Chemin Sud élargi qui mène à la parcelle de la chapelle.
Muret en bordure de la parcelle de la chapelle.
Emplacement possible de la chapelle St Gildas. Cette chapelle est stipulée dans le catulaire – recueil d'actes – du 11ème siècle de l'abbaye de Landévennec.
Une des bornes de limite d'un ancien terrain militaire de la Marine : l'Île Longue. Plusieurs bornes longent les parcelles de la chapelle disparue.
Ce lavoir est une mare sur le cadastre de 1831, les parcelles voisines se nommaient parcelles Saint Gildas.
Un ruisseau est canalisé en ligne droite par des pierres sèches. "L'installation" en pleine campagne surprend. Cette méthode est souvent utilisée par le passé quand un ruisseau est proche d'une construction et que le propriétaire ne veut pas que le cours d'eau vienne jusqu'aux fondations.
Chemin Nord menant à la chapelle.
La chapelle St Gildas (Est de St Driec en Crozon) apparaît
sur la carte de Cassini (18ème siècle) et disparaît du cadastre napoléonien
(1831) en laissant quelques traces écrites de sa réelle existence. Sa
date de construction semble inconnue mais elle correspond à la nécessité
d'un lieu de culte à proximité du sillon de l'Île Longue pour accueillir
les paroissiens alentours. Autant ceux de l'île que ceux de St Driec,
Rostellec, Taladerc'h,... Les habitants de l'Île Longue ont une contingence
incontournable : l'heure des marées. Seule une marée basse permet aux
habitants de revenir à terre par un sillon de galets malcommode. Au delà
de l'aspect pratique, la construction d'une chapelle est toujours une
volonté seigneuriale alors il faut chercher la famille possédante des
lieux : celle des de Rostellec ou une famille liée à elle par le mariage.
La chapelle existe en 1715 et est considérée comme chapelle tréviale bénéficiant
de quelques jours de messe à l'année mais ne disposant pas de curé permanent.
Pour les offices tels que les mariages, l'ouverture de la chapelle se
fait sur autorisation de l'évêque de Quimper. Sa décision est guidée par
l'honorabilité des demandeurs : cela s'adresse à la catégorie sociale
nommée aujourd'hui "français moyens fréquentables – paroissiens
sans histoire". La noblesse se marie exclusivement au bourg de Crozon
qu'elle soit fréquentable ou non : elle finance les édifices religieux.
Une cloche est commandée en 1793 par le conseil municipal de Crozon le
10 février 1793 au fabricien (gestionnaire des biens de l'église) Stephan
qui fait installer la commande le 19. Cette ardente cloche a dû souffrir
d'une descente et d'une refonte à canon à l'instauration des nouveaux
cultes de la Raison et de l'Être Suprême entre octobre 1793 et juin 1794
(Brumaire et Germinal an II). Le moindre signe de religiosité est alors
interdit.
Devenue bien national depuis la révolution, dépourvue de mobilier de valeur,
la chapelle Saint Gildas est taxée par les décimes à hauteur de :
1 livre et 8 sols en 1789. Le prélèvement est à la hauteur des autres
chapelles ouvertes de la presqu'île de Crozon. Seules les églises sont
nettement plus imposées.
1 livre et 13 sols en 1793.
6 livres 4 sols et 11 deniers en 1794.
Le curé de Crozon, Antoine Mauduit du Plessix, maladif et déprimé, quarantenaire
maussade, se plaint à l'évêque de Quimper, Mgr Dombideau de Crouseilhes,
de l'état de l'immense paroisse désolée de Crozon dont un bon nombre de
chapelles est en ruines sans espoir de relèvement. Il propose par courrier,
en 1809, de se servir des pierres de St Gildas pour restaurer la chapelle
de St Laurent de Tal ar Groas que les habitants envisagent de reconstruire
par eux-mêmes.
Des parcelles de terre jouxtant la chapelle sont vendues dans le domaine
privé en 1812 pour 200 frs à un couple de cultivateurs de Rostellec. Des
parcelles nommées "Parc an Ilis" (Champ de l'église) et "Parc Saint Gildas"
avant la numérotation du cadastre napoléonien, composent le lot de landes
et de terres agricoles. Les ruines de la chapelle ne font pas partie de
la vente et reste propriété de l'Etat. Nul ne dispose des pierres subsistantes
sans acte de vente.
La représentation cadastrale de 1831 ne mentionne pas la chapelle St Gildas,
elle n'existe officiellement plus.
Bien que le cadastre ait évolué, la parcelle 671 (1831) en bord de chemin
à sa pointe Ouest, pourrait avoir reçu l'élévation de l'édifice –
ex "Parc an Ilis". Cette parcelle transposée au cadastre d'aujourd'hui
(2023) correspond à la parcelle 0147 section AZ. Le tracé du chemin d'origine
existe quant à lui, ayant la même disposition qu'au 19ème siècle. Sa partie
Sud est élargie pour les besoins agricoles mais sa partie Nord est conforme
à ce que fut le chemin de la chapelle : étroit, boueux...
48° 17' 17.9" N
4° 31' 10.3" O
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