Au centre, le chemin des goémoniers, le passage des barques de pêche, l'arrivée des voiliers caboteurs provenant essentiellement de Douarnenez. Les marchandises devaient être menées par charrette jusqu'au manoir des Rosmadec à quelques centaines de mètres de là.
Douarnenez à quelques encablures.
La terre de la famille des Rosmadec qui proposait un moulin à vent sur les hauteurs de la falaise et dont la présence donna le nom à la crique : Port du Moulin.
La cale est bordée de bras de tétraèdres allemands de la seconde guerre mondiale.
Le chemin des paysans goémoniers, des paysans pêcheurs qui remonte vers Rostégoff. A la proximité Ouest, le manoir des Rosmadec trônait. Deux mondes qu'une zone humide séparait.
Porzh ar Veilh – Port du Moulin – un lieu d'accès à la mer comme tant d'autres en presqu'île de Crozon. Les paysans vivaient pour beaucoup de la mer car les rendements agricoles étaient modestes et les parts versées au noble local excessives. La mer source de survie mais aussi d'inquiétude autant les jours de tempête que les jours de raid anglais. Espions et militaires de la couronne britannique étaient toujours à la recherche d'un point faible des défenses de côte pour envisager un débarquement et prendre à revers Brest. Les paysans étaient contraints d'appartenir à la milice pour surveiller les porzhs. Une fatigue de plus qui s'ajoutait à une vie en mode survivance. Porzh ar Veilh, comme toutes les terres des environs, a appartenu à la famille Rosmadec, une famille influente de la royauté française.
48° 12' 26.5"
4° 20' 54.9"
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