Il faudrait emmailloter le littoral pour rendre à la nature ce que l'homme lui a pris. La lande a disparu.
Le prix des balades des touristes augmente ! La surpopulation
randonneuse sur le haut des falaises du littoral abîme l'écosystème. La
végétation est piétinée toujours davantage pour le confort des visiteurs
qui estiment avoir toute la liberté de circuler et de détruire un patrimoine
écologique fragile classé. Dorénavant, aux semelles de chaussures, il
faut ajouter les bâtons de marche... Puis afin de parachever son œuvre
d'indifférence, le randonneur se fait un selfie vertigineux, pour un souvenir
mémorable, les pieds sur une touffe de bruyère, sur des orpins... Cadrage
remarquable !
Pour compenser la dégradation, des missions Natura 2000 et du Parc naturel
régional d'Armorique œuvrent pour solutionner un péril celui d'avoir un
décor lunaire là où il y avait des sites classés pour la richesse de la
faune et la flore. En Presqu'île de Crozon, particulièrement à Pen Hir,
une clôture monofil fut installée sur des kilomètres pour délimiter les
zones pédestres et celles qui ne le sont pas.
Les espaces à restaurer de manière écologique ont reçu un géotextile en
fibres de coco posé à même le sol ou sur un apport de litière ou de biomasse.
Les graines du voisinage se retrouvent cloisonnées dans le quadrillage
humide, prospèrent, germent et offrent l'année suivante un jeune plant
qui ne sera pas manger par les lapins. Un long jeu de patience, nécessairement
coûteux parce que des indélicats n'ont pas souhaité rester sur le droit
chemin...
La flore de la presqu'île de Crozon
Identification des fleurs sauvages
Changement de couleur des fleurs
Forêt domaniale de Landévennec
Chasmophyte - plante de fissure
Herbiers de zostères - prairie sous-marine
Les plantes invasives et le climat
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