Au 18ème et 19ème siècle la pointe de Roscanvel est une
zone militaire dont les fortifications et les bâtiments divers exigent
énormément de matériaux de construction tels que la chaux, les tuiles,
les briques et le fer.
Un des quatre fours à chaux de Roscanvel est élevé sur le rivage en Postermen.
Mery Vincent, un financier, épouse une fille Rideau dont la famille exploite
le calcaire de manière locale. L'investisseur entreprend de construire
une première génération de complexes de fabrication de matériaux destinés
à l'armée française.
Bien plus tard, Aristide Vincent, en 1861, est autorisé, à exploiter le
calcaire de la falaise de Postermen. En 1879, celui-ci espère ouvrir une
mine de fer mais la concession lui est refusée par l'administration.
Au lieu dit de Postermen en Roscanvel est érigé un four à chaux doté aussi
d'un four à briques et d'une galerie de recherche du minerai de fer dans
la falaise elle-même.
La chaux vive nécessite un refroidissement à l'eau. La construction du
four à chaux se fait donc sur le lieu du gisement du calcaire parfaitement
accessible de la grève et non loin d'une source abondante d'eau douce
ou de mer.
L'indépendance d'approvisionnement de l'armée qui veut échapper aux prix
imposés par les chauxfourniers dans un premier temps, puis l'avènement
des mortiers de ciment et du béton feront disparaître ce type d'industrie.
Cette architecture est le rare témoin d'une tentative d'industrialisation
en Presqu'île de Crozon.
Le Sieur Vincent eut de grandes ambitions ferrugineuses qui furent contrariées par des refus de concessions de minerai de fer.
48° 19' 41.6" N
4° 32' 31.46" O
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Postermen - fours à chaux et briques + mine
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