Gare du chemin de fer breton

Gare de Camaret-sur-Mer et sa remise à locomotives.

Gare du Fret.

Ancienne gare devenue office du tourisme de Crozon.

Remise de locomotives de Crozon.

Charpente de la remise.

La gare de Tal ar Groas disposait de sa lampisterie-toilettes publiques comme toutes les gares bigoudenes. Pierres apparentes pour cette version "luxueuse" alors que les modèles de base habituels étaient de pierres crépies et de briques.

Gare de Telgruc-sur-Mer.

Les chemins de fer armoricains / bretons ou Réseau Breton (RB) furent un réseau ferré métrique (écartement des voies d'1m) complétant le réseau de la SNCF. La société exploitante s'appelait la Société Générale des Chemins de Fer Economiques qui avait un contrat de délégation d'exploitation (affermage) avec la compagnie mère des chemins de fer de l'Ouest (les grandes lignes). La ligne Châteaulin Camaret-sur-Mer ou Le Fret desservait les gares/haltes/arrêts (sur la Presqu'île de Crozon) d'Argol (halte), de Telgruc-sur-Mer (gare), Tal ar Groas (gare), Brospel (halte), Crozon-Morgat (gare), Perros-Poullouguen (halte Perros-Saint Fiacre bifurcation de la ligne – direction Le Fret ou Camaret-sur-Mer), Penfrat (arrêt facultatif), Camaret-sur-Mer (gare).

Un projet existait dès 1877. Trop lourd à porter administrativement et financièrement et ceci envers une pour une population qui était à l'écart depuis toujours et qui ne réclamait rien de tel. L'enquête d'utilité publique datait de 1906 et fut avalisée par le ministère des travaux publics en 1910. La construction de la voie commença immédiatement, puis s'interrompit lors de la première guerre mondiale, pour une mise en service de Crozon à Châteaulin le 12 août 1923 juste après l'inauguration et le repas de fête de Morgat et les autres tronçons le 14 juin 1925. Ce qui était tard dans la chronologie ferroviaire bretonne. Les premiers trains bretons circulèrent en 1891.

Le trajet Camaret Châteaulin de 52 km se faisait en 2 heures "juste" disait-on officiellement (parfois 1h45 en fonction de l'enthousiasme du cheminot mécanicien) – 48,234 km en mesure d'aujourd'hui + la bifurcation St Fiacre le Fret 3,587 km. Premier train vers 6h, dernier train vers 18h30. Le passage matinal du train servait de réveil matin pour les habitants proches de la voie.

51 km 821 mètres de terrassements et de nivellements avec 19 ouvrages d'art pour enjamber les ruisseaux et les rivières et sans oublier l'alimentation des châteaux d'eau avec une station de pompage éloignée comme celle de Crozon. 70 passages à niveau...

Des branchements variés à vocation de drainage : l'évacuation des eaux pluviales permirent une mise à l'égout des eaux usées à Crozon des rues Charles Levenez et Nominoé, prématurément, jusqu'au ruisseau, soit plusieurs centaines de mètres de conduits enfouis dont aucun autre quartier ne disposait alors, pas plus que l'eau courante n'était installée.

A cet effet, les prévisions de travaux envisageaient des transferts de sol de 9,8 m3 par mètre linéaire de voie. Les matériaux durs récupérés servirent au ballastage tel que le grès armoricain concassé rencontré sur le tracé, quant au reste il fallut s'en débarrasser.

Un chantier colossal réalisé par deux entreprises adjudicataires régionales Robert et Debarle, dans un premier temps, puis Robert  et  Goulines ensuite qui ont du recruter des ouvriers du pays. Plusieurs grèves ont émaillé l'avancée des travaux avant et après guerre à cause des conditions salariales jugées insuffisantes. Salaires variables selon les âges de 0.33fr à 0.40fr en moyenne par heure. Après guerre, la reconstruction de la France crée une pénurie de main d'œuvre et les salaires passent à 1.25fr par heure suite à une inflation galopante. Ils sont obtenus par des grèves ou des menaces d'arrêts de travail perlés.

Il y eut des problèmes climatiques par une pluie abondante certains hivers. Le chantier submergé par la boue n'avançait guère sans mécanisation. L'absence d'hommes disponibles lors de la guerre n'a rien arrangé même si quelques groupes de prisonniers Allemands ont faiblement compensé les ouvriers partis au front.

