Usine électrique de seconde génération pour une alimentation de la batterie et du projecteur. La machinerie se trouvait dans la partie droite et une pièce de vie se situait sur la partie gauche. Une pièce centrale et un couloir permettaient une certaine insonorisation. Le toit plat récupère les eaux de pluie pour une citerne à proximité.
La machine génératrice de courant électrique était fixée sur le piédestal en béton.
Plan de l'usine électrique. 16m x 5.50m. Modèle standardisé.
Les deux premières portes appartiennent à un bâti léger de deux pièces qui selon la plupart des sources est souvent affecté au rôle de magasin, parfois la petite pièce est dédiée à un commandement secondaire. Ensuite, le mur habille la falaise. Enfin la porte et le mur gris en béton appartiennent à la soute à munitions pour le stockage des obus non chargés. Le chemin, plus large par le passé, disposait d'une voie ferrée métrique pour porter dans des wagonnets les obus de 24cm vers le magasin sous roc des poudres et l'atelier de chargement plus loin au Nord avant de revenir vers le service des 4 canons de 240mm modèle 1870-87 sur affûts 1888 PC.
Le parapet en moellons, maçonnerie et briques rouges d'un canon. Aucune protection aérienne, l'aviation n'existe pas encore... Les autres parapets sont sous une végétation épaisse.
La cloche en béton gauche est l'accès du magasin sous roc (1891) des poudres et de l'atelier d'assemblage des munitions. La cloche à droite est l'issue du monte-charge des minutions prêtes à l'emploi qui retrouvent la voie ferrée et reviennent servir les canons.
Escalier sous roc du magasin des poudres.
Salle des poudres. Une tôle courbe habillait le plafond et échappait l'eau de suintement vers les rigoles au sol sur le périmètre de la surface. En fond, un couloir de distribution pour le monte-charge et une salle d'assemblage en dernier. Une section d'escalier du monte charge contre le mur.
Les obus chargés et réglés attendaient dans une petite pièce équipée de racks de stockage. Manipulation par suspension sur rail.
Les gonds des portes séparatives sont en bronze pour éviter la moindre étincelle dans le magasin à poudres explosives.
Créneau à lampe, l'éclairage des soutes à munitions.
Colonne du monte-charge pour extraire les obus prêts à l'emploi.
Empreinte du treuil manuel dans la pièce de desserte de l'escalier d'entrée. Une position identique dans chaque soute à cette période. Les murs sont blanchis pour détecter d'éventuelles traces de poudre.
Plan du magasin des poudres sous roc.
En contrebas de la batterie haute, à gauche, le poste de télémétrie de type Audouard dans un premier temps puis à la construction de la casemate du projecteur de 90 cm sur rail (vers 1910), le poste de télémétrie de Kerviniou est devenu aussi le poste de commande du projecteur.
Le choix d'implantation de la batterie de Kerviniou date
de la période des fortifications de Vauban qui fait installer celle-ci
en bas de la falaise sur un terrassement sommaire. La batterie basse d'alors
perçoit 4 canons de marine de 24 livres et deux mortiers (10 et 12 pouces).
La puissance des canons ayant considérablement augmenté, dans les années
1855 environ, l'ancienne batterie est abandonnée pour être renouvelée
en haut de la falaise avec 2 canons de 30 et 2 obusiers de 22 en fer.
Des obus explosifs nouvellement sont introduits dans les stratégies militaires,
la batterie devient trop exposée ainsi. Une « rue des remparts » creusée
dans la roche en contrebas du niveau naturel du sol permet de construire
une batterie moderne pour l'époque, complètement conforme à toutes les
directives militaires d'alors. Les travaux normalisés (constructions sur
plans administratifs côtés) seront entamés en 1882 et s'achèveront par
l'ultime modernité qui consiste à installer un projecteur sous casemate
au ras des flots avant la première guerre mondiale.
Cette guerre réclame le versement des 4 pièces de 240mm Schneider sur
le front de l'Est. Elle perd sa caserne
de Kerlaër après cette guerre.
La batterie de Kerviniou ne sera plus jamais équipée et sera bombardée
lors de la seconde guerre mondiale.
La soute à munitions de surface dispose d'un toit en béton armé d'1.50m d'épaisseur, ce qui est une nouveauté dans les batteries françaises mais nécessaire face aux obus torpille de l'ennemi. Date de construction : 1898.
