La carrière du Marros / Térénez se trouve au bord de la départementale qui mène au pont de Térénez. Un chemin large en ressort vers le plateau du Marros. Le premier pont de Térénez a nécessité une grande quantité de matériaux de qualité, il n'est pas certain que la carrière ait été en mesure de fournir cette qualité. Il est probable, par contre, que les fermes du Marros aient été construites avec des pierres de cette carrière. L'emplacement de celle-ci fut occupé par un baraquement des ponts et chaussées, sur ordre de l'armée allemande d'occupation vers 1943. La cabane en bois stockait des pièces d'entretien du pont et un stock de peinture pour que les trois ouvriers de l'entretien puissent agir chaque jour sous la surveillance des gardes Allemands dont leurs casersements étaient au Marros.
Carrière de Cléguer-Leïdez.
Ancienne carrière de calcaire de l'étang de Kervian en Roscanvel remblayée depuis et qui avait fait l'objet d'un projet de moulin à eau de la part de son propriétaire en 1852, en préfecture, mais qui n'a pas eu de suite favorable.
Il existe en presqu'île de Crozon, une multitude de petites
carrières, aujourd'hui inexploitées qui ont fourni des pierres gréseuses
et dans une moindre mesure schisteuses pour l'élévation des fermes et
de l'habitat en général. Les pierres nobles, linteaux, dormants, etc,
étaient importés. Les pierres de Logonna, le kersanton
/ kersantite, le granit de l'Aber Ildut, n'existent pas en presqu'île.
Afin de ne pas avoir à être confronté à de difficiles transports par des
chemins boueux, les concessions s'ouvraient à proximité des hameaux en
expansion. Les paysans n'étaient pas riches alors plutôt que d'avoir affaire
avec les carriers, ils "récupéraient" des moellons sur des ruines
voisines de sorte que des pentys proposent des attributs valorisants mais
dont l'origine est toute autre que la construction concernée.
Des carrières furent ouvertes et exploitées par des entreprises civiles
mais à des fins militaires pour assumer les énormes chantiers des batteries
de côtes. Enfin, les carrières les plus prestigieuses furent celles de
l'île Longue pour l'exploitation du microgranite en tant que pavés
vendus dans les grandes villes. Parmi les carrières complètement oubliées,
il faut se souvenir que les îles
aux Morts et Trébéron étaient des carrières à l'usage de la famille
Provost pour la construction de ses demeures et manoirs. La carrière la
plus inattendue sont les ruines
de l'abbaye de Landévennec exploitées par différents propriétaires.
Quelques exemples de carrières :
• Carrière
à usage militaire à la Pointe des Espagnols.
• Carrières
de Poulpatré.
• Carrière
de calcaire de Rozan.
• Carrière
de Porz Naye.
• Carrières
du Ménez-Luz.
La pointe Sainte Barbe et sa batterie de la Mort Anglaise semble proposer le souvenir d'une ancienne carrière, à moins qu'il ne s'agisse d'un aménagement éventuellement militaire.
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