Crozon Morgat Camaret Roscanvel Landévennec Telgruc Argol Lanvéoc

Histoire et géographie du Goulet de Brest

La fort des Capucins marque l'entrée Ouest de la passe Sud du Goulet. A l'horizon, l'ennemi est attendu.

Le rocher du Mengant (balise rouge).

Le rocher du Mengant dans la brume.

Le tourbillon des courants.

Base sous-marine allemande à gauche. Navires de guerre au centre, pont de Recouvrance sur la Penfeld et forteresse de Brest sur la droite.

Défense allemande : 4 bunkers 671.

Fort du Mengant.

Vers l'Elorn.

Vers l'Aulne.

Le récif de la Cormorandière avec ses fameux tumultes. En bas et premier plan, les vestiges d'un casernement du 17 et 18ème siècles de la Pointe des Espagnols.

Le GR 34 suit la côte du Goulet. Au niveau de la mer, la batterie de Pourjoint.

Le Goulet de Brest est un passage maritime de quelques kilomètres de long et d'1,6 km de large au plus étroit. Chacun ayant son appréciation en ce qui concerne les limites de ce « canal naturel », il n'est pas aisé d'en déterminer une juste longueur, néanmoins si l'on s'en tient aux points saillants de la presqu'île de Crozon, en Ouest avance le fort des Capucins sur son île et à 7 km en Est, la Pointe des Espagnols finit le goulet et ouvre la Rade de Brest.

Le Goulet n'est rien d'autre qu'une très ancienne vallée dans un paysage recueillant plusieurs rivières : l'Elorn, la rivière du Faou, l'Aulne, du temps où la mer avait un niveau si bas que le rivage se trouvait à 100 km au large de l'actuelle Mer d'Iroise. Ainsi la confluence des trois rivières creusa un passage au mieux sur des sols schisteux tendres qui ne sont qu'un fond d'océan vaseux encore plus ancien, du temps où la presqu'île de Crozon et la région brestoise étaient sous les eaux.

A chaque montée du niveau de la mer, cette dernière s'aventure dans les terres submersibles jusqu'à se disperser tant qu'aucune altitude ne la stoppe. La mer chaque jour, à chaque marée montante, ose forcer le Goulet et remonter jusqu'à Landerneau par l'Elorn, jusqu'au Faou par sa rivière et jusqu'à l'écluse de Guily-Glas en aval de Châteaulin. L'eau douce des rivières ne se laisse pas facilement mélanger à l'eau de mer. A marée descendante, la Rade de Brest se vide partiellement de ses eaux salées et douces par le Goulet comme on vide le contenu d'une bouteille par son goulot. La violence des courants est extrême et subit un effet de chasse puissant sur des fonds marins qui ne sont pas plats, loin de là. Le Goulet connaît un récif significatif en son centre, le rocher du Mengant. Une pointe saillante sur laquelle des navires se sont éperonnés pour laisser le souvenir d'épaves célèbres en ses fonds. Du Mengant à la côte brestoise : la passe Nord profonde par laquelle tous les navires de grands tonnages passaient et passent encore et encore. Du Mengant à la côte de Roscanvel : la passe Sud bien moins profonde surtout à marée basse. Les embarcations, les caboteurs, peuvent s'y risquer à condition de connaître les hauts fonds qui s'y cachent et les rochers qui menacent. Le Plateau des Fillettes et Basse Goudron patientent les étourdis. Fillettes si accueillantes parfois que la profondeur d'eau est à 2 ou 3 mètres sur le sommet des éperons près desquels ancres et canons gisent pour l'éternité après qu'un ou plusieurs vaisseaux aient talonnés.

Depuis l'antiquité et l'installation d'un casernement romain à ce qui est devenu Brest, l'esprit militaire a conçu un accès à la mer, une protection par la rade mais avec une crainte persistante qu'un ennemi s'infiltre par le Goulet et fasse le siège de Brest qu'elles qu'en furent les époques. Obsession et dualité. Une rade protège une flotte mais le fait que cette rade n'ait qu'une issue, un blocus extérieur paralyse une marine toute entière.