A l'époque, il s'agissait d'un transport de marchandises en importation pour les produits manquants sur la Presqu'île et à l'exportation des produits de la pêche et des denrées agricoles ainsi que de voyageurs. Les premiers trains avaient un ou deux wagons de marchandises et un wagon passagers en hiver. La gare de Tal ar Groas voyait passer les militaires permissionnaires venus de la base aéro-navale de Lanvéoc-Poulmic.

Premier déclin sur l'embranchement du port du Fret. La gare du Fret recevait les coquilles St Jacques pêchées et quelques voyageurs embarquant pour Brest sur l'embarcadère maritime. Les coquillages et autres pêches partaient pour Paris-Orléans (gare d'Orsay à Paris) en wagon blanc couvert à marée. Le trafic devint insuffisant. Dès mai 1946, le transport des voyageurs n'y était plus assuré. Seules les marchandises y circulaient encore.
Petit à petit, ce furent les touristes qui empruntèrent la voie de chemin de fer n°7. Morgat et Camaret-sur-Mer étant devenus des lieux de vacances très appréciés. La ligne a connu son apogée dans les années 1950 avant de décliner très rapidement sous l'influence de la circulation automobile. La ligne a été fermée le 28 avril 1967. Les gares ont survécu grâce à des réemplois variés. Les rails ont été vite enlevés et les terrains de la voie rachetés par les communes concernées.

Les anciens de Crozon regrettent la disparition de leur train ! Ils aimaient la régularité, la simplicité, la proximité... Enfants, ils posaient un sou (une pièce de monnaie) sur le rail avant que le train ne passe dessus. Celui qui obtenait le plus long écrasement avait gagné. Jeu coûteux parce que chacun appartenait à une famille modeste mais c'était plus fort qu'eux. Comme c'était irrésistible que d'utiliser le wagonnet du cantonnier dans la remise des locomotives. Certains montaient à bord et d'autres poussaient, il suffisait d'un peu de pente et l'on vivait la vitesse à plein nez. Bien sagement, on ramenait le wagonnet à sa place, le chef de gare faisait celui qui ne voyait rien.

Les rails et les traverses ont été enlevés depuis. Aujourd'hui le parcours est devenu une piste cyclable et un lieu de promenade entre Tal ar Groas et Crozon (la coulée verte). De Crozon vers Camaret ou le Fret, les randonnées sont équestres, cyclistes et pédestres avec une approche de l'étang du Kerloc'h et la richesse de sa faune . Ces circuits permettent de se déplacer rapidement sur la Presqu'île sans être confronté à la circulation routière.

Pour mémoire : une particularité non négligeable, les gares sont des modèles spécifiques à cette ligne classée lors de sa création comme une ligne touristique. Le tourisme est vécu comme un débouché économique salvateur. Les gares de la Presqu'île de Crozon ont donc été conçues d'après un plan de 1914 de l'architecte des chemins de fer de l'Etat Julien Polti (1877-1953) et sont construites à l'identique avec leurs particularismes locaux. Elles sont surnommées les bigoudenes à cause des cheminées ajourées en granite ressemblant à une coiffe brodée des bretonnes du pays bigouden. Un granite de l'Aber Idult venu par voie maritime. La petite bâtisse qui précède la gare abritait des latrines et la lampisterie. Ensuite, la gare elle-même avec sa salle d'attente et son guichet intérieurs puis à l'étage, le logement du chef de gare. Accolé, derrière la gare, la halle couverte aux marchandises.

Les gares de Camaret sur Mer et de Crozon-Morgat avaient un dépôt à locomotives (garage), un château d'eau (Crozon) pour alimenter en eau les trains à vapeur, une plateforme tournante (Camaret) pour inverser le sens de la locomotive et ainsi la ramener en marche avant vers Châteaulin. Les locomotives les plus utilisées furent dans un premier temps les modèles E321 et 230T avant la mise en place des autorails X233 Decauville suivi d'une remorque autorail sans moteur des établissements Billard. Les Crozonnais bénéficièrent aussi de trois autorails DWX Decauville fabriqués en 1939 pour une liaison Chine (province du Yunnan) Indochine. La livraison des autorails construits ne fut pas possible. Les chemins de fer bretons prirent possession du matériel en 1951. Ce fut le dernier matériel roulant avant la fermeture définitive de la ligne.

