Le couloir d'entrée du Réduit de Landaoudec, de l'entrée vers le fond du casernement.
Le même couloir mais photographié du casernement vers l'entrée.
Les casernements sous voûte à gauche et en fond les cuisines.
La porte cintée en fond mêmes aux magasins des cartouches et des poudres.
Le couloir de circulation à l'arrière des chambrées.
Une chambrée.
Un boyau de desserte permettant à la troupe de circuler à l'abri.
Créneau de lampe pour éclairer le magasin des poudres. Ventilation au-dessus.
Ventilation du plancher du magasin à poudres.
Porte d'entrée.
Caponnières des fossés.
Bien qu'à l'Est on craigne les Prussiens, à l'Ouest et
tout particulièrement à Brest, on craint les Anglais. Cela fait des siècles
que l'armée britannique rêve de faire tomber le port militaire de Brest
afin d'en faire un camp retranché permettant l'invasion de la France.
Les tentatives de débarquement en presqu'île de Crozon ont toutes échoué.
Néanmoins, l'état major français vit dans l'angoisse du défaut de défense.
Les lignes fortifiées de Quélern sont vieillissantes. Les seules plages
pour un débarquement de masse sont à Morgat et le voisinage.
L'anse de Morgat compte plusieurs corps de garde modèle 1846, l'artillerie
y est modeste et si le dispositif est submergé, la presqu'île devient
anglaise pour longtemps. Il est donc décidé de créer une seconde ligne
de défense qui s'intercale entre les lignes de Quélern et les positions
côtières.
Le fort de Landaoudec est une redoute construite par une entreprise privée
qui ordonne à des centaines d'ouvriers de 1885 à 1887. L'entrepreneur
– Félix Mandement – est celui qui a la charge de
construire le fort
de Crozon et certains aménagements du fort
du Kador. Le chantier s'implante en plein milieu des alignements
mégalithiques de Landaoudec dont il ne reste aujourd'hui que des vestiges
déplacés.
Les plans sont inspirés des travaux de fortification Séré de Rivières*
et suivent les dispositions types de 1874. Un fort central pour le casernement
dotés de 6 chambrées en voûtes en berceau, les soutes à munitions d'un
côté et par opposition les cuisines.
Le fort compte un large fossé muré protégé par 4 canons-révolvers de 40mm
modèle 1879 ou de 37mm selon les sources (ancêtres des mitrailleuses)
installés dans des caponnières.
Ce sont des avancées rattachées à certains angles du fort dans lesquels
les soldats se protègent tout en tirant sur l'assaillant qui se serait
infiltré dans les douves truffées de barbelés.
Les bâtiments sont quant à eux recouverts de 6 mètres de terre pour qu'aucun
tir de canon ennemi n'atteigne la structure voûtée. Il faut compter un
magasin à cartouches et un magasin à poudre dont le plancher en bois est
surélevé et ventilé par des bouches d'aération. Ventilations en hauteur
par puits de lumière. La chambre des poudres est entourée d'un couloir
sanitaire limitant la pénétration de l'humidité qui affecterait la qualité
des poudres noires stockées dans des caisses en bois de 40cmx40cmx80cm.
Les gonds de la double porte sont en bronze, les soldats viennent chercher
la poudre en sabots de bois non cloutés pour éviter la moindre étincelle.
Des créneaux à lampe constituent l'éclairage.
L'entrée du fort se faisait par pont-levis protégé par des créneaux de
tir. A l'extérieur Nord, 3 canons
de 95 mm 1875 Lahitolle sur affût SP pour du tir à vue, c'est à dire
directement sur un agresseur bien visible. Idem au Sud.
Le réduit de Landaoudec sera obsolète précocement puisque que les nouveaux
obus torpilles ont une vélocité démultipliée et une puissance de destruction
qui ne l'est pas moins. Les 6 mètres de terre protecteurs sont insuffisants
désormais. Les murs en pierres seraient pulvérisés par des canons de marine
distants de plusieurs kilomètres.
Durant la première guerre mondiale, le fort devient une prison pour civils
jugés ennemis de la patrie. Souvent des Allemands, Autrichiens,... vivant
en France.
Durant la seconde guerre mondiale, le fort devient un stock de munitions
pour la batterie allemande de bunkers 669 à proximité mais aussi une prison
pour tirailleurs Sénégalais. Le code radio de l'armée allemande à ce poste
était "Cr 23".
A une période "récente" l'armée dépose des déchets provenant
de l'île longue faute d'accord pour une redevance des ordures payée à
la commune de Crozon désormais propriétaire du réduit depuis 1999.
