Auguste Dizerbo (1913-2011) :
Fils d'un pharmacien de marine et d'une enseignante, Auguste Dizerbo devient
à son tour pharmacien et quand la seconde guerre mondiale est déclarée,
il est incorporé en tant que tel dans la marine. Cela n'empêche pas cet
homme de rejoindre la résistance dès septembre 1940 auprès du réseau du
Musée de l’Homme – Hauet – Vildé de Paris. La rencontre entre Vildé et
Dizerbo se fait à Brest le 17 septembre 1940. Il faut organiser un lien
entre la Bretagne et l'Angleterre.
La toute première action fut de publier des journaux nommés « Résistance
» et « Vérité français » en pleine installation du système collaborationniste.
Le réseau est persécuté dès 1941 et connaîtra des condamnations à mort,
des exécutions, des déportations ainsi que des emprisonnements.
Suite à un arraisonnement d'un bateau de pêche de Camaret dans les eaux
de Douarnenez suspecté de collusion avec l'ennemi, Auguste Dizerbo est
arrêté le 31 janvier 1941 puis interné à Pontaniou. Après plusieurs interrogatoires
fort heureusement pratiqués avec retenue Dizerbo est condamné, sans preuves,
aux travaux forcés à perpétuité au tribunal de Quimper le 11 juillet 1941.
Un deuxième jugement du 2 avril 1942, condamne Dierbo à deux mois de prison
pour infraction aux régimes des postes. Entre l'arrestation et la libération,
14 mois d'emprisonnement, 10 mois seul dont 4 à l'isolement de sûreté
et 2 mois en chambrée.
La gestapo surveille le résistant après sa remise en liberté durant des
mois puis abandonne. Dizerbo organise des distributions de médicaments
dans la région par delà les réquisitions allemandes.
Pendant la période de la libération, Auguste Dizerbo, affecté à des compagnies
F.F.I de Quimper a pour mission d'homogénéiser les bataillons F.T.P. La
Tour d'Auvergne de Quimper et de Pont-l'Abbé. Il organise la réquisition
de véhicules et de matériels sanitaires en prévision des combats de la
presqu'île de Crozon.
Démobilisé le 15 Octobre 1944, Auguste Dizerbo, est affecté à l'hôpital
de la marine de Brest.
• Niveau P2 de résistance : les Forces françaises combattantes
(FFC) définissent le statut des agents O, P1 et P2 par décret 366 du 25
juillet 1942. Ces agents ont une reconnaissance officielle assimilée au
traitement des militaires. Les agents P2 étaient en service permanent
sans autres activités sous un régime militaire.
• Parcours de résistant : forces françaises combattantes (FFC),
déportés et internés de la résistance (DIR), forces françaises libres
(FFL).
Une vie civile bien remplie : enseignant, au Centre scientifique universitaire
à Brest puis à l’Université de Bretagne occidentale. Publications scientifiques
et historiques concernant la presqu'île de Crozon. Toute personne s'intéressant
à la presqu'île est amenée à lire des études d'Auguste Dizerbo. C'est
donc à ce titre que le conseil municipal de Crozon décida en août 2018
de donner un nom reconnu à une voie qu'Auguste Dizerbo empruntait souvent.
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