La gare d'Argol jugée de moindre importance use d'un plan employé à l'échelle nationale.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT – RESEAU BRETON – HORAIRES 1934

Ligne Châteaulin-Crozon-Morgat-Camaret-sur-Mer
Aller. — 71: Châteaulin, départ 8 h34; Kerhillec (arrêt), 8 h58; Plomodiern-Ploeven, 9 h10; Saint-Nic-Pentrez, 9 h29; Argol (halte), 9 h41; Telgruc, 9 h47; Tal-ar-Groas, 10 h03; Crozon-Morgat, 10 h26; Perros-Saint-Fiacre, 10 h38; Penfrat (arrêt) (1), 10 h46; Camaret-sur-Mer, arrivée 10 h50.
373: Châteaulin, départ 13 h05; Kerhillec (arrêt), 13 h29; Plomodiern-Ploeven, 13 h46; Saint-Nic-Pentrez, 14 h06; Argol (halte), 14 h20; Telgruc, 14 h25; Tal-ar-Groas, 14 h40; Crozon-Morgat, 15 h09; Perros-Saint-Fiacre, 15 h20; Penfrat (arrêt) (1), 15 h28; Camaret-sur-Mer, arrivée 15 h31.
75: Châteaulin, départ 16 h44; Kerhillec (arrêt), 16 h58; Plomodiern-Ploeven, 17 h09; Saint Nic-Pentrez, 17 h25; Argol (halte), 17 h39; Telgruc, 17 h44; Tal-ar-Groas, 17 h58; Crozon-Morgat, 18 h18; Perros-Saint-Fiacre, 18 h29; Penfrat (arrêt) (1), 18 h37; Camaret-sur-Mer, arrivée 18 h41.
73 J: Châteaulin, départ 19 h02; Kerhillec (arrêt), 19 h26; Plomodiern-Ploeven, 19 h37; Saint-Nic-Pentrez, 19 h53; Argol (halte), 20 h07; Telgruc, 20 h12; Tal- ar-Groas, 20 h26; Crozon-Morgat, 20 h42; Perros-Saint-Fiacre, 20 h52; Penfrat (arrêt) (1), 21 h; Camaret-sur-Mer, arrivée 21 h04.
Ligne Crozon-Morgat-Camaret-sur-Mer-Le Fret
81 A: Crozon-Morgat, départ 7 h48; Perros-Saint-Fiacre, 8 h02; Le Fret, arrivée 8 h10.
81 B: Crozon-Morgat, départ 8 h18; Perros-Saint-Fiacre, 8 h32; Le Fret, arrivée 8 h40.
77 A: Perros-Saint-Fiacre, départ 8 h33; Penfrat (arrêt (1), 8 h41; Camaret-sur-Mer, arrivée 8 h44.
77 B: Perros-Saint-Fiacre, départ 9 h03; Penfrat (arrêt) (1), 9 h11; Camaret-sur-Mer, arrivée 9 h14.
485 C: Crozon-Morgat, départ 9 h51; Perros-Saint-Fiacre, 10 h05; Le Fret, arrivée 10 h13.
481 F: Crozon-Morgat, départ 13 h53; Perros-Saint-Fiacre, 14 h7; Le Fret, arrivée 14 h15.
475 F: Perros-Saint-Fiacre, départ 14 h44; Penfrat (arrêt) (1), 14 h52, Camaret-sur-Mer, arrivée 14 h55.
83 G: Crozon-Morgat, départ 16 h09; Perros-Saint-Fiacre, 16 h23; Le Fret arrivée 16 h31.
83 H: Crozon-Morgat, départ 16 h51; Perros-Saint-Fiacre, 17 h03; Le Fret, arrivée 17 h10.
79 G: Perros-Saint-Fiacre, départ 17 h03; Penfrat (arrêt) (1), 17 h11; Camaret-sur-Mer, arrivée 17 h14.
79 H: Perros-Saint-Fiacre, départ 17 h32; Penfrat (arrêt) (1), 17 h40; Camaret-sur-Mer, arrivée 17 h43.
87 E: Crozon-Morgat, départ. 17 h45; Perros-Saint-Fiacre, 18 h01; Le Fret, arrivée 13 h07.
483 K: Perros-Saint-Fiacre, départ 18 h31; Le Fret, arrivée 18 h39.
479 K: Perros-Saint-Fiacre, départ 18 h59; Penfrat (arrêt) (1), 19 h07; Camaret-sur-Mer, arr. 19 h10.
Ligne Camaret-sur-Mcr-Crozon-Morgat-Châteaulin