La Goulet connaît toutes les marines marchandes du monde occidental et méditerranéen depuis l'antiquité. Parmi les commerçants, des espions à tous les siècles. Des marins étrangers qui lors d'une relâche visitent les fortifications de Brest qui n'ont de cesse de s'épaissir. Des Anglais souvent. L'amirauté britannique veut savoir si elle peut faire tomber Brest pour envahir l'Ouest du Royaume de France. Dans un contexte d'espionnite constant, l'amirauté française cherche des solutions pour rendre infranchissable le Goulet afin que la Royale soit au mouillage dans la Rade en toute sécurité. C'est le cas parfois avec tout de même quelques frayeurs guerrières quand une frégate anglaise se risque dans le Goulet sans être stoppée. A partir du 16ème siècle et plus sûrement au 17ème, la marine française crée de modestes batteries de canons – vieilles batteries – sur les falaises du Goulet dans l'espoir de couler les intrus. Les plus grands échecs en matière d'invasion ne viennent pas de la poudre et des boulets mais de la difficulté de naviguer dans ce couloir maritime agité. Pour pénétrer, il faut un vent d'Ouest modéré, une marée montante raisonnable, une nuit ou un brouillard léger glissant et un sens de la navigation aigu pour forcer la passe Nord. Un quasi exploit... Pour en réchapper, à la voile, il faut suivre une marée descendante et son chaos sous le feu des canons de côte, avec un vent fréquemment défavorable, louvoyer est impossible, un défi que les ennemis, du temps des vaisseaux de ligne, n'ont jamais assumé de manière suffisamment intense pour porter la guerre dans la Rade.

Vauban et son ingénieur Traverse ont façonné la dissuasion militaire du Goulet sans atteindre ni leurs ambitions (projets trop coûteux), ni l'efficacité absolue... Cependant, les Anglais renoncent à franchir le Goulet et imposent un blocus maritime. Il s'agit d'immobiliser une escadre durant des années parfois en Mer d'Iroise et de faire feu sur tous les navires français qui quittent Brest. Les escarmouches sanglantes sont nombreuses comme les exploits inattendus que de forcer le blocus sans qu'aucun navire anglais n'ait vu passer sa cible dans les brumes. Le célèbre Porzmoguer écrit une page magistrale...

Du temps de la voile, la faible maniabilité des vaisseaux conjuguée à la démence du Goulet, la marine française, bien qu'enfermée, survit jusqu'à rivaliser avec l'illustre marine anglaise qui harcèle la côte par différents débarquements pour contourner le Goulet. Trez Rouz s'en souvient encore. Survient la bataille navale de Trafalgar qui défait la Royale sans pour autant que la marine anglaise n'en profite pour anéantir la piètre marine napoléonienne à Brest par crainte d'un Goulet partial.

La motorisation des navires avec sa quête de puissance incessante change la donne. La navigation à voile est imprécise et risquée, une navigation à moteur remonte des courants, s'occupe peu du vent et s'éclaire suffisamment si nécessaire. Le temps des torpilleurs et cuirassés blindés affole l'état major de la marine qui investit dans des batteries de côte de bombardement et de rupture. Une course à l'armement, à la technologie, à la télémétrie telle que celle d'Audouard. Le Goulet serait-il devenu franchissable ?

Un vif débat de stratège qui se fait entendre du public par le préfet maritime de Brest, le vice-amiral Louis Henri, comte de Gueydon (1809-1886). Celui-ci crie haut et fort que le Goulet est franchissable et que rien ne peut faire qu'il en soit autrement. Une affirmation qui constitue au 19ème siècle un thème houleux dans les salons maritimes brestois ; des carrières sont en jeu.
• Un groupe de gradés estime qu'une escadre ennemie ne peut forcer le Goulet.
• Un autre groupe de gradés estime qu'une escadre ennemie ne peut se maintenir dans la Rade.
• D'autres encore veulent une concentration d'artillerie de marine dans les falaises du Goulet.
• Enfin certains privilégient une artillerie de côte sur les rives de la Rade.
Dans tous ce fatras, les années passent, les finances manquent, le Goulet et la Rade sont militarisés au coup par coup selon les crédits avec un équipement qui n'aura jamais assez de servants pour être en intensité en cas d'attaque ennemie. Qu'importe, l'effet dissuasif est présent. La dissuasion avant le nucléaire. En contrepartie, les Anglais ne mettent pas assez de moyens pour conquérir Brest.

Les Anglais envisagent d'ailleurs de sacrifier un cuirassé dans le Goulet afin d'obstruer l'accès à Brest. Cela revient à se passer de Brest comme base avancée... Un violent courant d'air géopolitique fait que l'Anglais n'est plus un ennemi... Le Prussien semble taquin depuis sa guerre de 1870 qui ridiculise la France.

Les manœuvres maritimes françaises se multiplient pour mettre à l'épreuve le franchissement du Goulet qui est sur le papier infranchissable... En cas d'alerte de nuit, le Goulet est éclairé par des projecteurs Mangin dont les faisceaux parallèles sont sensés détecter le moindre navire. La canonnade doit prendre le relais pour sa destruction... Les Brestois et les presqu'îliens suivent de la côte ces manœuvres... Il s'y passe toujours quelque chose d'amusant et la distraction est monumentale... Des navires qui se frottent, des encombrements, des projecteurs qui ne savent quoi distinguer dans le brouillard... C'est encore plus magistral quand un ministre de la Marine pointe son nez... Les journalistes s'en donnent à cœur joie et à la fin des manœuvres d'une bataille navale franco-française ce sont toujours les Français qui gagnent, alors pourquoi se plaindre des infiltrations de navires affichés hostiles sans que la défense côtière n'ait pu réagir  ?

