Après la première guerre mondiale, l'Allemagne vaincue
n'est pas autorisée à fabriquer le moindre armement. En 1920 un programme
d'état est lancé pour la fabrication de bateaux de pêche en série. Les
conditions préférentielles d'obtention pour les patrons pêcheurs Allemands
sont simples ce sont des avantages substantiels de prêt mais en cas de
guerre le bateau et son équipage sont réquisitionnés. Deux premières séries
de bateaux sont construites : le Reichsfischkutter A de 12 m et le Reichsfischkutter
de 24 m, les deux types sont en bois. Le plan de base était le "Maierform",
un plan émanant de l'ingénieur Autrichien de la construction navale Fritz
F. Maier (1844–1926) appliqué dans son chantier naval Maierform GmbH Bremen.
Dans les années 1930, un nouveau type G est construit en série, plus grand,
d'une trentaine de mètres, il est discrètement utilisé par la Kriegsmarine
pour la surveillance de ses côtes. Allure de chalutier tout en étant un
navire ayant une structure en acier léger et une coque en bois épais de
8 cm de chêne. Progressivement la cadence de fabrication augmente, l'Allemagne
fait appel à des chantiers extérieurs. A l'approche de la seconde guerre
mondiale, la Suède livre des bateaux de pêche de type G, cela se poursuivra
au début de la guerre tant que la Suède restera neutre.
Le "Fleur de Passion" appartient à cette génération de "Kriegsfischkutter",
il est constuit à Brême en 1941. Dès sa construction, il est apprêté pour
de l'armement. Longueur 33m, largeur 6.5m.
En 1942, un nouveau plan de production de 1072 unités de 24m est prévu
avec cette fois deux tourelles, une en avant avec un canon antiaérien
de 3.7cm, une à l'arrière avec un canon simple ou double antiérien de
2cm. Sur le pont central, une mitrailleuse ainsi que quelques bombes sous-marines.
Tout ceci sous l'égide de Ernst Burmester Schiffswerft KG à Brême. Les
futures missions sont la pose de mines, la délimitation des zones minées,
l'aide à la navigation sous-marine des U-Boot en zone dangereuse ou la
destruction de sous-marins ennemis, la surveillance des côtes, le transport
de matériel en secteur miné. Parmi les mines magnétiques, le "Kriegsfischkutter"
est indétectable grâce à sa coque en bois.
Tous les navires prévus ne seront pas construits avant la fin de la guerre
malgré 42 chantiers navals disséminés sur 7 pays européens, les chiffres
varient entre 400 et 800 selon les sources. Chaque navire est immatriculé
KFK suivi de son numéro de fabrication. Moteur diesel, gréé à voile pour
une autonomie maximale. 110 tonnes sans armement pour 18 hommes d'équipage.
145 unités semblent avoir été coulées par les Alliés.
Un ultime programme de construction entre 1951 et 1954 en Allemagne de
l'Est est mis en place. Les navires de type G au nombre de 59 sont construits
tout en bois pour une vocation civile, soit la pêche ou soit le Service
hydrographique maritime de la RDA. Une version de 17m est fabriquée aussi
mais on n'en connaît pas le nombre.
Le programme de construction de "Kriegsfischkutter" fut le plus important
en nombre de constructions maritimes de toute l'histoire de la marine
allemande.
Après guerre, certains "Kriegsfischkutter" sont utilisés pour le déminage
des côtes allemandes. D'autres sont cédés à titre de dommages de guerre
et redeviennent des bateaux de pêche souvent. La France en perçoit 26.
L'un d'eux est versé dans la Marine nationale à Brest comme bateau de
servitude sous le nom de "Tréberon" en service jusqu'en 1971. Déclassé,
il est acheté par un particulier en 1976 qui le rénove au Havre durant
7 ans et l'entretiendra ou naviguera avec jusqu'en 2001. Changement nom
de baptême : "Fleur de Passion" inspiré du livre de Farley Mowat "Le bateau
qui ne voulait pas flotter".
En 2002, le "Fleur de Passion" est à Fort-Balaguier où un groupe de personnes
le repère et l'achète avant d'entamer une restauration du ketch aurique
à Marseille jusqu'en 2008. C'est dans le cadre d'une association suisse
mi-scientifique, mi-sociale pour la réinsertion des jeunes que le navire
poursuit sa route.
Mars 2020, il est à Camaret-sur-Mer pour l'entretien de la coque si spécifique.
Il existe d'autres exemplaires de ces navires de pêche/guerre transformés
en bateaux de plaisance.
Un autre type de navire est en charge d'une mission similaire les vorpostenboote de la 7ème flotille de Brest.
Mur de l'Atlantique
Wn Cr6 Abris de Kersiguenou Crozon
Appontement pte des Espagnols Roscanvel
Batterie antiaérienne de Cornouaille Roscanvel
Poste de tir des mines de Cornouaille Roscanvel
Batterie antiaérienne pointe des Espagnols Cr332 Roscanvel
Batterie antiaérienne de Botsand Lanvéoc
Batterie antiaérienne de Kertanguy Lanvéoc
La BAN sous occupation allemande Lanvéoc
Flakartillerie légère et mobile
Batterie du Menez Caon Telgruc
Station radar du Menez Luz Telgruc
Détails de mission du bombardement du 3 septembre 1944
Bombardement du 25-26 août 1944
Administration des bombardements
Cr 42 ex batterie de rupture Roscanvel
Cr43 Pourjoint ex batterie de rupture Roscanvel
Programmes et normes des bunkers
Bunker wellblech - tôle métro Vf1b
Wn Cr? Pointe de Trébéron Crozon
Wn Cr323 Batterie antiaérienne Saint Jean Crozon
Wn Cr324 Batterie antiaérienne Île Longue
Wn Cr330 Batterie antiaérienne Pont-Scorff Roscanvel
Wn Cr354 Batterie antiaréienne de Trébéron Crozon
Wn Cr507 Station radio Kervenguy Crozon
Défense allemande de Telgruc Telgruc
Défense allemande de Morgat Morgat
Torpedobatterie Pointe Robert Roscanvel
Torpedobatterie de Cornouaille Roscanvel
Stutzpunkt de Roscanvel Roscanvel
Obstacles anti-débarquement en bois
Le Fret quartier sanitaire allemand Crozon
Vedette fluviale - Flugbebriebsboot
Patrouilleur d'avant-poste - Vorpostenboot
Escadrille E6 ou 6e et hydravions Latécoère 521-522-523
Avion fusée Messerschmitt 163 Komet
Stations de radio guidage allemandes
Position d'un projecteur de 60cm Flak-Sw 36
Embase béton de canon Flak 2cm
Une entreprise française participe au Mur de l'Atlantique
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