Garde-fou d'une ancienne départementale.
Premier plan : garde-fou pour véhicule. En second plan : garde-corps pour les personnes (hauteur suffisante pour éviter qu'une personne ne tombe du pont sur l'ancienne voie ferrée Camaret-Carhaix.
Il fut un temps, il y a déjà longtemps où les automobiles prirent inexorablement de la vitesse, alors on dût inventer un procédé pour que les fous du volant restassent sur la chaussée... Vous avez dit fou ? Voilà les gardes-fous qui furent implantés partout où le danger existait entre les deux guerres mondiales jusqu'à ce que l'on s'aperçut qu'un garde fou pouvait aussi être mortel. Les plots obstacles faisaient trop de résistance au choc de sorte que le génie humain transforma les piètres gardes-fous en glissières de sécurité. Le fou, en cas de collision glisse sur la paroi jusqu'à l'arrêt de son véhicule. Point de choc frontal, rien qu'une glissade salvatrice. Les gardes-fous ont vécu quelques décennies avant de disparaître... Seuls quelques vestiges subsistent sur des tronçons désaffectés.
Le mot garde-fou est encore employé au sens figuré. Une mesure de précaution est un garde-fou contre certaines exagérations...