Appel aux transatlantiques :
« Le goulet de Brest inspire une grande terreur. Ici, j'ose affirmer cette terreur dépourvue de tout fondement : il n'est pas une personne compétente pouvant considérer le goulet de Brest comme présentant l'ombre d'un danger sérieux. Il en est une preuve qui rend toute discussion inutile : Il n'y a jamais, d'accidents et de naufrages dans le goulet de Brest. L'accident du Milan est une faute de navigation en escadre ; je parle d'un navire naviguant isolément. Quand les gens à la fois intéressés et compétents viendront examiner la question sur place, il sera bien facile de leur prouver combien le goulet est de pratique aisée. »
Extrait de la lettre ouverte du 18 octobre 1891 du Contre-amiral Paul Émile Marie Réveillère (1829-1908) ex commandant du sinistre Breslaw. Il s'agit d'informer les compagnies de paquebots transatlantiques de faire escale au port de Brest dont la profondeur des eaux le permet... Il suffit de passer le Goulet... Aucune compagnie n'a envie de jouer aux quilles avec les récifs ou de se mettre en travers comme cela se produisit parfois.

Une nouvelle technologie prometteuse doit rendre infranchissable le fameux Goulet : la torpille. La torpille fixe tirée de la côte explose dans les courants sans toucher les navires cibles. Flop !

Le système est amélioré : des torpilles sont immergées sur le fond de la passe Sud... Déclenchement électrique à distance : cafouillage sur cafouillage, l'idée est abandonnée.

1914, changement de ton. La menace par le Goulet n'est pas tant sur l'eau que sous l'eau. Les sous-marins allemands tentent un blocus que la CAM 59 va déjouer.

La seconde guerre mondiale apporte une défense germanique du Goulet jamais atteinte jusqu'alors. Câbles, filets anti-sous-marins, minage, rampes de lancement de torpilles, brouillard artificiel, canons au niveau de la mer... D'un point de vue strictement maritime, un franchissement significatif du Goulet est peu probable, il serait presque infranchissable si ce n'est que l'aviation venue d'Angleterre bombarde Brest, sa base sous-marine, son port militaire et mine la rade et le Goulet. Le Goulet est dangereux pour les Allemands autant que pour les alliés qui n'envisagent pas un assaut maritime.

Le Goulet et la Rade bien que partiellement nettoyés après guerre restent un dépotoir d'indices militaires rappelant que le Goulet fut un enjeu parfois hystérique avec cette question insoluble, le Goulet est-il franchissable ou infranchissable ? Pour une pinasse certainement mais pour une flotte, la question reste posée... Même si le règne des missiles et des drones dénature l'importance de la question si longuement posée au travers les âges guerriers.

Aujourd'hui, pétroliers, chimiquiers, plaisanciers et pêcheurs, franchissent le Goulet avec toujours une relative appréhension car il reste aussi dangereux que sournois. Les militaires sont toujours de passage avec les kiosques des sous-marins qui font surface, l'Île Longue n'est pas loin...



La défense côtière avant 1939

Goulet de Brest

Postes de projecteur du Goulet Roscanvel

Cam 59 Camaret

Lunette à micromètre G de côte

Télémètre Audouard

Les postes de télémétrie Audouard 1880 Rosvanvel : Kerviniou - Capucins Sud réemployé - Capucins Sud - Capucins - Capucins Nord - Stiff - Espagnols Sud - Espagnols

Poste d'observation 1920 de Cornouaille Roscanvel

Bataille de Trez Rouz Camaret

Milice garde-côte

Batteries : Basse de Cornouaille Roscanvel - Batterie de Beaufort Roscanvel - Vieille Batterie Roscanvel - Haute de Cornouaille Roscanvel - Poul Dû Crozon - Mort Anglaise Camaret - Capucins Roscanvel - Kerbonn Camaret + projecteur Camaret - Kerviniou Roscanvel - Pen-Hir Camaret - Tremet Roscanvel - Ty-Du Morgat - Portzic Crozon - Stiff Roscanvel - Pourjoint Roscanvel - Haute Pointe des Espagnols Roscanvel - Petit Gouin Camaret - Sud des Capucins Roscanvel - Batteries hautes des Capucins Roscanvel - Batterie de rupture ou bombardement - Batteries haute et basse du Kador Morgat - Rouvalour Crozon - Batteries Est de Roscanvel Roscanvel - Batterie du Run / Pont-Scorff Roscanvel - Batterie de l'île de l'Aber Crozon - Batterie extérieure de la Tour Vauban Camaret - Batterie de Dinan Crozon

