La dalle en ardoise d'une sépulture en schiste, un indice
du 19ème siècle. Des inscriptions latines sont le signe fréquent d'une
appartenance à l'église romaine. Il s'agit d'un vestige de la sépulture
de Claude-Marie Maguer né le 26 août 1797 à Plougourvest (certaines sources
évoquent Dirinon). Il fut prêtre vicaire à Crozon en 1826 puis recteur
de Landévennec de 1836 jusqu'à sa mort le 22 décembre 1861.
Le latin fut longtemps la langue obligée (sacrée) de l'église, les messes
étaient chantées en latin car point n'était besoin de comprendre ce que
l'on chantait, l'important était de ne pas laisser la voie aux hérétiques
par leur voix vulgaire, le langage parlé... “La langue propre de l’Eglise
Romaine est le latin” (Saint Pie X, Tra le sollicitudini, 22/11/1903).
Les fidèles parlaient un breton rudimentaire... La bourgeoisie tenait
le missel instructif.
"Aimé du peuple et de l'église", on préféra latiniser son prénom
Claudius. Le patronyme Maguer serait issu du mot breton mager : nourricier.
Le latin était une offrande à Dieu.
La plupart des recteurs de Landévennec entre la révolution et la première guerre mondiale étaient en poste quelques années seulement.
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Inscriptions latines sur la pierre tombale du recteur
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