlantique

Collaboration économique

Tonne ou coffre d'amarrage

Goulet de Brest

Exercice aérien sur Pierre Profonde

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MILITARIA de Vauban, 14-18, à nos jours

Electro-sémaphoriste du 19ème siècle – L'insupportable CharançonLitage sédimentaireTerres vaines et vagues Chapelle St Nicolas bâtiment militaire – Cale de St Nicolas, symbole de misère – Le détecteur de métaux : usages et interdictions – Un agave envahissant ou pas ? – Intégration des résidences : urbanisme – La visite de la presqu'île de Crozon par Camille VallaudSaint Norgard oublié – Pierre Profonde bombardée – Hagiotoponymes de la presqu'île de Crozon – Risque de pollution bactériologiquePorte-conteneurs à l'ancre – Le bilinguisme routier plein de surprises – Lister les boiteux et les idiots ! – Les inquiétudes de la carte scolaire – 1944 US + FFI/FFL contre les postes avancés allemands – Le canon belge antichar de "carrefour" – Toul ar Stang le hameau des orphelins – Munition FX – WW2 : Russes blancs à Toul ar Stang – La chapelle St Michel de Tromel – La station météo de la BAN – La chapelle de Trovéoc – La Route Neuve – Usages de la prière prônale – Le cimetière de Crozon – Les pierres tombales de noblesse – Les troncs des pauvres – Temples druidiques – Un tronçon d'un ancien Grand Chemin en Argol – Kergoff : vie et mort d'un hameau oublié

Recherches

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