Soubassements et chaînage en faux appareils. Crépis décoratifs imitant des pierres de soubassement et d'angle de façade. Le procédé sera de moins en moins utilisé après la seconde guerre mondiale, l'effet de mode passa. Les enduits devinrent uniformes pour recevoir davantage de peinture de façade.
Après l'âge de la pierre apparente, les enduits de façade deviennent un élément de décoration des maisons construites en moellons. Une modernité au début du 20ème siècle car plus personne ne supporte la vue d'une façade en pierres apparentes : trop rustique ! Trop pauvre, insuffisamment étanche. Alors les maçons enduisent les façades d'une manière lisse ou graniteuse et enduisent différemment les soubassements qui sont en moellons et que l'on recouvre par des enduits décorés en faux appareils, faux joints, tirés au fer ou peints. Quand l'enduit est encore frais des outils spécifiques tracent des effets réguliers ou aléatoires pour donner du relief et souvent des imitations de pierres de soubassement qui existent bel et bien sous ce crépis ! L'usage d'une part de chaux était souvent recommandé pour un meilleur pouvoir adhésif. Ces parties étaient fragiles et s'altéraient car la remontée de l'eau du sous-sol par capilarité dans les murs décollait le crépis décoratif.