*Raymond Adolphe Séré de Rivières (1815-1895 ) est un général ingénieur militaire à qui est revenu la mission de fortifier la France après la guerre de 1870. Le nouveau "Vauban" dispose d'un budget colossal de 450 millions or pour le bâti et de 229 millions or pour l'artillerie et ceci pour y parvenir dans les meilleurs délais.
Ventilation.
Abri de traverse, soute de munitions de la batterie externe Nord.
Le 20 février 1889, les batteries sont maintenues en activité à la Chambre par le projet de loi portant classement et déclassement des ouvrages de défense en France et en Algérie, sur avis du comité de défense et du conseil supérieur de la guerre.
La défense côtière avant 1939
Postes de projecteur du Goulet Roscanvel
Lunette à micromètre G de côte
Les postes de télémétrie Audouard 1880 Rosvanvel : Kerviniou - Capucins Sud réemployé - Capucins Sud - Capucins - Capucins Nord - Stiff - Espagnols Sud - Espagnols.
Poste d'observation 1920 de Cornouaille Roscanvel
Batteries : Basse de Cornouaille Roscanvel - Batterie de Beaufort Roscanvel - Vieille Batterie Roscanvel - Haute de Cornouaille Roscanvel - Poul Dû Crozon - Mort Anglaise Camaret - Capucins Roscanvel - Kerbonn Camaret + projecteur Camaret - Kerviniou Roscanvel - Pen-Hir Camaret - Tremet Roscanvel - Ty-Du Morgat - Portzic Crozon - Stiff Roscanvel - Pourjoint Roscanvel - Haute Pointe des Espagnols Roscanvel - Petit Gouin Camaret - Sud des Capucins Roscanvel - Batteries hautes des Capucins Roscanvel - Batterie de rupture ou bombardement - Batteries haute et basse du Kador Morgat - Rouvalour Crozon - Batteries Est de Roscanvel Roscanvel - Batterie du Run / Pont-Scorff Roscanvel - Batterie de l'île de l'Aber Crozon - Batterie extérieure de la Tour Vauban Camaret - Batterie de Dinan Crozon
Cabines téléphoniques de batterie
Camp Sanitaire des Capucins Roscanvel
Casernement bas de la Pointe des Espagnols Roscanvel
Casernement haut de la Pointe des Espagnols Roscanvel
Abri groupe électrogène Roscanvel
Fortifications de la Pointe des Espagnols Roscanvel
Casernement de Kerlaër Roscanvel
Casernement de Lagatjar Camaret
Camp d'internés de l'Île Longue
Corps de Garde 1846 / Fort : Aber Crozon - Camaret Camaret - Kador Morgat - Postolonnec Crozon - Roscanvel Roscanvel - Rulianec Morgat
Loi de déclassement des corps de garde 1846
Loi du 17 juillet 1874 - système Séré de Rivières
Loi du 3 juillet 1877 - réquisitions de l'armée
Caserne Sourdis & cale Roscanvel
Les forts : Fraternité Roscanvel - Landaoudec Crozon - Lanvéoc Lanvéoc - Toulinguet Camaret - Crozon Crozon
Lignes de Quélern Ouest Roscanvel
Pointe des Espagnols - Ligue Roscanvel
Poste d'inflammation des torpilles Roscanvel
Poudrière de Quelern Roscanvel
Repère d'Entrée de Port R.E.P. Roscanvel
Canon de 95mm Lahitolle Mle 1888
Histoire et évolution des calibres des canons
Abri du champ de tir de l'Anse de Dinan
L'arrivée de la téléphonie dans les postes d'observation
Les Ancres de Roscanvel Roscanvel
Château-fort de Castel bihan Poulmic Lanvéoc
La ligne d'artillerie terrestre de 1914
Les piliers des terrains militaires
Sous-marin Nautilus de Robert Fulton Camaret
1404 la chute de l'Anglais à Lam Saoz Camaret
La BAN de Lanvéoc-Poulmic Lanvéoc
La défense antiaérienne avant 1939
Position de DCA en presqu'île avant 1939
Batterie de DCA de Kerguiridic Crozon
Batterie de 100mm Pointe des Espagnols Roscanvel
Projecteur et écoute de Pen ar Vir Lanvéoc
Projecteur et écoute du Grand Gouin Camaret
Abri de projecteur de la Pointe des Espagnols Roscanvel
Station d'écoute aérienne de Messibioc Lanvéoc
Autres positions françaises de projecteurs
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