Vous rêvez d'une belle maison, vous choisissez les plans en fonction du paysage, en faisant cela, vous faites ce qu'aucun breton n'aurait fait il y a trois siècles ! Le breton oriente sa maison pour se protéger des intempéries et choisit l'emplacement en fonction d'une source, histoire d'avoir "l'eau courante" à sa porte.
L'eau à sa porte n'est pas une boutade quand le puits colle la maison. Un puits en cloche pour limiter l'intrusion du sable, de l'eau de mer... Figurez-vous que les tempêtes transforment l'atmosphère en air humide, salé et sablonneux. Sans parler des végétaux "volants"... Derrière l'hortensia à gauche, le puits cloche du voisin.
L'esthétique est une question très suggestive pour un breton, par contre, le côté pratique est toujours minutieusement étudié.
Ce puits est lui aussi adossé au mur de la maison, à gauche de la porte d'entrée. La végétation galopante adore l'humidité. La pierre plate verticale est la seule protection pour ne pas tomber dans le puits. Une margelle dérisoire ? Pas de poulie ? L'eau affleure le niveau du sol par gros temps.
Puits avec une auge pour animaux de ferme.
Un puits restauré mais sans sa "cloche". Ce type de puits dispose d'une pierre plate horizontale en schiste qui sert de protection.
Des reposoirs pour les seaux, un tambour cylindrique en bois tourné par la manivelle pour remonter ou descendre la corde du seau.
Des versions stylisées marquant l'aisance.
Un puits - puisard en angle de maison.
Un puits au Disloup - pierre de récupération en accolade. Certaines sources parlent d'une pierre de la chapelle Sainte Catherine.
Dessus de puits en ferronnerie avec un crochet central pour attraper la poulie.
Un puits à la croisée des chemins du Gouerest en Roscanvel.