Retour. — 370 G: Camaret-sur-Mer, départ 5 h06; Penfrat (arrêt) (1), 5 h11; Perros-St-Fiacre, 5h18; Crozon-Morgat, 5 h40; Tal-ar-Groas, 5 h55; Telgruc, 6 h11; Argol (halte), 6 h20; Saint-Nic-Pentrez, 6 h37; Plomodiern-Ploeven, 7 h; Kerhillec, 7 h22; Châteaulin, arrivée 7 h36.
370 D: Camaret-sur-Mer. départ 5 h30 Penfrat '(arrêt) (1), 5 h35; Perros-Saint-Fiacre, 5 h42; Crozon-Morgat, 5 h59; Tal-ar-Groas, 6 h11; Telgruc, 6 h22; Argol (halte), 6 h30; Saint-Nic-Pentrez, 6 h43; Plomodiern-Ploeven, 7 h; Kerhillec (halte), 7 h22; Châteaulin, arrivée 7 h36.
72: Camaret-sur-Mer, départ 10 h; Penfrat (arrêt) (1), 10 h5; Perros-Saint-Fiacre, 10 h12; Crozon-Morgat, 10 h25; Tal-ar-Groas, 10 h36; Telgruc, 10 h47; Argol (halte), 10 h54; Saint-Nic-Pentrez, 11 h08; Plomodiern-Ploeven, 11 h21; Kerhillec (halte), 11 h25; Châteaulin, arrivée 11 h47.
74: Camaret-sur-Mer, départ 14 h; Penfrat (arrêt) (1), 14 h05; Perros-Saint-Fiacre, 10 h12; Crozon-Morgat, 10 h25; Tal-ar-Groas, 10 h36; Telgruc, 10 h47; Argol (halte), 10 h54; Saint-Nic-Pentrez, 11 h08; Plomodiern-Ploeven, 11 h21; Kerhillec (halte), 11 h35; Châteaulin, arrivée11 h47.
78 bis J: Camaret-sur-Mer, départ 16 h06; Penfrat (arrêt) (1), 16 h11; Perros-Saint-Fiacre, 16 h20; Crozon-Morgat, 16 h37; Tal-ar-Groas, 16 h49; Telgruc, 17 h01; Argol (halte), 17 h09; Saint-Nic-Pentrez, 17 h 23; Plomodiern-Ploeven, 17 h36; Kerhillec (halte), 17 h49; Châteaulin, arrivée18 h02.
Ligne Le Fret-Camaret-sur-Mer-Crozon-Morgat
76 A: Camaret-sur-Mer, départ 7 h48; Penfrat (arrêt (1), 7 h53; Perros-Saint-Fiacre. 7 h59.
78 B: Camaret-sur-Mer, départ 8 h13 ; Penfrat (arrêt) (1), 8 h18; Perros-Saint-Fiacre 8 h 24.
82 A: Le Fret, départ 8 h20, Perros-Saint-Fiacre, 8 h30; Crozon-Morgat, arrivée 8 h42.
82 B: Le Fret, départ 8 h50; Perros-Saint-Fiacre, 9 h02; Crozon-Morgat, arrivée 9 h14.
72 bis C: Camaret-sur-Mer, départ 9 h47; Penfrat (arrêt) (1), 9 h52; Perros-Saint-Fiacre, arrivée 9 h59.
486 C: Le Fret, départ 10 h24; Perros-Saint-Fiacre, 10 h37; Crozon-Morgat, arrivée 10 h49.
472 F: Camaret-sur-Mer, départ 13 h48; Penfrat (arrêt) (1), 13 h53; Perros-Saint-Fiacre, arrivée 13 h59.
488 F: Le Fret, départ 14 h30; Perros-Saint-Fiacre, 14 h43; Crozon-Morgat, arrivée 14 h55.
78 G: Camaret-sur-Mer, départ 16 h06; Penfrat (arrêt) (1), 16 h11; Perros-Saint-Fiacre, arrivée 16 h18.
78 H: Camaret-sur-Mer: départ 16 h45; Penfrat (arrêt) (1), 16 h50; Perros-Saint-Fiacre, arrivée 16 h56.
84 G: Le Fret, départ 16 h50; Perros-Saint-Fiacre, 17 h02; Crozon-Morgat, arrivée 17 h14.
84 H: Le Fret, départ 17 h20; Perros-Saint-Fiacre, 17 h30; Crozon-Morgat, arrivée 17 h42.
70 E: Camaret-sur-Mer, départ 17 h39; Penfrat (arrêt) (1), 17 h44; Perros-Saint-Fiacre, arrivée 17 h50.
478 K: Camaret-sur-Mer, départ 18 h12; Penfrat (arrêt) (1), 18 h17; Perros-Saint-Fiacre, arrivée 18 h23.
88 E. Le Fret, départ 18 h17; Perros-Saint-Fiacre, 18 h27; Crozon-Morgat, arrivée 18 h59.
484 K: Le Fret, départ 18 h47; Perros-Saint-Fiacre, 18 h57; Crozon-Morgat, arrivée 19 h09.