Cabines téléphoniques de batterie

Camp Sanitaire des Capucins Roscanvel

Casernement bas de la Pointe des Espagnols Roscanvel

Casernement haut de la Pointe des Espagnols Roscanvel

Abri groupe électrogène Roscanvel

Fortifications de la Pointe des Espagnols Roscanvel

Casernement de Kerlaër Roscanvel

Casernement de Lagatjar Camaret

Baraquement Adrian

Carrière

Ile Trébéron et île aux Morts

Île Longue avant 1939

Camp d'internés de l'Île Longue

Circulaire du 31 juillet 1846

Corps de Garde 1846 / Fort : Aber Crozon - Camaret Camaret - Kador Morgat - Postolonnec Crozon - Roscanvel Roscanvel - Rulianec Morgat

Loi de déclassement des corps de garde 1846

Loi du 17 juillet 1874 - système Séré de Rivières

Loi du 3 juillet 1877 - réquisitions de l'armée

Réduit de Kerbonn Camaret

Tours modèle 1811

Borne

Chemins de service Roscanvel

Créneau à lampe

Créneau de tir

Réduit de Quélern Roscanvel

Lignes de Quélern Roscanvel

Caserne Sourdis & cale Roscanvel

Les forts : Fraternité Roscanvel - Landaoudec Crozon - Lanvéoc Lanvéoc - Toulinguet Camaret - Crozon Crozon

Caponnière

Fort Robert Roscanvel

Ilot du Diable Roscanvel

Lignes de Quélern Ouest Roscanvel

Mât à pavillon

Tirs à la mer pavillon rouge

Niche pareclats

Pointe des Espagnols - Ligue Roscanvel

Postes de Douane

Poste d'inflammation des torpilles Roscanvel

Poudrière de Quelern Roscanvel

Sémaphore

Station TSF Roscanvel

Repère d'Entrée de Port R.E.P. Roscanvel

Canon de 47mm TR Mle 1885-85

Canon de 65mm TR Mle 1888-91

Canon de 75mm Mle 1908

Canon de 95mm Lahitolle Mle 1888

Canon de 100mm TR

Canon de 32 cm Mle 1870-84

Canons de siège et place

Histoire et évolution des calibres des canons

Four à boulets

Abri du champ de tir de l'Anse de Dinan

Les pierres de guerre

Les boulets

La poudre B

Tir à ricochets

Munition calibre 12.7mm SF

L'arrivée de la téléphonie dans les postes d'observation

Les Ancres de Roscanvel Roscanvel

Flotte Tardieu

Corvette Chevrette

Garde-pêche

Motte féodale de Rozan Crozon

Château-fort de Castel bihan Poulmic Lanvéoc

La ligne d'artillerie terrestre de 1914

Les piliers des terrains militaires

Sous-marin Nautilus de Robert Fulton Camaret

1404 la chute de l'Anglais à Lam Saoz Camaret

La BAN de Lanvéoc-Poulmic Lanvéoc

La défense antiaérienne avant 1939

Position de DCA en presqu'île avant 1939

Batterie de DCA de Kerguiridic Crozon

Batterie de 100mm Pointe des Espagnols Roscanvel

Projecteur et écoute de Pen ar Vir Lanvéoc

Projecteur et écoute du Grand Gouin Camaret

Abri de projecteur de la Pointe des Espagnols Roscanvel

Station d'écoute aérienne de Messibioc Lanvéoc

Autres positions françaises de projecteurs

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MILITARIA : de 1939 à nos jours

Mouillage des sardiniersElectro-sémaphoriste du 19ème siècle – L'insupportable CharançonLitage sédimentaireTerres vaines et vagues Chapelle St Nicolas bâtiment militaire – Cale de St Nicolas, symbole de misère – Le détecteur de métaux : usages et interdictions – Un agave envahissant ou pas ? – Intégration des résidences : urbanisme – La visite de la presqu'île de Crozon par Camille VallaudSaint Norgard oublié – Pierre Profonde bombardée – Hagiotoponymes de la presqu'île de Crozon – Risque de pollution bactériologiquePorte-conteneurs à l'ancre – Le bilinguisme routier plein de surprises – Lister les boiteux et les idiots ! – Les inquiétudes de la carte scolaire – 1944 US + FFI/FFL contre les postes avancés allemands – Le canon belge antichar de "carrefour" – Toul ar Stang le hameau des orphelins – Munition FX – WW2 : Russes blancs à Toul ar Stang – La chapelle St Michel de Tromel – La station météo de la BAN – La chapelle de Trovéoc – La Route Neuve – Usages de la prière prônale – Le cimetière de Crozon – Les pierres tombales de noblesse – Les troncs des pauvres – Temples druidiques – Un tronçon d'un ancien Grand Chemin en Argol – Kergoff : vie et mort d'un hameau oublié

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