Les munitions de 162 kg chacune sont suspendues à des rails de déplacement au plafond.
Vestige d'une citerne d'eau de récupération juste au Nord de l'usine électrique.
Vestige d'une embase d'un mât à pavillon pour signaux de marine.
Point d'eau douce, accessoirement lavoir mais aussi réserve pour l'usage des canons et leur entretien.
Une des attaches de fixation d'un affût sur son pas-de-tir.
Une cabine téléphonique de batterie de côte.
La défense côtière avant 1939
Postes de projecteur du Goulet Roscanvel
Lunette à micromètre G de côte
Les postes de télémétrie Audouard 1880 Rosvanvel : Kerviniou - Capucins Sud réemployé - Capucins Sud - Capucins - Capucins Nord - Stiff - Espagnols Sud - Espagnols.
Poste d'observation 1920 de Cornouaille Roscanvel
Batteries : Basse de Cornouaille Roscanvel - Batterie de Beaufort Roscanvel - Vieille Batterie Roscanvel - Haute de Cornouaille Roscanvel - Poul Dû Crozon - Mort Anglaise Camaret - Capucins Roscanvel - Kerbonn Camaret + projecteur Camaret - Kerviniou Roscanvel - Pen-Hir Camaret - Tremet Roscanvel - Ty-Du Morgat - Portzic Crozon - Stiff Roscanvel - Pourjoint Roscanvel - Haute Pointe des Espagnols Roscanvel - Petit Gouin Camaret - Sud des Capucins Roscanvel - Batteries hautes des Capucins Roscanvel - Batterie de rupture ou bombardement - Batteries haute et basse du Kador Morgat - Rouvalour Crozon - Batteries Est de Roscanvel Roscanvel - Batterie du Run / Pont-Scorff Roscanvel - Batterie de l'Eglise Roscanvel - Batterie de Bégéozû Roscanvel - Batterie de l'île de l'Aber Crozon - Batterie extérieure de la Tour Vauban Camaret - Batterie de Dinan Crozon
Cabines téléphoniques de batterie
Camp Sanitaire des Capucins Roscanvel
Casernement bas de la Pointe des Espagnols Roscanvel
Casernement haut de la Pointe des Espagnols Roscanvel
Abri groupe électrogène Roscanvel
Fortifications de la Pointe des Espagnols Roscanvel
Casernement de Kerlaër Roscanvel
Casernement de Lagatjar Camaret
Camp d'internés de l'Île Longue
Corps de Garde 1846 / Fort : Aber Crozon - Camaret Camaret - Kador Morgat - Postolonnec Crozon - Roscanvel Roscanvel - Rulianec Morgat
Loi de déclassement des corps de garde 1846
Loi du 17 juillet 1874 - système Séré de Rivières
Loi du 3 juillet 1877 - réquisitions de l'armée
Caserne Sourdis & cale Roscanvel
Les forts : Fraternité Roscanvel - Landaoudec Crozon - Lanvéoc Lanvéoc - Toulinguet Camaret - Crozon Crozon
Lignes de Quélern Ouest Roscanvel
Pointe des Espagnols - Ligue Roscanvel
Poste d'inflammation des torpilles Roscanvel
Poudrière de Quelern Roscanvel
Repère d'Entrée de Port R.E.P. Roscanvel
Canon de 95mm Lahitolle Mle 1888
Histoire et évolution des calibres des canons
Abri du champ de tir de l'Anse de Dinan
L'arrivée de la téléphonie dans les postes d'observation
Les Ancres de Roscanvel Roscanvel
Château-fort de Castel bihan Poulmic Lanvéoc
La ligne d'artillerie terrestre de 1914
Les piliers des terrains militaires
Sous-marin Nautilus de Robert Fulton Camaret
1404 la chute de l'Anglais à Lam Saoz Camaret
La BAN de Lanvéoc-Poulmic Lanvéoc
La défense antiaérienne avant 1939
Position de DCA en presqu'île avant 1939
Batterie de DCA de Kerguiridic Crozon
Batterie de 100mm Pointe des Espagnols Roscanvel
Projecteur et écoute de Pen ar Vir Lanvéoc
Projecteur et écoute du Grand Gouin Camaret
Abri de projecteur de la Pointe des Espagnols Roscanvel
Station d'écoute aérienne de Messibioc Lanvéoc
Autres positions françaises de projecteurs
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