(A) Sauf dimanches et fêtes jusqu'au 30/06 et à partir du ler/10. — A lieu tous les jours du 01/07 au 30/09 (inclus).
(B) Dimanches et fêtes et seulement jusqu'au 30/06 et à partir du 01/10.
(C) Dimanches et fêtes seulement du 16/07 au 15/09.
(D) Jusqu'au 30/09 (inclus).
(E) Semaine du 01/07 au 15/09 (inclus). Tous les jours du 16 au 30/09 (inclus).
(F) Samedis et seulement du 01/07 au 30/09.
(G) A partir du 01/10.
(H) Jusqu'au 30/06 (inclus).
(J) Samedis, dimanches et fêtes jusqu'au 30/06. Tous les jours à partir du 01/07.
(K) Dimanches et fêtes et seulement du 01/07 au 15/09.
(a) Gare fermée au passage du train. — Les voyageurs accompagnés de bagages enregistrés à destination d'une gare fermée au passage du premier train du matin ou du dernier train du soir, devront réclamer leurs bagages au fourgon dès l'arrivée du train, faute de quoi les bagages continueraient jusqu'à la gare prochaine pour être retournés par le premier train suivant desservant cette gare.
(1) Les voyageurs qui désirent prendre le train à cet arrêt, devront, en levant le bras à partir du moment où le train est en vue, faire signe au mécanicien de s'arrêter. Prévenir le chef de train pour descendre à cet arrêt.

Passages à niveau - haltes de la ligne n°7 Camaret Le Fret Châteaulin

Les vestiges de l'arrêt de Penfrat sont constitués d'une maisonnette en toit cimenté qui servait d'abri au personnel d'entretien de la voie les jours de pluie. L'arrêt de chemin de fer du réseau breton n'est ni une gare, ni une halte. Le train s'arrête facultativement. Si le voyageur est en bord de la voie ferrée, il doit faire signe de la main pour que le mécanicien de la locomotive stoppe le train à temps. Si un voyageur à bord du train souhaite descendre, il lui aura fallu prévenir le chef de train avant sa montée de son intention d'arrêt à Penfrat.

Le passage à niveau du Fret est d'un type reconnu de par tout le réseau ferré de France et ceci par centaines.

La halte de Perros St Fiacre marque l'embranchement entre la voie qui part vers Camaret et celle qui part au Fret. Afin d'assurer une gestion claire des voyageurs une halte traditionnelle est construite en pleine campagne. Tout comme les autres haltes de la ligne, elle n'assure aucune prestation de marchandises. Seules les personnes sont invitées à descendre ou monter dans le train. Une construction impérative prévue dès le plan de ligne de 1910. Les haltes avaient une vocation de bâtis économiques.

La gare de Perros St Fiacre est construite en 1925 et fermée en 1967. Le Conservatoire du littoral stabilise les ruines en 2011.

La Halte de Brospel était un passage à niveau classique. Le croisement d'une voie ferrée unique métrique et d'une route de campagne. Une famille de garde barrière y vivait. La ligne Camaret, le Fret - Châteaulin est devenue la V6 - voie de promenade cyclable qui au comptage de la Halte de Brospel en Crozon, en 2012, avait enregistré 6300 vélos.

La gare d'Argol n'a pas bénéficié du même intérêt architectural que les gares de Camaret, Le Fret, Crozon, Tal ar Groas, Telgruc et d'autres gares hors presqu'île de Crozon sur la ligne n°7 vers Châteaulin. Pas de granite, pas de dessin particulier mais un plan classique du début du 20ème siècle avec des chaînages d'angle en briques de terre cuîte. En réalité, cette construction est ajoutée "dans la précipitation" et n'est pas considérée comme une gare par l'administration de l'époque mais comme une halte. Vers 1920, on s'aperçoit que la gare de Telgruc est trop éloignée du bourg d'Argol alors pour satisfaire à 'obligation de service publique, on consent à cet ajout peu onéreux.

