Beaucoup de disparitions mégalithiques à cause de l'activité humaine et un certain désintérêt des archéologues au travers des siècles pour le patrimoine préhistorique de la commune. Le manque de signalements a contribué aux saccages des menhirs et dolmens. Ces derniers étaient encore au nombre de quatre au 19ème siècle, il n'en subsiste qu'un.
Le dolmen de Pen ar Run
Le dolmen de Pen ar Run de Telgruc-sur-Mer (Nord-Ouest de la ville) est accessible à partir de la D887 par un chemin carrossable vers le lieu-dit Kerguestoc – voie balisée. En parfait état, il surplombe le chemin qui le borde, ce qui lui donne une force visuelle incroyable.
Le menhir de Lardanva est couché après avoir été déplacé sur le bord de la route entre le hameau de Lardanva et Argol. Parcelle de Parc Men.
A l'arrière du menhir une pierre, vestige de menhir ou pierre de carrière ?
Le menhir du Diable (Men Diaoul) est un menhir cassé, déplacé,
couché dans une lande qui recouvre une ancienne carrière sur les terres
de Toull ar Cheffig à l'Ouest de Telgruc, en bordure Nord-Est de la pinède
de Trez Bihan. Un panneau indicateur en bord de route signale sa présence.
Il se trouve en travers d'un chemin. Un menhir mystérieux qui semble avoir
subi des creusements par des interventions humaines ou diaboliques, le
doute subsiste, ainsi que des cupules que l'on retrouve parfois sur des
pierres qui ont participé à des rites païens par le passé.
Certains y ajoutent une légende, celle de jeunes-filles se donnant au
diable pour ensorceler l'homme de leur rêve car cette pierre fut transportée
à dos par le diable lui-même qui voulut montrer sa toute puissance.
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