Les hérons rentrent la tête dans les épaules, gonflent leurs plumes et se protègent de la brusquerie du vent derrière les rochers. Ils peuvent rester des heures ainsi.
Un vol face au vent violent est toujours dangereux pour un oiseau.
Attendre sur une aire de repos, il n'y a que cela à faire.
Les aigrettes préfèrent la lisière de la roselière pour s'abriter.
Les mouettes choisissent d'être au repos sur l'eau.
Un navire transporteur de lourdes charges – colis modulaires ou pas – se met à l'abri des intempéries en baie de Douarnenez, côté presqu'île de Crozon. 160m de long, 28 de large. Construction de 2010.
Un windsurfeur dans les courants d'air.
Le coup de vent qui vient des îles britanniques est un gand classique de l'automne avec les dépressions atmosphériques très creuses. 102km/h en rafale, 85 à 95km/h en moyenne. 6° C en plein vent, 8° C à l'abri. Certains navires se mettent à l'abri dans la baie de Douarnenez, les oiseaux marins ou aquatiques ont chacun une solution de repos. Les hérons privilégient l'adossement à un rocher ou une roselière pour ne pas subir une prise au vent éprouvante et réfrigérante à long terme. Les cormorans en profitent pour sécher leur plumage semi-étanche. Les goélands se mettent derrière et patientent la fin des agitations le bec face au vent pour conserver la bonne température sous les plumes rabattues. Derrière encore les mouettes à l'abri des plus grands font de même. Certaines mouettes profitent de la sensation "d'eau chaude" pour flotter dans le sens des courants venteux. Un coup de vent chez les oiseaux est une source d'épuisement, un risque de blessure aux ailes... Pas question de jouer les provocateurs du sort, les windsurfeurs quant à eux sont en quête de la sensation à la limite du risque, une notion que les animaux n'envisagent pas...