Une rénovation de maison de garde barrière d'un PN (passage à niveau). Une maison de base du réseau breton avec bûcher et toilettes à l'extérieur. La maison est sur cave. Une cheminée chauffe l'ensemble. Chaque maison porte un numéro de référence qui est communiqué lors des conversations téléphoniques.

Halte de Rigonou en Camaret.

Toutes les infrastructures jugées secondaires retrouvent les normes de construction basiques des chemins de fer bretons car la ligne est jugée à la fois touristiques mais aussi peu rentable car la population est pauvre et ne se déplace pas et les touristes sont trop saisonniers d'autant que les riches ont déjà leurs voitures particulières. Une classe moyenne aisée, souvent des femmes, se "risquent" dans ce transport novateur.

L'ancienne voie ferrée.

Caniveau en bordure de voie-ferrée.

Clôture périmétrique de gare.

Réservoir - Grand bassin de Camaret-sur-Mer

Séparation sur le diamètre du bassin.

Lichens sur le mur séparatif.

Demi bassin Ouest.

Ancienne vue satellite du bassin divisé et de la voie ferrée monorail.

Sur les hauteurs Sud de Camaret-sur-Mer, à proximité de l'ancienne voie ferrée métrique du réseau breton devenue la Voie verte V6, un très grand bassin circulaire divisé en deux compartiments et maçonné avec des moellons façon début du 20 ème siècle. Réservoir à eau destiné à la gare de Camaret pour les locomotives à vapeur. Chaque gare avait son alimentation spécifique en eau inaccessible au public bien que soulevant la curiosité des enfants. Le réservoir était clôturé pour éviter les accidents et fonctionnait comme un château-d'eau. Pompage pour le remplissage (un ruisseau est proche) et alimentation du réservoir de la gare par tuyaux dont le diamètre s'amenuisait au fil de la déclinaison du terrain.

48° 16' 02" N
4° 35' 50" O

Vue satellite actuelle montrant un cercle qui pourrait être un autre bassin plus petit.

Station de pompage de Goandour en Crozon

Les vestiges d'une station de pompage de Goandour qui alimentait le château d'eau de la gare de Crozon distante de 1,1 km. La pompe qui était actionnée par un moteur à vapeur, puisait l'eau dans le bassin pavé de 2000m3. Les locomotives faisaient le plein d'eau en gare. La station de pompage remplaça un moulin à eau appartenant au Manoir de Goandour.

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Tradition

La coiffe du pays RouzigLa coiffe Penn-Maout

Pierres

Abreuvoirs & augesFour à pain traditionnel bretonArdoises gravéesMurs en pierres sèchesLettres inversées

Construction & équipement

Bac de lavage en bétonPompe à brasPuitsPompage électriqueBorne incendieVoies DecauvilleArrondir les anglesFenêtre à traverseGarde-corps de fenêtre en ferronnerieSoubassement en faux-appareilsClôture en béton armé sur mur bahut des années 1920-1930DevanturesMosaïques et devanturesAubettePanneau indicateurPanneau à l'enversPanneaux électorauxPalplancheGuésCarrièresTessons de bouteille sur les mursRadar pédagogiquePanonceau notaireChemin creuxToilettes publiquesBilinguisme routierEcluses routièresMaisons préfabriquéesCouleurs de façadeMaison traditionnelle : PentyGestion du patrimoine foncier communalWC

Religieux

Niche votiveEchalier d'enclos paroissialTombe en ardoiseTombe en fer forgé et fonte d'artCroix celtiqueCroix huguenoteSablière sculptéeTroncCalice

Transports

Chemins des goémoniersMaison bateau de Crozon : une calogeGares bigoudenesPonts ferroviairesVoies DecauvilleGarde-fouConteneurs SNCFHélicoptère SamuRando véloSentier des douaniers - GR34

Marine

Cachoutage des voilesGrand pavoisEmbossageCanon bollardMouillage forainBalise de Basse VieilleEsparBalise Rocher du Mengant MengamBalise maritime de dangerBouée métal

Nature

Brume et embruns - différencePourquoi pleut-il en Bretagne ? Tout le temps ?Coup de vent et tempêtesEcume de merMerSoleilLuneRuisseau du Kerloc'hRuisseau de l'AberGanivelleBois de chauffage d'antanRade de Brest

Trouvailles

Vélo AnquetilMoteur CLM - • Vieilles tigesPublicités muralesStreet-artContainerPot de chambreDétecteur de métauxSirop BaillyVestiges à identifierMatériels agricoles

Humeurs

Contestations



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